Leur bizutage n'a pas été gagnant mais il a tout de même été réussi.
Après une seule petite séance d'entraînement avec leur nouvelle équipe, les deux dernières recrues du mercato, Cédric Hountondji et Distel Zola, ont été illico titularisées. Remarquez, Pascal Gastien n'avait pas vraiment d'autre choix puisque Denys Bain (blessé) et Fabien Boyer (suspendu), qui constituaient la charnière jusque-là, étaient forfaits.
« Calme et densité athlétique »En tout cas, si la Berri a réussi pour la première fois de la saison à ne pas encaisser de buts ce n'est pas tout à fait un hasard. « Cédric a tout de suite trouvé sa place alors qu'il vient d'arriver. Chapeau », lâche Loïc Nestor, son collègue de charnière. « Il a fait quinze matches en L1 l'an passé. On l'a vu, il a apporté son calme et sa densité athlétique ». Il a en effet souvent gagné ses duels face à Loval-Landre ou Louisy-Daniel. Et il n'a que 21 ans. C'est peut-être un prêt gagnant pour la Berri.
L'autre attraction de ce match se nommait Distel Zola. L'ex-Havrais jouait milieu défensif et se partageait la mission de récupérateur avec Damien Plessis.
Zola a du Ramos (l'ex-Hondurien de la Berri) dans l'allure mais en plus agressif. Ce Pitbull a été mordant dans les impacts. Il a aussi montré son aptitude à jouer vers l'avant, à percuter et provoquer des fautes adverses. On l'a même vu, quelques fois, dans la surface orléanaise. Il eut d'ailleurs une belle occasion d'ouvrir le score.
Même s'il baissa de rythme au fil du match, il a plutôt réussi son baptême à Gaston-Petit. Cette paire Plessis-Zola au milieu a beaucoup soulagé la défense berrichonne. Des promesses à confirmer.