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À 14 ans, la jeune Jess-Mine Zodia a joué avec les pros du Bourges basket

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Dimanche 8 septembre, Jess-Mine Zodia a vécu quelque chose d’anormal, qui n’aurait pas dû lui arriver. À 14 ans, elle a joué sous le maillot du Bourges Basket. Celui des professionnelles. Et pas contre n’importe qui : Lattes/Montpellier, les vice-championnes de France. Cette très jeune joueuse s’est retrouvée à plusieurs reprises en duel contre Diandra Tchatchouang, ses 83 sélections en Bleus et ses trois médailles d’argent européennes.

Depuis seulement trois semaines au centre de formation tango

Ce qu’elle a vécu est d’autant plus exceptionnel qu’elle est entrée au centre de formation tango il y a seulement trois semaines. La toute jeune Francilienne a été confrontée à ce qui se fait de mieux en Europe alors qu’elle n’a même pas commencé à se former ! Sa présence, dimanche sur le parquet Neuville-aux-Bois (Loiret) relevait d’un improbable concours de circonstances.L’effectif professionnel était amputé de six joueuses qu’il fallait remplacer par des espoirs. Chez les jeunes, il y avait aussi trois blessées et deux joueuses de retour de sélection.

« Parmi ces filles, il y en a qui auraient dû aller avec les pros à la place de Jess-Mine », explique Virgile Abel, le responsable du centre de formation. « On essaye de prendre nos précautions avec nos joueuses en première année. L’objectif n’est pas de les amener en équipe première à 14 ans. »

« Ce n’est pas parce que j’ai joué une fois avec les pros que ce sera le cas à chaque fois. Pour jouer encore avec elles, il faudra que je travaille. »

Alors, le coach a déjà pris, et va encore prendre, le temps de bien lui expliquer qu’il ne faut pas qu’elle se fasse de fausse idée. La joueuse le sait : « Ce n’est pas parce que j’ai joué une fois avec les pros que ce sera le cas à chaque fois. Pour jouer encore avec elles, il faudra que je travaille. »Même si la marche est encore haute et les efforts à réaliser importants, la jeune joueuse a montré des choses très intéressantes dimanche. Notamment sa capacité à avancer dans la raquette.

« Malgré son physique imposant pour son âge, elle court, elle a des mains et elle est mobile, analyse Virgile Abel. Elle ne sait pas encore ce qu’elle peut faire avec son corps. C’est intéressant, ça lui laisse une vraie marge de progression. »

« Je les suis  sur Instagram »

Des progrès à réaliser que la championne de France U15 l’an passé avec le Pôle espoirs Ile-de-France a pu mesurer tout au long de la semaine dernière, en s’entraînant avec le groupe pro.

« Ça m’a fait bizarre, c’était un peu stressant, avoue l’internationale U15. Alexia Chartereau et Iliana Rupert, ce sont des filles que je suis habituellement sur Instagram ou que je regarde à la télé. C’était incroyable. J’ai beaucoup appris. » 

Ludovic Aurégan


L'église Saint-Julien retrouve un toit neuf

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Depuis le début de l’été, l’entreprise Fleurier, de Boulleret, s’active sur le toit de l’église Saint-Julien de Bannay. Commencés le 18 juin dernier, les travaux ont repris après une pause en août, pour une fin de chantier programmée à la mi-septembre. L’occasion de faire le point.

Les travaux de la nef prévus pour 2020

« Ces travaux n’étaient pas prévus à l’origine, commence Jean-Pierre Jonsery, maire de la commune. De l’intérieur, nous ne pouvions pas le voir, mais la charpente, datant probablement de plus de cent ans, était en très mauvais état. Si rien n’avait été fait, elle aurait fini par s’écrouler. »

Une réfection d’une partie de la charpente de 23.000 euros HT a donc dû être ajoutée au budget initial prévu pour la couverture du chœur, de 36.000 euros, subventionné à 20 % par la Fondation du Patrimoine, 20 % par la Fondation pour la Sauvegarde de l’art français et 40 % par la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

Du jazz manouche pour financer les tuiles

« Ce sont 600 kg de charpente qui ont été fabriqués, montés et assemblés pièce par pièce sur place, d’où la durée du chantier », complète Jean-Michel Garnier, adjoint au maire.

Au cours du mois de septembre, donc, les tuiles achetées pour la modique somme de 2 euros par tuile, lors du concert de jazz manouche, organisé par l’association des Amis de l’église Saint-Julien en juin dernier, seront installées sur la toiture du chœur. « Certaines personnes ont pu glisser des mots et messages derrière les tuiles », sourit le maire.  Une fois la réfection de la toiture du chœur achevée, un aménagement aux abords de l’édifice sera réalisé à l’automne. Et de nouveaux travaux sont prévus en 2020, au niveau de la nef cette fois-ci.

Comment l'église de Bannay est devenue ce qu'elle est aujourd'hui

« Il faut absolument continuer ces travaux pour protéger ce bâtiment, plaide Jean-Pierre Jonsery. C’est le seul patrimoine que nous ayons sur la commune, il faut le préserver. » 

Mélanie Pradaliémelanie.pradalie@centrefrance.com

Pratique. Contact : 02.48.72.41.69.

Monica Sabolo à la recherche de l'Eden

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Monica Sabolo aime les mystères. Il y a deux ans, dans l’impressionnant Summer, une jeune fille de 19 ans s’évaporait sur les rivages bénis du Lac Léman.Changement de décor cette année, avec Éden. Là encore, une adolescente disparaît. Pas dans un décor de rêve, mais dans les profondeurs d’une forêt située à la lisière du monde connu.

Avec Les Choses humaines, Karine Tuil est nominée au Goncourt 2019

Ici, les règles immuables de la civilisation occidentale n’ont plus cours. Quand les compagnies pétrolières menacent ce paradis primordial, d’obscures forces venues du fond des âges se mettent en marche.

La nuit venue, d’étranges créatures, mi-humaines, mi-oiseaux, sortent des bois pour réclamer vengeance…

Le danger, avec ce genre d’intrigues, est de tomber très vite dans l’invraisemblance. Mais Monica Sabolo, grâce à son style d’une incroyable finesse, guide le lecteur à travers les recoins les plus sombres de son imagination sans jamais forcer le trait.

Il faut peu de choses à l’auteure pour instaurer une atmosphère particulière : une branche qui craque, un reflet argenté à la surface d’un lac… Il suffit de fermer les yeux pour se plonger dans cet univers sans repères et s’y perdre avec délice.

D’obscures forces venues  du fond des âges se mettent  en marche

Conte écolo, roman initiatique et récit fantastique mâtiné de surnaturel, Éden est une expérience littéraire unique, qui mélange harmonieusement des thématiques que l’on croyait éloignées.

Tout est lié, tout est un, c’est l’un des plus beaux enseignements de cet envoûtant Éden, le grand choc de cette rentrée littéraire. Éden, par Monica Sabolo, Gallimard, 275 pages, 19,50 €.

Rémi Bonnet

Le Syndicat intercommunal de la vallée de l’Yèvre au chevet des marais de Bourges

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«On a relevé un débit d’eau égal à zéro à Savigny-en-Septaine. Certaines portions de l’Yèvre sont à sec », constate Jérémy Jolivet, du Syndicat intercommunal de la vallée de l’Yèvre (Sivy).  La rivière, qui alimente les marais, n’est plus aussi bien alimentée.

