« J'étais complètement paumée au début. Puis, petit à petit, je me suis laissée porter par le jeu. Il y avait beaucoup de suspects et l'équipe était assez grande, ce n'était pas évident. » C'était la première fois que Sophie participait, vendredi soir, à la murder night organisée par la maison des sancerre.
Au cours de cette soirée placée sous le signe du crime, plus de soixante enquêteurs se sont attachés à retrouver le coupable du meurtre de José Zaunier, un ouvrier viticole retrouvé mort dans le jardin de la maison Farnault. Interviews des suspects et ateliers dégustation pour récupérer des indices se sont succédé jusqu'au moment du verdict final qui en a surpris plus d'un : tous les suspects avaient participé au crime.
« Ca va très, très vite »
« C'était très, très bien. Au début, c'est dur de se mettre dans le jeu mais après, on est à fond. Les suspects jouent très bien. On les connaît dans la vie de tous les jours et là, ils jouent bien la comédie, même devant nous », déclarait Sylvie. « Le temps de comprendre qui est qui, ça va très, très vite, on se mélange les pinceaux », poursuivait Véronique.
Si certains participants avaient endossé leur habit de Sherlock Holmes pour la première fois, d'autres étaient des habitués de la scène du crime comme l'expliquait Claudine : « J'ai fait la murder night plusieurs fois. Au départ, je suis venue à reculons. Et maintenant, je n'en repartirai pas, j'en referai une dans la foulée ! Les histoires sont complètement différentes d'année en année. On se demande où ils vont chercher tout ça. »
Mission réussie donc pour la maison des sancerre qui souhaite créer des animations autour du vignoble. « C'est une approche originale pour parler du thème du vin. Et puis, il y a un petit coup à boire à la fin, c'est sympa », confirmaient Emmanuel, venu de Paris et Florent, de Vierzon.
