Même si la rumeur courait depuis plusieurs semaines, Alain Rafesthain, président socialiste du conseil général, en a surpris plus d’un en annonçant, hier, qu’il démissionnait de sa présidence. Pour nous, il revient sur les motivations de cette décision.
n Vous avez donc décidé d’abandonner votre fauteuil de président du conseil général. Oui. Il y a plusieurs mois, j’avais déjà annoncé mon intention de ne pas me représenter à mon mandat de conseiller général de Saint-Martin-d’Auxigny, pour lequel je suis élu depuis 2001, aux prochaines échéances cantonales de mars 2015. Il m’a donc semblé logique de ne pas aller au bout de ma présidence du département du Cher pour ne pas que l’on puisse penser ou dire « après moi le déluge ». (...)
n Vous ne quittez pas définitivement le conseil général?? Non. je conserve mes fonctions de conseiller général de Saint-Martin-d’Auxigny et je suis disponible pour être membre du nouvel exécutif départemental qui sera élu le 8 juillet prochain. (...) Il est normal que je reste impliqué dans la vie départementale, tout du moins jusqu’à mars 2015.
n Avez-vous un dauphin?? Ce sera tout d’abord aux militants de la fédération socialiste de se prononcer sur les différentes candidatures qui peuvent se faire jour dans les semaines à venir. Mais il est évident que pour ma part je considère que le vice président Jean-Pierre Saulnier (conseiller général de Bourges 5, NDLR) est le mieux à même de me remplacer à la présidence du conseil général.
n Pourquoi?? C’est un élu qui est depuis longtemps impliqué dans la vie politique locale et départementale. Un élu qui a mené de nombreux dossiers importants, dont ceux de l’enseignement supérieur dans le Cher ou encore Cher 2021. C’est un homme dont j’apprécie l’implication avec des qualités d’écoutes et humaines importantes. Mais c’est aussi surtout quelqu’un qui saura conserver la cohésion de l’assemblée et qui fera le consensus. (...)
n Qu’allez-vous faire une fois la présidence derrière vous?? Je vais continuer notamment à écrire. Mais il y a bien d’autres manières d’être utile dans la vie publique, je n’ai donc aucune inquiétude.
Propos recueillis par Franck Simon
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans l'édition du mercredi 26 juin du Berry Républicain.