La faute aux infiltrations et aux fuites qui ont été identifiées le long de ses berges. Depuis un an, une étude est en cours pour déterminer les problèmes et les solutions à apporter à la portion de l’Yèvre au niveau des marais de Bourges.Deux masses d’eau

« Les marais du haut et ceux du bas n’ont pas du tout le même fonctionnement : ce sont des masses d’eau déconnectées.»

« Il y a toute une histoire en amont de cette rivière », ajoute Jérémy Jolivet. Car c’est l’histoire qui fait la richesse des marais : un patrimoine d’ouvrages anciens, de digues, de moulins, qui façonnent les berges et confèrent au lieu sa morphologie particulière.

« À l’heure actuelle, s’il reste de l’eau dans les marais du haut, c’est grâce au barrage des Quatre-Pelles (situé à l’extrémité nord-ouest des marais, NDLR). Car ils ne sont plus alimentés par l’amont. »Le contexte hydrogéologique des marais est particulier. « Les marais du haut et ceux du bas n’ont pas du tout le même fonctionnement : ce sont des masses d’eau déconnectées. »

Les marais du haut sont d’ordinaire alimentés par une partie de l’Yèvre, déviée au niveau du Barrage D, un héritage du passé agricole de Saint- Germain-du-Puy, datant du XXe siècle. Les marais du bas quant à eux sont alimentés par la nappe qui accompagne la Voiselle et le grand canal de dessèchement.

« Si on devait remettre les ouvrages dans leur état initial, beaucoup de gens seraient mécontents : aujourd’hui, il faut prendre en compte les besoins des usagers et les concilier avec le côté écologique. »

« Sans un entretien régulier des berges et des ouvrages, on arrive à la situation actuelle, résume Jérémy Jolivet, carte en main. Les pertes sont bien identifiées, elles forment de petits ruisseaux qui sont des hauts lieux de biodiversité. » Il ajoute : « Si on devait remettre les ouvrages dans leur état initial, beaucoup de gens seraient mécontents : aujourd’hui, il faut prendre en compte quels sont les besoins des usagers et les concilier avec le côté écologique. »Fini les barrages de plus d’un mètre de haut qui empêchent la circulation des poissons et des sédiments. Il faut rétablir le fil d’eau et maintenir un courant, mais pas trop rapide. « Si le courant va trop vite, certaines espèces ne peuvent plus migrer à travers. Nous prenons cette donnée en compte dans nos scénarios de reconstruction », explique-t-il.

Le syndicat est là pour coordonner les actions à l’échelle du bassin versant de l’Yèvre, qui va bien au-delà des marais. Nous voulons prendre en compte les intérêts de chacun 

Des travaux qui peuvent coûter plusieurs centaines de milliers d’euros et qui feront, peut-être, dans quelques années, le cœur du programme d’intervention du Sivy, en partenariat avec l’Agence de l’eau et les riverains.

Des coulants à sec dans les marais de Bourges

« Les propriétaires des parcelles possèdent, également, les ouvrages. Ils sont responsables de leur entretien, et souvent, ils le font sans se préoccuper des conséquences en amont et en aval. Le syndicat est là pour coordonner les actions à l’échelle du bassin versant de l’Yèvre, qui va bien au-delà des marais. Nous voulons prendre en compte les intérêts de chacun », assure-t-il. 

Anne-Laure Thadée

Le syndicat expose régulièrement les avancées de ses études préliminaires sur son blog (www.vallee-yevre.com/blog) et lors de réunions d’information.La prochaine aura lieu au moulin de la Voiselle, le mercredi 18 septembre, à 14 heures. 

Benjamin Gardel

Comment occuper vos enfants ce mercredi et ce week-end dans le Cher ?

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Mercredi 11 septembreBourges

De cape et d'épée. De 12 h 30 à 13 heures, à l'Hôtel Lallemant : trente minutes pour découvrir une oeuvre des collections du musée. Rapières, flamberges, brettes et colichemardes... un échantillon d'armes de la Renaissance. Entrée : 3 € (habitants de Bourges) ; 4 € (extérieurs).

Lignières

Jeux de société. De 14 h 30 à 16 h 30, 2 rue du Docteur-Bonnet. Après-midi jeux de société pour les 11-17ans. Gratuit, sans inscription. Renseignements :  02.48.48.01.00

Nançay

Spectacle. À 15 heures, au Pôle des étoiles. Polaris, le sous-marin spatial et le mystère de la nuit polaire, un spectacle de planétarium qui parle des nuits polaires et du système solaire à travers un conte avec James le Manchot et l’ours Vladimir. Pour les plus de 8 ans.  Tous les mercredis, hors vacances scolaires. Sur réservation au 02.48.51.18.16.

Jeudi 12 septembreVierzon

Découverte de la forêt. Rendez-vous à 13 h 45, sur le parking du Sentier de la Salamandre (à l’intersection des routes de Vierzon à Neuvy et d’Orcay). Découverte forestière organisée par Gilles Quentin, en collaboration avec l’office de tourisme Activité tous publics (adultes, enfants, personnes en situation de handicap). Rendez-vous à 13 h 45 Durée prévisible : trois heures. Tarifs : 6 € ;  4.50 € (moins de 12 ans et personnes en situation de handicap). Renseignements : gilles-quentin@club-internet.fr ; 06.80.01.35.61.

Samedi 14 septembreLes Aix-d'Angillon

Jeu de piste. De 15 h 30 à 18 heures, à la bibliothèque municipale,5, rue de la République. Sur les pas d'un génie, avec la Buena Onda. Léonard de Vinci a caché ici son ultime trésor. Pour parvenir à le retrouver, ce sera toute une aventure à travers le temps et l'histoire.  Renseignements : 02.48.64.41.55 ou 02.48.64.29.50

Bourges

Initiation à la musique par ordinateur. De 10 à 12 heures, à la médiathèque, rue Edmond-Jongleux. Avec le puissant logiciel Cakewalk, découvrez comment créer et mixer vos morceaux avec des samples mais aussi la gamme des instruments virtuels de Kontakt. Aucun niveau musical n'est requis. A partir de 12 ans. Gratuit, sur inscription au 02.48.23.22.50.

Sieste littéraire. De 15 à 16 heures, à la bibliothèque des Gibjoncs, rue Jules-Bertaut. Le public, allongé(e) sur un transat, dans une pénombre reposante, écoutez trois bibliothécaires lire des textes d'auteurs, de style, d'inspiration, de pays différents...  Gratuit, sur inscription au 02.48.24.61.93.

Dimanche 15 septembreBourges

Mini-parc. Le monde des enfants. Mini-parc avec huit manèges : le Carrousel , les chaises volantes , le petit train , le bateau balançoire, le double bateau balançoire , le Discobolus, le Disco Dance , la roue enfantine... Et aussi trampolines , sulkies et kart à pédales , espace pour les petits, espace dédié aux enfants de 2 à 12 ans avec jeux et équipements gonflables, terrasse buvette sur un espace herboré et ombragé tout au bord du lac. Au Moulin du Porche, lac du Val d'Auron, de 14h30 à 19h30 tous les dimanches. Contact : 02.48.50.29.62 ou 06.42.43.07.70.

