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Les élus du conseil communautaire se sont réunis lundi soir à Sancerre

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De l'école au centre de loisirs : tout roule

L'action sociale était au c'ur du conseil communautaire du Sancerrois, présidé par Jacques Haton, lundi soir.

Et c'est encore une fois la réforme des rythmes scolaires, ou plutôt ses répercussions sur l'accueil de loisirs, qui ont été évoquées. Avec désormais la classe le mercredi matin, les enfants ne seront accueillis au centre de loisirs qu'à partir de 12 heures. Ceux qui le souhaitent pourront bénéficier d'un service de transport, qui amènera directement les enfants de l'école au centre de loisirs.

Un nouveau service de transport entre l'école et le centre de loisirs, le mercredi

« Cinq circuits ont été créés, a expliqué Élisabeth Gaëtan, vice-présidente de la CDC, déléguée à l'action sociale. Le circuit de Ménétréol-sous-Sancerre\Saint-Bouize\Thauvenay, le circuit de Sancerre, celui de Menetou-Râtel\Crézancy-en-Sancerre\Sens-Beaujeu, celui de Sury-en-Vaux\Verdigny et celui de Veaugues\Jalognes\Feux\Vinon. Les quatre premiers seront pris en charge par le conseil général (CG), ce qui nous coûtera 2.198 euros et le dernier par une entreprise de taxis de Veaugues pour 1.800 euros, et ce pour les trente-six mercredis de l'année. » Des montants auxquels s'ajoute le coût du personnel de 2.327 euros. Trois personnes ont ainsi été embauchées par la CDC, pour accompagner les enfants dans les transports, en plus de deux accompagnateurs qui faisaient déjà partie du personnel. Les élus ont rappelé que ce service est proposé gratuitement aux parents par la CDC.

De nombreux bénéficiaires de l'aide alimentaire

Lors des questions diverses, Jacques Haton a évoqué le service de l'épicerie sociale, mis en place par l'Aide à domicile en milieu rural (ADMR) dans le Sancerrois. « Deux mercredis par mois, il faut aller chercher les denrées alimentaires à Bourges et les ramener à Sancerre, a expliqué Jacques Haton. Ce serait bien de mettre en place un roulement pour que ce ne soit pas toujours la même commune qui s'en occupe. »

Si, sur le principe, les conseillers ont approuvé, ils ont souhaité que cette répartition se fasse en fonction du nombre de bénéficiaires dans chaque commune. Ils ont d'ailleurs été plutôt étonnés des chiffres. Ainsi, à Sancerre, 91 personnes bénéficient de l'aide alimentaire, 77 à Saint-Satur, 36 à Veaugues, 23 à Ménétréol-sous-Sancerre, 14 à Sury-en-Vaux, 12 à Vinon et Sens-Beaujeu, 9 à Feux et Thauvenay… Soit un total de 350 bénéficiaires sur l'ensemble du Sancerrois.

« Pour le transport, il suffit d'être deux, dont une personne de l'ADMR, et de se rendre à Bourges en camionnette », a ajouté le président. « Nous nous sommes renseignés, l'ADMR propose de prendre en charge la prestation et ça revient moins cher que de le faire nous-même », a précisé Laurent Pabiot, maire de Sancerre. Un planning sera donc fait par la CDC et chaque commune choisira de faire appel au service de l'ADMR ou de prendre en charge le transport des marchandises.

L'avenir du secteur de la santé à Veaugues

Enfin, Sophie Chestier, maire de Veaugues, a alerté le conseil sur l'avenir du secteur de la santé sur sa commune. Le médecin Larbi Barbouche, a dû s'absenter pour raison de santé et vient seulement de reprendre son activité. « Son absence s'est fait ressentir sur sa clientèle mais aussi sur la fréquentation de la pharmacie, a annoncé Sophie Chestier. Sans le pousser vers la sortie, il faut envisager l'avenir et sa succession sur l'ensemble du Sancerrois mais aussi sur les cantons de Sancergues, Henrichemont et Les Aix-d'Angillon, où il consulte également. » Une réunion est donc prévue entre M. Barbouche, les élus locaux et les autres médecins du secteur.


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