Cliquez ici pour lire le compte rendu du matchLe visage est fermé, les yeux un peu dans le vague, la défaite très dure à digérer. Mais ni Valérie Garnier ni Céline Dumerc ne fuient la réalité. Bourges n’a pas fait ce qu’il fallait pour s’offrir le doublé coupe-championnat.
Pourtant, les Tango eurent jusqu’à 18 points d’avance. « On s’est relâché. Nous avons manqué d’humilité. » Autre regret, pour Céline Dumerc : « C’est vrai qu’il n’est jamais facile d’aborder une finale en favorites, mais alors que Valérie nous dit souvent de prendre du plaisir, aujourd’hui, c’est Arras qui en a pris ».
Dans le premier quart-temps, tout allait bien. Dans le troisième, Bourges était encore devant. « On était nettement devant. On pensait qu’elles allaient craquer. Mais non, pas cette équipe d’Arras là. Bravo à elles, mais on n’a pas le droit de laisser revenir ainsi un adversaire, et encore moins de ne pas se battre. »
Quelques statsqui font malValérie Garnier, feuille de stats en main, assénait une douloureuse vérité. « Nous n’avons pas été présentes dans plusieurs secteurs importants du jeu. On est dominé au rebond, surtout sur la fin. On concède dix rebonds offensifs. On perd dix- huit balles. »
Pour la coache berruyère, pas de doute, « on ne les a pas assez respectées, on a manqué d’humilité ». A-t-elle trop fait tourner son effectif trop tôt ? C’est ... Céline Dumerc qui rejette l’argument. « C’est le cinq majeur qui a failli en laissant remonter Arras. »
Même si, venue du banc, seule la très jeune Christelle Diallo a apporté quelque chose...
« En basket, tout est toujours possible. On l’a vu en finale de l’Euroligue garçons gagnée par l’Olympiakos. On l’a vu aujourd’hui. Il faudra retenir la leçon. Mais au-delà de nos insuffisances, il faut féliciter Arras pour son très bon match. Le positionnement de Krissy Bade et de Sabrina Reghaïssa nous a, par exemple, causé beaucoup de problèmes ».
Philippe DessaigneCliquez ici pour lire le compte rendu du match