Quantcast
Channel: Le Berry Républicain : Les derniers articles
Viewing all articles
Browse latest Browse all 86404

De retour du Mékong, l'aventurier Rémi Camus a raconté sa folle expédition

$
0
0

« Ça ne coule pas toujours de source » est-il sous titré par rapport à cette descente du Mekong, le quatrième fleuve d’Asie du Sud-Est. Il faut dire que descendre ce grand fleuve à la nage avec comme seule aide un hydrospeed, n’est pas du tout cuit.

Après avoir effectué plusieurs visioconférences à l’aide de Skype, ce natif de saint-Doulchard qui a parcouru 4.400 kilomètres était en chair et en os, hier, dans l’amphi de l’Insa.

À la seule force de ses bras et de ses jambe et l’aide précieuse d’un flotteur et de palmes, Rémi Camus en as vu des vertes et des pas mûres durant ce périple qui n’avait rien d’un long fleuve tranquille.

Le projet de nettoyer les bords du fleuve

Du 8 octobre au 15 avril, avec un arrêt indépendant de sa volonté durant un mois pour cause de tracasseries, Rémi camus n’estime n’avoir fait qu’une étape. La prochaine pourrait consister à nettoyer les bords du Mékong, pour le moins troublés par la pollution.

Mais pour revenir à cette descente, Rémi Camus garde la population comme meilleur et pire souvenir. « Sans les gens, je ne serai pas là, l’expédition serait devenue de la survie et ce n’est pas tenable. Ne pas se sentir seul, être nourri, se retrouver dans le lit d’un couple, ce sont des choses rares. Le pire c’est cet arrêt d’un mois », dit-il sans grande amertume.

Ce fut une épreuve physique aussi avec des jambes et des pieds gonflés. L’auditoire a mieux compris tous les enjeux, hier, lors d’un’exposé vivant.

Près d’un an et demi de préparation, un budget de 20.000 euros et l’aventure qui continue.

François Lesbre


Viewing all articles
Browse latest Browse all 86404