Un parent âgé à aider dans les tâches de la vie quotidienne. Un carré de pelouse à tondre. Des enfants à garder au domicile ou à aller chercher à l’école. Les services d’aide à la personne, c’est toute une panoplie de tâches qu’on peut faire faire par des personnes compétentes. Et pour lesquelles on peut obtenir des aides financières. Dans une période où la crise gangrène l’économie et le marché de l’emploi, le secteur de l’aide à la personne se porte bien.
De la maternité à la fin de vie« On arrive facilement à embaucher, explique Michel Lebacq, président de la fédération ADMR du Cher, l’une des plus importantes du département avec Facilavie. Mais nous peinons parfois à trouver des personnes qualifiées. » L’ADMR, c’est autour de cinq cents salariés dans le Cher. Pour des services surtout en faveur des personnes âgées. « Mais nous intervenons auprès de tous les âges, de la maternité à la fin de vie, en passant par la téléassistance », poursuit Michel Lebacq.
Des grosses structures, de plus petites, chacun peut trouver près de chez soi un service d’aide à la personne. Mais entre elles, pas vraiment de concurrence. « Il y a des différences entre privé et associatif et des différences dans la gamme de services », explique Sonia Chérimont, responsable de l’agence berruyère de O2 home services.
Un secteur qui, ces dernières années, a connu un essor conséquent. « Il y a quelques dizaines d’années en arrière, les grands-parents vivaient au domicile de leurs enfants. Mais aujourd’hui, du fait du manque de travail, les gens s’en vont. Les parents se retrouvent seuls et quand ils arrivent dans des périodes de difficultés, il faut bien qu’ils aient de l’aide à domicile. »
Des prises en charge financières possiblesDe moins en moins, aujourd’hui, on fait appel à une connaissance ou quelqu’un de la famille. « On a recours à des personnes qualifiées. »
Côté bénéficiaires, des aides sont possibles pour rendre moins lourdes les heures de service à la personne. « Les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa), par exemple, reçoivent des aides du conseil général, explique encore Michel Lebacq. La Caf ou les caisses de retraite donnent aussi des aides. Les prises en charge dépendent des ressources mais il y a des aides pour beaucoup de situations. »
Sans prise en charge, pour le cas de l’ADMR, une heure coûte au bénéficiaire 22,17 euros.
L’aide à la personne facilite la vie de ses bénéficiaires.