Samedi 14 et dimanche 15 septembreNançay

Pôle des étoiles. Plusieurs spectacles sont proposés ce week-end :

14 heures : Maya, l’autre ciel (à partir de 12 ans) . Astronomie et calendrier Maya.  15 heures : Lucia, le secret des étoiles filantes (à partir de 8 ans). La suite  des aventures de James et Vladimir, les héros du film d’animation Polaris, le sous marin spatial, et le mystère de la nuit polaire.  10 heures : L’Aveugle aux yeux d’étoiles (5-8 ans). Un film qui parle des étoiles filantes, du jour et de la nuit et du mouvement des planètes à travers un conte. 

Réservations obligatoires au 02.48.51.18.16.

Jusqu'à dimancheBourges

Les Nuits Lumière. Découvrez Bourges le soir à travers le parcours des Nuits Lumière. Jusqu'au 21 septembre, de 21h30 à minuit. Gratuit.

Comment occuper le temps libre des enfants à la rentrée dans le Cher ? [Nos idées]

Vierzon

Jeux gonflables. De 14 à 19 heures ce mercredi et ce week-end et de 16 à 19 heures ces jeudi et vendredi. Un mini parc d’attractions gonflables dans le parc des expositions, à l’extérieur, ave un château, une jungle et d'autres structures sur lesquelles on peut sauter, grimper, glisser... Pour enfants de 2 à 15 ans. Gratuit.

Un projet d'exposition consacré aux anciennes fonderies de Saint-Satur

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Cela fera cent ans, l’an prochain, que tout a commencé. En 1920 naissaient les fonderies de Saint-Satur, une entreprise qui a marqué la commune et contribué à son développement économique au cours du XXe siècle, mais dont l’aventure s’est terminée il y a dix ans, avec sa liquidation…

Pour marquer ce centenaire, l’association culturelle Amag’art entend mettre en valeur ce pan essentiel de l’histoire locale et lui consacrer une exposition.

« À travers cet événement, nous souhaitons faire revivre cette usine et la faire connaître, car ce fut le poumon de l’industrie de notre ville, de notre territoire, et même du territoire voisin, la Nièvre, estiment Élisabeth Gaëtan et Christian Carré, membres de l’association. Ces fonderies, c’est aussi l’histoire de tout un quartier, la Mivoie. »

« Cette usine est importante pour l’histoire, mais aussi d’un point de vue social. Beaucoup de monde y a travaillé ! »

Si la date précise du rendez-vous, prévu courant 2020, reste à fixer, l’équipe de l’association a déjà une idée précise du contenu. L’exposition sera constituée de vingt-cinq panneaux présentant des images du site tel qu’il est aujourd’hui, devenu depuis sa fermeture une vaste friche industrielle et auquel le photographe gordonien Pierre Mérat, membre d’Amag’art, a consacré un reportage.

Ce sera l’occasion, aussi, de mettre en lumière les hommes qui travaillèrent en ces lieux. Par le biais de leurs portraits, que compte réaliser le photographe, mais aussi à travers leurs paroles.

Un appel aux témoignages

L’association souhaite, en effet, renforcer les images par des mots et envisage de recueillir les témoignages d’anciens salariés. « Il s’agirait, par exemple, d’évoquer leur travail, leurs journées… » Amag’art lance donc un appel à ceux qui seraient prêts à parler, ainsi qu’à ceux qui auraient conservé des archives, photographies d’époque ou documents.

Les souvenirs des salariés serviront de matériau à l’exposition, mais aussi à une conférence qu’organisera le Liger-club du Sancerrois, partenaire de cet anniversaire, consacrée au passé industriel de Saint-Satur.

Présentée lors de la conférence, l’exposition devrait également être accrochée sur le site même des fonderies, avenue de Verdun. « Elle pourrait, aussi, être itinérante et mise à disposition des écoles, des collèges, des lycées, voire proposée au niveau départemental, prévoient les membres d’Amag’art. Cette usine est importante pour l’histoire, mais aussi d’un point de vue social. Beaucoup de monde y a travaillé ! »

Vincent Michel

Témoins. Les anciens des Fass qui souhaiteraient confier leur témoignage peuvent contacter l’association au 06.63.22.76.34 ou au 06.31.65.22.04.

Après deux incendies à Rezay et Aubigny-sur-Nère, le risque reste élevé dans le Cher

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Près de dix hectares de champs et un kilomètre de haie à Rezay (près de Lignières), ce mardi, aux alentours de 14 heures, au lieu-dit Angarants ; puis quatre hectares de sous-bois et un hectare d’herbe à 16 heures, à Aubigny-sur-Nère, au lieu-dit la Théau, toujours dans l’après-midi de mardi.

Nous avons besoin d’une pluie significative

Près de cinquante sapeurs-pompiers ont ainsi été mobilisés pour éteindre ces deux feux, dans le nord et le sud du Cher. Depuis plusieurs semaines, le département est placé en zone rouge, autrement dit en risque incendie fort.

Dix-huit hectares de chaume et de forêt brûlés dans l'incendie de Ménétréol-sur-Sauldre

Un risque présent depuis le début de l’été, selon le colonel Didier Marcaillou, directeur du Service départemental d’incendie et de secours du Cher (Sdis 18). Il perdure ce mercredi et ce sera encore le cas dans les prochains jours, « tant qu’il n’y aura pas de pluie ».

« Le matin, nous avons un peu de rosée qui apporte de la fraîcheur et de l’humidité, mais c’est insuffisant pour le reste de la journée. Nous avons besoin d’une pluie significative. Les passages pluvieux du week-end dernier sont insuffisants. »

L'octogénaire soupçonné d'avoir tué sa femme à Jouet-sur-l'Aubois examiné par un expert psychiatrique

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L’homme soupçonné d’avoir tué sa femme, le dimanche 8 septembre, à Jouet-sur-l’Aubois, devait être examiné, ce mardi, par un expert psychiatre. Présumé innocent, il avait été hospitalisé en psychiatrie, à Bourges, à la suite de son interpellation par les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Bourges.

Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte pour meurtre sur conjoint et confiée à la brigade de recherche de Bourges, l’homme aurait été pris d’une crise de démence. Dimanche, il semblait ne pas avoir toutes ses facultés.

Ce mardi soir, l’octogénaire soupçonné d’avoir tué son épouse, Mauricette Toudouri, n’avait pas encore pu être entendu par les enquêteurs. Le parquet de Bourges expliquait « attendre les conclusions » de l’expert psychiatrique. Ce dernier doit en effet qualifier le discernement du suspect au moment des faits.

Qualifier le discernement du suspect au moment des faits

« S’il s’avère que son discernement était aboli, c’est-à-dire que la personne n’avait plus la maîtrise d’elle-même, nous ne pouvons pas établir de responsabilité pénale, explique Joël Garrigue, procureur de la République de Bourges. Si son discernement était altéré, c’est-à-dire que la personne avait une maîtrise, mais pas totale, d’elle-même, elle reste poursuivable. Les juges devront cependant tenir compte de son état au moment du procès. »

L'octogénaire aurait tué sa femme, Mauricette Toudouri, dans leur maison de Jouet-sur-l'Aubois

Chose « assez rare », l’expert psychiatrique peut déterminer que la personne « a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à laquelle elle n’a pas pu résister », comme le précise l’article 122-2 du code pénal. Dans ce cas, elle n’est pas pénalement responsable.

Enfin, il peut également arriver que le suspect soit en possession de tous ses moyens au moment des faits mais que le passage à l’acte altère ensuite son comportement. Dans ce cas, il sera poursuivi comme tout un chacun.

