« Une année exceptionnelle pour nous »
Un tournoi d'une ampleur jamais inégalée, trois montées lors des championnats de printemps et des idées plein la tête, ça marche fort à l'ASL Allouis tennis.
Cela fait belle lurette que l'on joue la carte de la jeunesse, à Allouis. Voilà cinq ans, l'équipe dirigeante a été en grande partie renouvelée avec l'arrivée nombreux jeunes ayant décidé de s'investir dans la vie du club.
Le week-end passé, à l'heure des finales d'une 31 e édition du tournoi local qui restera dans les annales par le succès rencontré, la grande famille allouisienne était là, au complet autour de Gaëtan Patrigeon, successeur de Frédéric Gaillard à la présidence depuis octobre.
Trois montéesHeureusement d'ailleurs car comme baptême du feu, on ne pouvait pas faire mieux. Avec plus de 140 engagés, la compétition a fait le plein.
« Du côté de l'organisation, un tournoi demande beaucoup d'investissement surtout lorsque l'on a que deux quicks à proposer. Il y a de nombreuses démarches à faire en amont dont celle de trouver d'autres terrains, pas trop éloignés ainsi que des surfaces couvertes en cas de pluie. Heureusement, que l'on peut compter sur le concours des clubs voisins. En dehors de cela, il y a aussi toute l'intendance, la planification des permanences et des rencontres mais aussi les relations avec les sponsors à gérer. On ne s'attendait pas à avoir autant d'inscrits », reconnaît Alice Rousseau, la juge arbitre du tournoi.
Avec une soixantaine de licenciés dont une douzaine de jeunes, le club se porte bien. « On aimerait toucher un peu plus de jeunes mais ce n'est pas facile lorsque l'on n'a pas de structures couvertes. On a réussi quand même, pour maintenir leur motivation, à composer deux équipes cette année », explique Gaëtan Patrigeon. Il fut un temps question d'un projet de partenariat avec l'école de tennis de Mehun qui malheureusement n'a pas abouti.
Du côté compétition, le grand motif de satisfaction vient avant tout du bon comportement des équipes de printemps, se concrétisant par trois montées : les hommes accédant à la D1 et D2 et les femmes à la D2. « C'est pour nous, une année exceptionnelle. Mais c'est fatigant car outre les championnats de printemps, on est engagé en championnat d'automne et en championnat promotionnel. On doit toujours être sur le pont », avoue le jeune président. C'est le prix à payer si l'on veut aller de l'avant. À Allouis, on l'a bien compris, on ne compte pas son temps.