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L’adjoint à la culture Frédéric Couturier revient sur cette édition du festival

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Plus de vingt mille spectateurs en 2013

Frédéric Couturier, adjoint à la culture, est en charge de la programmation culturelle des Estivales du Canal depuis 2008. n Quel bilan tirez-vous des Estivales du canal ? Ce fut une édition radieuse. Car nous avons eu encore une fois beaucoup de chance sur la météo, à part pour Emzel café. Et puis il n'y a pas eu une seule fausse note sur la programmation. Les spectateurs sont contents. Sinsemilia, Sergent Garcia ont beaucoup plu. La première quinzaine de juillet a été très dense.

n Avez-vous une idée de la fréquentation ? Et qui vient ? Les agents de sécurité ont utilisé des compteurs pour estimer la fréquentation, et à ce jour, nous sommes à plus de vingt mille spectateurs (*) sans compter le dernier concert d'Idir. Le public s'est élargi, il suffit de regarder les plaques d'immatriculation des voitures sur les parkings pour voir que les gens viennent parfois de loin pour voir leurs artistes préférés gratuitement. Les Vierzonnais, eux, sont restés en éveil. Ce sont des habitués qui ne viennent pas forcément au théâtre Mac-Nab et qui sont désormais prêts à voir un ch'ur de chambre ou de la danse contemporaine. Même les spectacles pour enfants, présentés pour la première fois sur la scène, ont bien fonctionné. C'est ce qui nous conforte dans l'idée qu'on démocratise la culture avec l'éclectisme et la gratuité, qu'on fait de l'éducation populaire et que c'est complémentaire à ce qu'on fait le reste de l'année.

n Quel retour avez-vous des artistes ? Ils m'ont dit qu'ils étaient ravis et qu'ils voulaient revenir. Même s'ils avouent que ce n'est pas un public facile. C'est un p ublic familial qu'on voit en plein jour sur un terrain qui n'est pas conquis d'avance… Et pour la première fois, des managers sont venus, et nous ont aussi donné de bons retours. Le festival prend vraiment une nouvelle dimension, une nouvelle organisation.

n De quelle organisation parlez-vous ? Cette année, nous n'avons eu aucun souci technique. Nous sommes réputés pour nos conditions d'accueil des artistes. On est d'autant plus fiers que tout est quasiment fait par des employés municipaux. Il faut qu'on continue à faire grandir le festival.

n De quelle manière ? Le cadre magnifique du jardin, redécouvert par les Vierzonnais, est une des clefs du succès du festival. Mais on est contraint par la taille du lieu. On peut développer le rayonnement de la ville en améliorant toujours plus la qualité de la programmation et en tissant des liens encore plus forts avec les acteurs du off en centre-ville. On sait aujourd'hui que le festival apporte des clients aux hôtels, à la restauration. Il faut consolider ces passerelles entre le festival et la ville.

n Quels concerts vous ont marqué ? Sans hésiter, les nouvelles couleurs musicales de la reformation de Mes souliers sont rouges, leur histoire qui est incroyable. HK et les Saltimbanks et Nilda Fernandez, qui ne voulaient plus partir. Et Yannick Jaulin aussi, qui était une prise de risque. Les one-man-show sont souvent compliqués, parce qu'on ne peut pas faire un truc au cordeau ici. Il faut savoir s'adapter au public.

(*) L'adjoint avait déjà estimé ce chiffre pour l'édition 2012, sans avoir de réelles méthodes de comptage.


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