Marion Lapeyre


Une fête pour inaugurer le nouvel espace de vie sociale de la MJC d'Asnières

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La Maison des jeunes et de la culture d’Asnières inaugurera son espace de vie sociale dimanche 15 septembre, de 10 à 16 heures. Baptisé Asnières en fête, l’événement donnera le ton de la rentrée de la MJC, très ouverte aux habitants et associations du quartier, bien au-delà de son activité d’accueil de loisirs pour enfants.

De nombreux exposants

Seront présents à l’intérieur et à l’extérieur : le comité des fêtes qui assurera la restauration, le comité de défense de La Poste, l’association des écoles, le Tourne-livres, ABC danse, Motif percussion, un atelier de guitare, l’association Solidarité anorexie boulimie 18, les clubs de twirling, basket, badminton, éducation canine.Les visiteurs pourront découvrir le nouvel aménagement de la grande pièce d’accueil, avec son coin détente et causette proche du bar, son pôle informatique avec deux ordinateurs (payés par la Caisse d’allocations familiales) destinés à rendre de nombreux services, son espace lecture, ses tables pour jouer et sa première exposition artistique de la saison, consacrée à la peinture abstraite de Thomas Robin.

Les habitants invités à partager leurs idées

Les habitants seront invités à partager leurs idées, leurs souhaits pour améliorer la vie du quartier, ce jour-là et tout au long de la saison. Une première équipe a déjà prévu une journée de nettoyage des sentes d’Asnières le samedi 26 octobre, à partir de 9 heures. Toute personne motivée peut se joindre à la réunion préparatoire jeudi 26 septembre à 19 heures.

La Maison des jeunes et de la culture d’Asnières a 49 ans

D’autres dates sont annoncées : initiation à la peinture abstraite le 19 septembre, jeux en famille le 5 octobre, récital de poésie le 11 octobre, brocante des enfants le 19 octobre, fête du Zéro déchet le 16 novembre, intervention de l’association Solidarité anorexie boulimie 18 les 21 septembre, 19 octobre et 9 novembre. 

Pratique : MJC, rue Pierre-et-Jane-Boiteau, 18000 Bourges. Ouverture du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Tél : 02.48.70.06.98 ; mjc.asnieres@outlook.fr ; www.mjcasnieres.com. Brochure explicative à disposition.

 

Denise Laugerat, « une mère exemplaire »

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Saint-Doulchard. Denise Laugerat « une mère exemplaire ». En présence de Madame Delagarde, présidente de l'Association départementale de la médaille de la famille française, et Guy Lagonotte, président de l'Union départementale des associations familiales, le maire, Daniel Bezard, entouré d'une partie de son équipe municipale, a remis samedi matin, à l'hôtel de ville, la médaille de la famille française à Denise Laugerat, mère de six enfants et grand-mère de cinq petits-enfants.

Cette distinction honore « les parents élevant ou ayant élevé au moins quatre enfants de nationalité française et qui ont manifesté une attention et un effort constant pour assumer leur rôle de parents dans les meilleures conditions morales et matérielles possibles. Vous êtes une mère exemplaire qui a inculqué à vos enfants des valeurs humaines », notait le maire.

Mal-être à l'hôpital : des pistes pour mieux articuler urgences et médecine de ville

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Un pacte de refondation des urgences de 750 millions d'euros sur trois ans, mais sans lits ni effectifs supplémentaires. Les mesures annoncées, lundi, par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, ne semblent pas avoir répondu aux attentes de la CGT qui prévoit de maintenir, ce mercredi 11 septembre, son action en appelant les salariés des établissements de santé publics et privé à une journée nationale de grève et d’actions (*).

Ce Pacte de refondation des urgences doit servir à désengorger les urgences en s’appuyant davantage sur la médecine de ville et en accélérant les prises en charge. La ministre a notamment évoqué la création d’une cinquantaine de nouvelles maisons de garde. Deux existent déjà dans le Cher, à Vierzon et à Bourges.

L’appui sur la médecine de ville passe également par les nouvelles Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Depuis lundi, trente médecins libéraux volontaires de la (CPTS) de Bourges s’organisent pour prendre en charge, en journée, des patients appelant le Centre 15 ou orientés par un médecin traitant pour des soins non programmés et non vitaux.

Le nombre de passages aux urgences  a doublé

Chaque jour, les urgences hospitalières de Bourges enregistrent 100 à 120 passages (38.000 sur l’année). Un nombre qui a plus que doublé depuis la création de ce service en 1994.

Et les problèmes de recrutement de personnels ne font qu’amplifier les difficultés organisationnelles. La moitié des postes de médecins urgentistes est toujours non pourvue et occupée par des médecins remplaçants.

Sur l’ensemble de l’établissement, 25 postes médicaux sont vacants sur 172. « Une pénurie qui touche désormais les professions paramédicales, explique Audrey Aulibert, directrice adjointe. Quinze postes d’infirmiers sont vacants. Mais les 523 postes d’aide-soignant et d’auxiliaires de puériculture sont pourvus», assure la direction.

Des personnels « épuisés, fatigués, maltraités. » C’est en ces termes alarmistes que la CGT du centre hospitalier Jacques-Coeur, à Bourges, a alerté, le 12 août dernier dans une lettre ouverte, la direction de l’hôpital. « Les urgences sont engorgées car il y a des suppressions de lits ».

« Jouer au Tetris avec les lits »

« Arrêts de travail en augmentation, départs de personnels, heures supplémentaires, RTT qui explosent, c’est du jamais vu à Bourges, s’inquiète la CGT. Les services tournent avec des intérimaires. Il est difficile de trouver des médecins mais il faut aussi essayer de les garder », tranche Armelle Paris.

« Nous pouvons avoir aussi bien une personne qui arrive avec les résultats de son analyse de sang et qui ne peut pas voir un médecin que d’autres qui font une embolie pulmonaire », témoigne cette infirmière urgentiste qui souhaite garder l’anonymat.

Les personnes âgées sont les plus perturbées par les allers et venues de visages inconnus. Il n’y a plus de repas distribués pour les personnes qui passent la nuit aux urgences. « Par contre, on n’oublie pas de facturer une nuit d’hospitalisation pour des personnes qui se retrouvent dans un couloir, sans pouvoir dormir vu qu’on passe notre temps à jouer au Tetris avec les lits », déplore cette l’infirmière.

Le matériel n’est pas non plus suffisant, évoque cette infirmière. Voilà pourquoi le mouvement de grève touche les deux tiers des infirmières assignées, selon elle. « Les urgences, c’est un puits sans fond. On n’a pas le temps d’aller aux toilettes. On a eu un rendez-vous avec la direction l’an dernier. Un an après, alors qu’on nous avait dit, “laissez-nous six mois", la situation est pire.  Une vingtaine d'agents sont partis à raison de deux-trois départs par mois. »

La direction de l’hôpital précise être « dans la phase de mise en œuvre des préconisations du cabinet de conseil Adopale » dans le cadre d’un audit lancé en juin pour améliorer l’organisation des urgences. Il s’agit notamment de mieux articuler urgences et services d’hospitalisation ou encore de mieux prendre en charge les personnes âgées non programmées, et de rénover et agrandir le service des urgences.

Thomas Migault

A Bourges, la CGT prévoit un rassemblement ce mercredi 11 septembre, à 10 heures à l'hôpital Jacques-Coeur et à 13 heures devant l'ancienne Maison de la Culture de Bourges.

