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Ils sont les premiers acquéreurs de résidences secondaires dans la région berrichone

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Les Parisiens, adeptes du Sancerrois

Distance avec Paris, beauté des paysages, attractivité des prix sont autant de raisons qui font de la région de Sancerre un endroit prisé par les acheteurs. Chaque année, des personnes investissent dans l'immobilier Sancerrois, pour y loger un week-end, une semaine, ou le temps de quelques vacances.

De tous les acquéreurs, ce sont les Parisiens qui arrivent en tête. L'autoroute A77, qui traverse la région, n'est pas étrangère au phénomène. « Les Parisiens sont à deux heures d'ici. En plus, nous sommes au sud de la capitale, donc cela veut dire plus d'ensoleillement en général », confie Xavier Mahaut, agent immobilier.

« Pour le prix d'un appartement à Paris, ils ont une grande propriété ici »

Parmi les autres points d'attractivité, on retrouve également le paysage, argument de poids. « La région est très belle, c'est l'amour de Sancerre qui m'a fait venir ici », confirme l'écrivain Laurent Sorcelle, propriétaire d'une résidence secondaire depuis 2007. La Loire, les vignes et les vallées attirent donc naturellement les acheteurs. Mais pas seulement.

Les tarifs proposés sont aussi propices aux achats. « Les maisons avec jardin se vendent en moyenne entre 50.000 et 80.000 euros », précise Thierry Vilnat, agent immobilier sur le piton. « Pour le prix d'un petit appartement à Paris, ils peuvent avoir une très grande propriété ici », ajoute sa cons'ur Anne-Cécile Aguillaume. Forcément, avec des avantages aussi importants, les Franciliens ne sont pas les seuls à s'intéresser à la région. Les étrangers trouvent aussi leur bonheur immobilier dans le nord du Berry, comme les Belges et les Hollandais, par exemple. La clientèle anglaise, quant à elle, aurait baissé ces dernières années. De 10 à 12 % il y a moins de dix ans, elle ne représenterait plus que 5 % de l'ensemble des ventes aujourd'hui.

Toutes ces personnes viennent rarement dans la région par hasard. La réputation du piton et de Chavignol, entre autres, n'est plus à faire. « Ils connaissent le coin avant de venir, ou alors ils ont de la famille », souligne Anne-Cécile Aguillaume. C'est le cas du Parisien Laurent Sorcelle : « Je suis originaire de la région, donc j'ai des amis dans le coin. »

Une baisse des ventes de résidences secondaires

Concernant l'âge moyen des acheteurs, il est facilement identifiable. « On a beaucoup de quarantenaires ou de retraités qui cherchent un endroit paisible pour venir de temps en temps », selon Thierry Vilnat. Les grands absents du calcul sont les jeunes de moins de trente-cinq ans. « La raison est simple, ces personnes voyagent beaucoup et se déplacent plus régulièrement. Ils ne veulent pas se lier les mains avec une résidence secondaire. »

Depuis plusieurs années, la tendance est à la baisse sur la vente de ces maisons de passage. « Il y a sept, huit ans, la moitié de nos bien vendus étaient des résidences secondaires. Aujourd'hui, on table sur du 20 % », explique Thierry Vilnat, Même constat chez son confrère Xavier Mahaut qui enregistre cette année moins de 10 % de ses ventes dans ces résidences. Et pour cause, la crise a bel et bien touché l'immobilier. « Quelques personnes vendent la maison qu'ils ont achetée il y a quelques années », confie Thierry Vilnat.

Malgré cette tendance à la baisse, les propriétaires installés dans le Sancerrois paraissent ravis de leur achat. « J'essaie de revenir le plus souvent possible pour partager de beaux instants. J'aime beaucoup la qualité des gens qui vivent ici », conclut Laurent Sorcelle.


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