Pour favoriser l'apprentissage
Gage d'une meilleure insertion professionnelle, l'apprentissage est pourtant en perte de vitesse. Malmené par une conjoncture économique vacillante et victime d'une coupe des dépenses, son nombre a chuté l'an passé de 8 %. Ce sombre tableau épargne les jeunes en situation de handicap. À condition de bien identifier ce public pour mieux l'orienter en CFA.
Accompagnement et aides financièresEn 2013, Prométhée Cher, qui s'active pour favoriser l'autonomie des personnes handicapées, a réussi a placé vingt-sept jeunes (sur soixante-quinze accompagnés).
Un chiffre en hausse, assure son directeur adjoint Éric Meseguer, que l'association espère bien conforter, à la faveur d'une nouvelle offre de service régionale qu'elle porte avec l'Agefiph (*). Ce service nommé « développement de l'apprentissage des jeunes handicapés » a l'avantage de ne plus mettre de limite d'âge (dès quinze ans), d'offrir un accompagnement pendant et après le placement et pour les entreprises, de profiter d'aides avantageuses.
Les CIO et l'Éducation nationale sont les premiers prescripteurs. Les jeunes doivent être en situation de handicap bénéficiant d'une reconnaissance « travailleur handicapé » ou d'une notification du pôle enfance de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Charge à Prométhée d'analyser les demandes et valider les projets professionnels. L'association assure aussi les démarches auprès des entreprises tout en assurant un suivi des jeunes. Elle facilite, enfin, la gestion administrative du contrat d'apprentissage. Du gagnant-gagnant pour les jeunes et les entreprises. L'estimation financière pour un jeune de moins de dix-huit ans dans une entreprise de moins de onze salariés est parlante : - 4.293 euros la première année, 30 euros la seconde et 5.339 euros la troisième année.
(*) Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées.
è Pratique. Prométhée Cher, 02.48.67.51.51, infos@prometheecher.com.