« Il est vrai que ces mesures ne sont pas catastrophiques pour notre journal. Mais nous avons vécu ce même type de plan en 2003 », explique Philippe Dessaigne, délégué syndical CFDT. « Nous avons décidé de faire une grève pour manifester notre solidarité avec les journaux du groupe les plus touchés, notamment la République du Centre, dans le Loiret qui perd son centre d'impression », ajoute Jacques Fleury secrétaire du comité d'entreprise. Solidaire, le personnel du Berry républicain veut aussi marquer sa réprobation concernant l'impact, même minime, sur les salariés du journal. « Chez nous deux postes sont menacés et nous avons des incertitudes sur les services publicité et ventes », précise Philippe Dessaigne. Cette grève d'une journée marque un désaccord des syndicats concernant les suppressions de postes, mais pas des orientions choisies par la direction générale. « Oui nous sommes d'accord sur le fond du projet, nous ne sommes pas contre le choix clairement annoncé vers le numérique, mais les salariés sont toujours la variable d'ajustement », poursuit le délégué CFDT. Prochain CE extraordinaire le 14 novembre. Dès ce mercredi le travail devrait reprendre au Berry républicain.
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