Incendies dans le Cher, mobilisation aux urgences de Bourges... Les infos à savoir ce matin

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Dans le Cher

Deux incendies dans le Cher

Deux incendies se sont déclarés, hier après-midi, à Aubigny-sur-Nère et Rezay. Au total, 15 hectares de sous-bois, d’herbe et de champs ont brûlé. Le risque incendie reste encore « élevé » pour ce mercredi et les jours à venir.

Mobilisation aux urgences de Bourges ce mercredi

Alors que la ministre de la Santé a annoncé 12 mesures pour tenter de répondre à la crise des urgences, la CGT maintient sa mobilisation nationale ce mercredi dans le secteur hospitalier. Un rassemblement dans le hall de l’hôpital Jacques-Cœur est prévu à 10 heures, puis à 13 heures devant l’ancienne Maison de la Culture de Bourges.

Gérard Larcher à Bourges ce mercredi

A l’occasion d’un conseil de questure décentralisé à Bourges, le président du Sénat vient échanger à Bourges avec les élus du département. Deux thématiques retenues pour cette journée orchestrée par le sénateur et premier questeur Rémy Pointereau : décentralisation et ruralité.

Grand succès pour les Nuits Lumière nouvelle formule

Avec un nombre de spectateurs ayant plus que triplé, les Nuits Lumière 2019 – qui se poursuivent jusqu’au 21 septembre à Bourges – ont fait oublier une édition précédente décevante. Du 28 juin jusqu’à fin août, selon les comptages de la ville, 130.000 visiteurs sont partis à la découverte des nouvelles scénographies numériques projetées sur les trésors du patrimoine berruyer.

France/Monde

La composition de la Commission européenne est connue

La nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté ce mardi les 27 nouveaux visages de l'éxécutif européen, 13 femmes et 14 hommes.

Donald Trump limoge son conseiller à la sécurité nationale

Le président Donald Trump a annoncé, mardi 10 septembre, le limogeage de John Bolton, son conseiller à la sécurité nationale, en raison de divergences sur des dossiers majeurs comme l’Iran, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Les iPhone 11 annoncés pendant la keynote d'Apple

Le constructeur a fait ses traditionnelles annonces de septembre, dans lesquelles il a dévoilé sa prochaine génération d’iPhone 11. Apple a aussi donné les détails du lancement d’Apple Arcade et d’Apple TV +, ses nouveaux services de streaming.

Présent à Bourges aujourd'hui, Gérard Larcher assure vouloir « participer de manière active à la réouverture d'un espace politique »

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Au lendemain de la déroute des élections européennes qui a laissé la droite dans un champ de ruines, Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat est à l’initiative, défendant une reconstruction « d'un espace politique à droite et au centre, un espace qui part des territoires », avec « le local qui inspire le national ». Entretien.

 

Les deux premières années du quinquennat ont été marquées par des tensions fortes entre collectivités et exécutif. Dans les  colonnes du Berry républicain en octobre dernier, vous évoquiez votre volonté d'incarner un pont entre les deux. Le lien s'est-il retissé? 

2018 a été une annus horribilis dans la relation entre collectivités et exécutif. J'ai parfaitement compris la réaction des collectivités qui portait le témoignage de l'échec de la Conférence nationale des territoires, dont je trouvais qu'elle pouvait être une bonne idée. On a terminé cette Conférence nationale sans les représentants des maires, sans les représentants des départements, sans les représentants de régions ! Pour parler collectivités territoriales, c'était un peu court.

Depuis, il s'est passé beaucoup de choses. On est passé de « balance ton maire » à un appel de parlementaires à soutenir les maires. Entre les deux a eu lieu la crise de la révolte des ronds-points. Les maires ont été des formidables piliers de la République à ce moment-là. L'exécutif  a bien ressenti que les 35.000 communes de ce pays, de la plus petite à la plus grande, étaient des piliers de la République.

Sur la question du statut des élus, nous allons entamer l'ouverture de la session ordinaire début octobre avec le texte « Engagement et proximité », qui reprend à 80% ce que nous avions voté en juin 2018 au Sénat. S'ajoutera un volet qui est le fruit d'un rapport du Sénat de Jean-Marie Bockel et de ses rapporteurs Mathieu Darnaud et Marie-Françoise Pérol-Dumont : « faciliter l'exercice des mandats locaux : enjeux et perspectives ». Nous allons aborder la question du statut des élus, du statut social, de la formation, de la responsabilité, mais aussi la question indemnitaire. Nous aurons aussi le dossier lié aux violences faites aux élus.

 

Texte duDans le Cher, les maires inquiets des risques d'agressions dans le cadre de leurs fonctions lien

Après le décès accidentel du maire de Signes, cet été, la commission des lois du Sénat a en effet lancé une consultation des maires sur les menaces et les agressions auxquelles ils sont confrontés. Où en est-on?

Nous avons recueillis à ce jour près de 3.500 réponses. Les maires ont encore toute la semaine pour répondre. Beaucoup d'élus m'ont par ailleurs écrit directement, donnant parfois des exemples, photos à l'appui, assez étonnants. Cela rejoint des observations sur la société violente, vis-à-vis des sapeurs pompiers notamment. Un groupe travaille sur ce sujet au Sénat. 

 

Conférence de presse de rentrée parlementaire de Gérard Larcher.  

Un sujet majeur sera au cœur du projet de loi de finances 2020 : celui de la fiscalité locale, autour de la compensation de la suppression de la taxe d'habitation. 

C'est un sujet que l'on va retrouver chez les maires et dans les conseils départementaux. Depuis la création de Territoires unis, qui rassemble depuis un an les grandes associations transpolitiques, il est  très difficile pour les uns et les autres de jouer les uns contre les autres. Le sujet qui est posé est bien de savoir par quoi on remplace la taxe d'habitation pour les communes. Tout commence là. L'exécutif revient à un scénario présenté il y a un peu plus d'un an : le foncier bâti dans son ensemble va être affecté au bloc communal et complété si nécessaire par une part de TVA. Et la part départementale va être remplacée par de la TVA. Mais cela conduit à ce qu'il n'y ait plus aucun levier fiscal pour les  conseils départementaux. Et c'est un problème. L'association des maires de France reste pour sa part sur une proposition d 'un mécanisme de dégrèvement qui serait préalable d'une vraie étude de transition sur la refonte de la fiscalité locale. 

 

Sur la question de la réforme des institutions, la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, exige un accord « préalable » avec le Sénat avant d’inscrire le texte au Parlement. Est-ce acceptable pour le président du Sénat que vous êtes? Quels seront les points de vigilance?

Le Sénat est prêt, disponible, pour la réforme des institutions. Nous avons deux points de vigilance : le premier est de garder de la proximité, de la représentativité. Il n'est pas acceptable pour nous qu'il y ait plus de vingt départements ou collectivités territoriales qui ait un seul député ou un seul sénateur. Nous aboutissons à une différence de vingt sénateurs avec ce que l'exécutif propose. Qui peut croire que la réforme puisse échouer pour une différence de vingt sénateurs ?  

Le deuxième point de vigilance est un point constitutionnel : le renouvellement par moitié du Sénat. Un renouvellement généralisé en 2021 n'est, là encore, pas acceptable. A quoi servirait de réformer la constitution si ce n'est pas pour que la démocratie fonctionne mieux et que le pays puisse affronter les périodes difficiles avec une certaine stabilité?

