Lors du conseil municipal qui s'est tenu jeudi soir, Michel Autissier, maire d'Aubigny, a évoqué le dossier de sécurisation de la RD 940 (lire nos éditions des 9, 21 et 28 novembre).
« Je souhaite revenir de manière précise, chronologique et dépassionnée sur le dossier de sécurisation de la RD 940 dans sa portion monument – Pont de pierre. La survenue d'un nouvel accident début novembre concernant notre curé paraît avoir réactivé un dossier qui en fait n'a jamais été refermé. Ce tronçon accidentogène avait justifié une relance après le décès de Bernadette Pardieu en juin 2011 », rappelle-t-il.
« Une étude du conseil général préconisait alors un ensemble d'améliorations parmi lesquelles figuraient la création de sept passages piétons annoncés par panneaux et spots lumineux, la mise à plat de certains arbustes, la modification des lignes de bordure, un barriérage et la création d'un plateau surélevé. » La plupart de ces mesures ont été renforcées « par une demande complémentaire de mon prédécesseur ( Yves Fromion, NDLR) en date du 18 octobre 2011 qui demandait l'abattage de quatre platanes, l'élargissement des passages piétons, le renforcement de la signalisation et l'implantation d'un giratoire sur le Mail -Guichard en regard de la rue de la Tour. À cette époque, les plateaux surélevés ont été abandonnés en raison du coût induit et des nuisances sonores ou mécaniques éventuelles. »
Un projet présenté en juin dernierQuand Michel Autissier a pris ses fonctions de maire, en novembre 2012, il a « relancé le conseil général sur le dossier du rond-point » qui lui a certifié « y travailler ».
« En juin 2013, nous avons eu une réunion de travail sur ce chapitre qui nous présentait alors quatre versions possibles dont une seule paraissait recevable. L'étude des réseaux, trottoirs et éclairage reste à notre charge et son coût est évalué, à ce jour, aux alentours de 400.000 euros, pour la commune, sur un coût total de 750.000 euros. »
Un rendez-vous de travail sur les dossiers du carrefour Sud s'est tenu mercredi 4 novembre. « Il nous a été confirmé que la législation sur les voiries, fussent-elles prioritaires, n'entraîne pas une participation du conseil général au financement des aménagements, dédiés en ville à la sécurisation du revêtement. Seules les subventions sur amendes de police peuvent être mobilisées à hauteur de 50 % d'un plafond limité à 50.000 euros et le quota 2013 est de toute manière épuisé. »
De plus, le maire a rappelé qu'un « décret de 1994 interdit en principe les passages surélevés dans les zones de trafic supérieur à 3.000 véhicules légers et à 300 poids lourds par jour, sauf dérogation du ministère des Transports. »
« Je proposerai donc à la délibération de décembre 2013, l'implantation de trois zones de coussins berlinois en attendant l'éventuelle installation de deux zones surélevées délimitant une zone 30 qui irait du Pont de pierre à la Poste. » Cette installation globale « est estimée à 10.000 euros. »
En conclusion, Michel Autissier espérait « mettre fin à cette dure loi des séries de ce parcours. Sachons rester modestes en terme de sécurité, c'est le danger surtout qui est « incongru » en se jouant des règles du savoir vivre et de la bienséance. Qui peut un instant penser que nous restions « indifférents » à cette problématique ? »
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