Dire qu'il y a un accord sur tout avant le débat, c'est méconnaître le Parlement. Au Sénat, j'ai cette formule : « jamais oui par discipline, jamais non par dogmatisme ». Le Sénat est un espace de liberté avec des femmes et des hommes libres.

 

Conférence de presse de rentrée parlementaire de Gérard Larcher.  

Nous ne pouvons nous satisfaire d'un système binaire comme nous l'avons vécu lors des élections européennes. Au fond, il n'y aurait que le choix entre La République en marche et le Rassemblement national. Je crois que c'est dangereux pour la démocratie.

Après la défaite des européennes, sur quelles bases la droite peut-elle se reconstruire et quel rôle entendez-vous jouer dans cette entreprise?

J'ai pris l'initiative, au-dessus des familles politiques et pas contre elles, de réunir en conventions, sur des thèmes, les élus, mais simplement les élus, de la droite et du centre. Car je pense que nous ne pouvons pas nous satisfaire d'un système binaire comme nous l'avons vécu aux européennes. Au fond, il n'y aurait que le choix entre La République en marche et le Rassemblement national. Je crois que c'est dangereux pour la démocratie.

Ces conventions s'achèveront le 10 octobre, après onze rendez-vous dans les régions. Ce lundi, j'étais dans les Pays de la Loire, et je serai dans la région Centre-Val de Loire, à Saint-Cyr-sur-Loire, le 1er octobre, autour du thème de la désertification médicale. Nous avons choisi de partir des réalités de la proximité. Le système politique où tout part d'en haut - et cela n'a pas commencé en juin 2017 - ne marche plus.

Le 10 octobre, nous proposerons les conclusions des onze réunions. D'ici là, je serai jeudi en Ile-de-France sur le thème des quartiers en difficulté, puis en Auvergne-Rhône-Alpes sur la question du handicap. Je poursuivrai en Nouvelle-Aquitaine autour du thème de la démocratie locale  et de la décentralisation. Puis j'irai dans le Grand Est pour parler des collectivités et de l'Europe. Tous ces sujets me conduisent à participer de manière active à la réouverture d'un espace politique.  

De l'autre côté, il y a la reconstruction de la famille politique à laquelle j'appartiens, qui commence d'abord par l'élection d'un président, puis la construction d'un projet, des perspectives, des alliances. Je participerai à cette reconstruction là. 

 

Etes-vous le premier opposant à Emmanuel Macron aujourd'hui ? 

Je préside une institution. Celle-ci est la seule qui ne procède pas de l'élection présidentielle. Nous représentons un corps électoral issu des collectivités territoriales et qui n'est pas la réplique sismique de l'élection présidentielle. On a adopté 70% des textes ensemble avec l'Assemblée nationale après les avoir amendés. Sur un certain nombre de sujets, nous sommes différents. 

 

Christian Jacob, chef des députés Les Républicains et candidat à la présidence du parti, a exclu toute alliance avec La République en marche pour les municipales de mars 2020. L'excluez-vous également ?

L'élection municipale est d'une nature un peu particulière. Je considère que c'est de la responsabilité des têtes de listes, avec les valeurs qu'elles portent, de construire le mieux possible pour sa collectivité. Cela n'exclut pas l'ouverture des uns et vers les autres autour d'un projet, autour d'un territoire, en utilisant les meilleures compétences d'un territoire.

Propos recueillis par Valérie Mazerolle

"Un film sur deux célibataires à l’heure des réseaux sociaux" : Cédric Klapisch de retour au cinéma avec "Deux Moi"

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Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de faire Deux Moi ?

J’avais envie de faire un portrait du Paris d’aujourd’hui. Paris a beaucoup changé et ça faisait longtemps que je n’avais pas filmé ma ville. Et puis je voulais faire un film simple, pas un film choral. Un film sur deux célibataires à l’heure des réseaux sociaux. Voir si cela change quelque chose. Est-ce que l’usage d’internet et des réseaux sociaux fabrique du lien social  ? Est-ce que la solitude est toujours la même qu’à l’époque de Chacun cherche son chat ? Alors que le constat le plus apparent dans les médias est de penser que nous vivons dans une période de tensions, de dépressions, de haine et de conflits apparents. J’ai senti que justement dans ce genre de période il fallait parler du besoin d’amour. Pourquoi même quand tout va mal, il reste toujours cette envie profonde de rencontre et cette « force d’attraction » ? Quand on parle de deux individus isolés dans une grande ville, directement il y a un suspense, vont-ils rencontrer quelqu’un  ? Vont-ils se rencontrer ? 

Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de retravailler avec Ana Girardot et François Civil juste après Ce qui nous lie ?

Deux Moi a vraiment été écrit pour eux. Rémy, je n’étais pas sûr au départ que ce soit pour François, qui a un côté solaire et bien portant qui me faisait me poser des questions quant au côté dépressif du personnage. Et puis, à un moment, en repensant à ce qu’on avait vécu ensemble et au travail que je l’avais vu faire sur le précédent film, je me suis dit  : «  N’hésite pas ! ». Pour Mélanie, je n’ai jamais envisagé quelqu’un d’autre qu’Ana. La complicité qu’on peut avoir avec un acteur, pour moi c’est le moteur d’un film. C’est ce qu’il y a eu avec Romain [Duris] pendant des années. Il ne s’agit pas de la personne, mais de la relation avec la personne et quand la relation est au bon endroit, ça vaut plus que tout et c’est cela qu’on filme. On ne filme pas une personne, on filme un rapport. 

On espère beaucoup qu'ils tombent amoureux !

Oui et c’est ça qui est fou. Très franchement, je ne savais pas au scénario siCédric Klapisch retrouve Ana Girardot et François Civil, ses interprètes de Ce qui nous lie. Photo DRça allait marcher. Mais une fois le montage terminé, j’ai bien vu que tout le monde réagit fortement au moment où Rémy et Mélanie se touchent et se prennent dans les bras l’un de l’autre… Il y a un niveau d’attente de ce moment chez les spectateurs qui est assez impressionnant ! 

L'histoire. Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu’il peine à faire une rencontre. Tous les deux victimes de cette solitude des grandes villes, à l’époque hyper connectée où l’on pense pourtant que se rencontrer devrait être plus simple… Deux individus, deux parcours. Sans le savoir, ils empruntent deux routes qui les mèneront dans une même direction… celle d’une histoire d’amour ?

 

Une grange détruite par le feu, interpellations pour du cannabis... les derniers faits divers

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Une grange détruite par le feu

Un incendie a détruit une grange en pierre de 120 mètres carrés, hier matin, à Saint-Saturnin, dans le sud du Cher, au lieu-dit Vinabineau. Une quinzaine de sapeurs-pompiers de Châteaumeillant, Saint-Amand et du Châtelet sont intervenus pour éteindre ce feu dont l’origine serait accidentelle.

Deux hommes interpellés avec du cannabis

Deux hommes ont été interpellés en possession de produits stupéfiants, lundi, à Vierzon et à Bourges. Le premier, âgé de 19 ans, a été contrôlé par la police de Vierzon lors d’une surveillance de squat, dans la rue George-Sand, aux alentours de midi.

Le jeune homme détenait 91 grammes de cannabis ainsi que le matériel nécessaire à sa revente. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Vierzon tandis qu’une perquisition de son domicile a été ordonnée. Rien de suspect n’a été trouvé. Le jeune sera convoqué devant le délégué du procureur de la République de Bourges.

À Bourges, ce sont 18 grammes de résine de cannabis qui ont été trouvés par les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) de Bourges sur un homme de 37 ans, rue du Pré-Doulet, lors d’une opération de sécurisation du secteur du Prado, peu après 19 heures. La perquisition de son domicile n’a rien révélé de suspect. Placé en garde à vue, il a écopé d’un rappel à la loi.

L'octogénaire soupçonné d'avoir tué sa femme à Jouet-sur-l'Aubois examiné par un expert psychiatrique

L’octogénaire soupçonné d’avoir tué sa femme en la frappant avec un outil de bûcheronnage dimanche, à Jouet-sur-l’Aubois, devait être examiné hier par un expert psychiatre.

L’homme, présumé innocent, avait été hospitalisé en psychiatrie, à Bourges, à la suite de son interpellation par les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Bourges. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait été pris d’une crise de démence. Dimanche, il semblait ne pas avoir toutes ses facultés.

Hier soir, l’octogénaire soupçonné d’avoir tué son épouse, Mauricette Toudouri, n’avait pas encore pu être entendu par les enquêteurs. Le parquet de Bourges expliquait « attendre les conclusions » de l’expert psychiatrique.


Le patron historique du restaurant italien Pizz'Alberto à Bourges rend son tablier

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Une dernière fois, Alberto Diotaiuti a allumé son four, manié la pelle et envoyé les pizzas en salle. Samedi, le pizzaïolo historique du centre-ville a tiré sa révérence après trente années passées dans son restaurant de la rue Viala, cet établissement qu’il a créé et auquel il a donné son prénom. Pizz’Alberto ? « C’est mon bébé. Je lui ai tout donné. Du temps et de l’énergie, de la première à la dernière pizza. Ce métier est magnifique et la plus belle des récompenses reste le sourire des clients quand ils partent et reviennent. Mais mon corps me rappelle à l’ordre. Trente ans de pizzeria, ça laisse des traces. »

Quand Alberto Diotaiuti évoquait déjà sa volonté de raccrocher

Il y a deux ans et demi, Alberto Diotaiuti parlait déjà de sa volonté de raccrocher le tablier, mais se voulait « lucide » : « Peut-être que je serais encore devant le four dans cinq ans… » L’heure de tourner la page a sonné plus tôt que ne l’espérait le Napolitain, arrivé à Bourges en 1985 pour donner un coup de main à un ami dans une pizzeria rue Littré, avant de s’émanciper dans un restaurant rue Bourbonnoux, pour enfin donner naissance à Pizz’Alberto en 1989. « Quand on regarde en arrière, c’est une sacrée aventure. » Une aventure qui, pour le restaurant Pizz’Alberto, se poursuit donc sans son créateur, mais toujours avec son nom.Alberto est fatigué mais fier d'avoir réussi à transmettre son bébé à Mustapha Amelladi, un homme qui connaît bien la maison. Photo d'archives Stéphanie Para.

Un homme de la maison prend la suite

Le témoin et les secrets de fabrique d’une pâte à pizza parmi les plus cotées de Bourges ont été transmis à un homme de la maison : Mustapha Amelladi, 22 ans de Pizz’Alberto en tant que cuisinier. « C’est un changement dans la continuité. Je n’ai pas hésité une seconde à reprendre ce beau resto et son personnel », lance-t-il. Dès ce jeudi, un nouveau chapitre s’écrira pour Pizz’Alberto. « Rien que d’en parler, j’ai la boule au ventre. Mais je suis fier d’avoir réussi à confier ce qui représente une part importante de ma vie à mon cuisinier, la personne sans doute la mieux placée pour prendre la suite », glisse Alberto, 52 ans, pour qui une nouvelle vie commence. De quoi sera-t-elle faite ? « Je suis incapable de le dire. Le corps et la tête doivent d’abord se reposer. » Comme une bonne pâte…

Benjamin Gardel

benjamin.gardel@centrefrance.com

Ces trois concept-stores de Bourges qui réinventent le commerce

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Un concept store, comme son nom l’indique, est un magasin qui présente un concept bien à lui. Histoire de séduire davantage de clients différents, de se démarquer toujours plus avec des exclusivités, et d'avoir un magasin qui colle à sa personnalité.

Madame Paradis, du neuf, du chiné, du changement

Madame Paradis, au 71 de la rue Mirebeau, est le petit dernier des concept stores de Bourges qui a ouvert la semaine dernière. Passionnée de décorations et d’objets chinés, Amandine Paradis a rigoureusement sélectionné des produits neufs et d’occasion que les Berruyers sont certains de ne pas trouver ailleurs. Ici, les jouets en bois pour enfants à prix accessibles côtoient des vases de designer, des fauteuils de seconde main et de la maroquinerie made in France. Elle peut ainsi séduire différents types de clients (parents, passionnés de déco...). Attention, « les rayons seront renouvelés très souvent, j’ai peu de stock », annonce la jeune femme.

Madame Paradis.

Maison Craft, le plus ancien concept store

Maison Craft, 12 rue Émile-Zola, est le plus ancien concept store de Bourges (né en 2014). « Le concept est né il y a quinze ans à Paris (elle a travaillé chez Merci,  un des pionniers à la capitale), cela faisait longtemps que je voulais ouvrir ma boutique avec un vrai parti pris », avoue Marie Bernardin, la gérante, qui a voulu se démarquer en s'adressant à différents types de clients. Elle propose de la papeterie et des objets de la maison essentiellement de marque européenne. Parmi ses dernières nouveautés : des bougies danoises qui ne coulent pas et des coussins fabriqués en Allemagne. Ce qui se vend comme des petits pains ? Les affiches Les Petits Yéyés, dessinées par une Berruyère.

Praline et Panda, plusieurs métiers, un seul local

Neuf mois après l'ouverture du salon de tatouage, coffee-shop et galerie d’art Praline et Panda, Pauline Guilloux et Guillaume Grosset-Granche sont aux anges au 23-25 rue Mirebeau. Toutes les activités fonctionnent à plein tube. Les deux tatoueurs ne savent plus quand caler des rendez-vous. Une pâtissière (Céline de Ti'Lily... Sur le Biscuit) s’apprête à fournir du « fait maison » avec les boissons chaudes qui sont déjà bien appréciés par les enfants, habitants, travailleurs... Tandis que les œuvres de trois artistes locaux (@fiish_stencil ; @carole_tridon et Nick) décorent actuellement les murs. Sans oublier le mur éphémère, qui vient de changer cet été grâce au coup de patte de @fiish_stencil. 

Praline et Panda.

Seul le mobilier, qui au départ, pouvait être acheté par le passant, ne l’est plus : le couple ne trouve plus le temps d’en racheter d’autres. Et ils avouent : « Les meubles font aussi partie de l’identité du concept store. On s’y est attaché ! » 

Côté nouveautés, les brunchs, des concerts de temps en temps organisés (c'était le cas au Printemps de Bourges et à la fête de la musique), une terrasse installée, un troisième stand up prévu le 11 octobre à 19h30 avec Lapin et trois autres artistes, une bière Praline et Panda qui sera présentée en partenariat avec la brasserie Boss, des ateliers parents-enfants et peinture sur céramique à venir en plus de l'atelier tricot du mardi...

Praline et Panda.

Christelle Marilleau.

Foire-expo : des spécialités du Nord à la Ch'tite baraque et au restaurant du Village

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« C’est une bonne surprise ! » Le week-end dernier, devant la Ch’tite baraque, une longue queue s’est formée pour se régaler de tarte au Maroilles, de fricadelles, frites et autres spécialités du Nord.

Michel Odye, qui a créé ce food truck en février dernier, avec Fabrice Jacquet, a même dû confectionner de nouvelles tartes odorantes durant les nuits.

La fricadelle, célèbre saucisse du Nord dont la recette reste secrète, et des frites belges

Originaire de Douai (Nord), cet ancien responsable de rayons en grande surface réside depuis huit ans à Bourges. Les Berrichons ont déjà eu l’occasion de croiser sa remorque, en différents lieux. « J’ai voulu créer quelque chose qui évoque une caravane selon la tradition » explique le cuisinier. Il travaille des produits du Nord et précise que « les frites sont belges, des Bintje » !

Quant à la fricadelle, la célèbre saucisse du Nord dont la recette reste secrète, il la sert en sandwich, rebaptisé « ch’ti », avec des sauces spéciales, dont une maison, au bleu, qui accompagne particulièrement le ch’ti jambon et maroilles. Bœuf, poulet ou porc, les visiteurs de la foire ont le choix. « Tout à moins de 10 euros ! »

Ces premiers jours, le welsh a eu un beau succès

La Ch’tite baraque complète bien l’offre restaurant du Village du Nord, tenu par l’équipe du Jaurès, la brasserie de la route de Tours. « C’est délicieux ce qu’il fait ! » commente le patron, Jean Rodrigues. Il a été sollicité par la société Jeanne et Louis productions, avec laquelle il a travaillé durant deux mois pour élaborer des recettes spéciales. « On vient ici pour découvrir, explique le restaurateur. Ces premiers jours, le welsh a eu un beau succès. Les gens disent que ça rappelle la fondue savoyarde ! »

Outre ce pain de mie garni de jambon blanc et sauce Maroilles, la carte propose de la carbonade flamande et bien sûr, les incontournables moules frites !

Véronique Pétreau

Pratique

Structures gonflables. Mini-parc d’attractions gonflables, pour enfants de 2 ans à 15 ans. Ce mercredi, de 14 heures à 19 heures (gratuit). Horaires. Ouvert tous les jours, de 10 heures à 20 heures, jusqu'au 15 septembre. Entrée libre. Les restaurants et bars restent ouverts tous les soirs jusqu’à 23 heures avec un accès spécifique.

 

Enquête sur la mort de Steve Maia Caniço, livre de Tariq Ramadan, plateforme vidéo d'Apple... Les cinq infos du Midi pile

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Le président du Sénat Gérard Larcher à Bourges

Au lendemain de la déroute des élections européennes qui a laissé la droite dans un champ de ruines, Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat est à l’initiative, défendant une reconstruction « d'un espace politique à droite et au centre, un espace qui part des territoires », avec « le local qui inspire le national ».

Mort de Steve à Nantes : son téléphone "bornait" au moment de l'intervention policière

Le téléphone de Steve Maia Caniço "bornait", c'est-à-dire qu'il fonctionnait encore, au moment de l'intervention policière lors de la Fête de la musique à Nantes, a appris franceinfo. Ce nouvel élément a été obtenu grâce à l’exploitation de la téléphonie sur réquisition judiciaire.

Apple à fond dans la bataille des plateformes vidéo avec des prix cassés

Les nouveaux iPhones, meilleurs et moins chers qu'avant, ne créent plus la surprise : cette année, la star de la rentrée d'Apple, c'est sa plateforme de streaming vidéo Apple TV+, qui sortira le 1er novembre, quinze jours avant Disney+, à un prix cassé.

La justice autorise la sortie du livre de Tariq Ramadan avec le nom d'une de ses accusatrices

La justice a autorisé la sortie mercredi d'un livre de l'islamologue suisse Tariq Ramadan, contre la volonté d'une des femmes qui l'accuse de viol et qui dénonçait la mention de son vrai nom dans l'ouvrage, a appris mardi l'AFP de sources concordantes.

Donald Trump limoge John Bolton, son conseiller va-t-en-guerre

Exit John Bolton et sa célèbre moustache : le président américain Donald Trump a annoncé mardi le limogeage de son conseiller à la sécurité nationale avec lequel il était en désaccord sur plusieurs dossiers brûlants, de l'Iran à la Corée du Nord en passant par l'Afghanistan.

Emploi, écologie, scolarité... Comment va la France ?

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"Le modèle de l'égalité des chances à la française se combine aujourd'hui avec une compétition permanente où chacun doit être le meilleur [...] ce qui impacte la cohésion sociale", relève le Conseil économique, sociale et environnementale (CESE) dan son rapport annuel sur l'état de la France.

"Le constat sur les failles affectant la société française n’est pas nouveau. Le contexte social actuel est inédit", mentionne l'assemblée constitutionnelle française composée de représentants sociaux.

LE CESE note que "l'impression de décrochage prédomine chez les classes modestes". Un chiffre vient l'illustrer : le logement représente 61% des revenus disponibles pour les ménages pauvres contre 32% pour les ménages les plus aisés.

Emploi : un mieux à tempérer

65,4% des Français en âge de travailler (de 15 à 64 ans) disposaient d'un emploi en 2018.  Ce taux – supérieur de 7 points pour les hommes –  est en hausse depuis trois ans, mais il reste 3 points en dessous de la moyenne européenne. Chez les jeunes, le taux d'emploi est constant et inférieur à 30%.

— CESE (@lecese) September 11, 2019

Le CESE indique que la hausse constatée depuis trois ans n'a pas "pour origine la lutte contre le chômage mais le report de l'âge de la retraite". Il insiste aussi sur la prolifération des contrats à durée déterminée : 88% des nouvelles embauches se font en CCD et parmi elles,  87% des contrats ne dépassent pas un mois. 

Scolarité : bons et mauvais points

Bonne nouvelle : le taux de décrochage scolaire est à la baisse en France, aux alentours de 8,5% soit deux points de moins qu'au niveau européen.

Mauvaise nouvelle :  80.000 jeunes quittent le système scolaire chaque année.

Nouveauté, cette année, dans le projet de loi de "L'école de la confiance", un amendement vise à l'obligation de formation pour les 16 à 18 ans. "Il peut permettre de réduire significativement le décrochage scolaire sous réserve de coordination locale et d'une formation qualifiée pour s'insérer professionnellement", estime le CESE.

— CESE (@lecese) September 11, 2019

 

Espérance de vie supérieure, bonne santé moyenne

Si l'espérance de vie à la naissance situe la France en haut de l'échelle, l'indicateur de vie en bonne santé est dans la moyenne des pays européens. Les conditions socio-économiques, l'environnement le mode de vie expliquent cet écart, souligne le CESE. Il préconise un suivi annuel de cet indicateur qui mesure la capacité de vivre sans altération physique.

CO2 : peut beaucoup mieux faire

L'empreinte carbone s'élevait en France à 11,2 tonnes par habitant en 2017. Depuis quatre ans, cette mesure des émissions de gaz à effets de serre ne cesse d'augmenter alors que, selon la stratégie nationale "'bas carbone", elle devrait atteindre 2 tonnes par habitant en 2050.

— CESE (@lecese) September 11, 2019

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