n Pourquoi ne sont-ils que vingt-trois collégiens à participer à Bourges aux cadets de la défense?? Les moyens financier et humain ne nous permettent pas d’en accueillir plus. Chaque année, ils sont près de quatre-vingt, âgés entre quatorze et seize ans, à se porter volontaires. L’Éducation nationale fait une sélection sur des critères de mixité sociale, des sexes, etc.
n Peut-on dégager un profil type?? Disons qu’il s’agit de jeunes qui rencontrent des petites difficultés, d’un point de vue comportemental et/ou issus de milieux modestes. Après, certains sont intéressés par l’armée et d’autres pas du tout. Ils sont juste curieux.
n L’objectif de cette opération ne se résume donc pas à faire naître une vocation militaire… Il y a derrière tout ça l’envie de développer chez ces jeunes la notion de travail en groupe, de cohésion. Ce sont des valeurs militaires importantes que l’on retrouve dans le monde civil. Toutes les connaissances acquises leur seront utiles pour leur avenir aussi bien professionnel que personnel.
n Le bivouac doit être la partie la plus attendue, non?? C’est un peu le point d’orgue, en effet. Ils vont vivre sans eau, sans électricité, avec des toilettes sèches. Ils vont créer leurs propres douches. Maintenant, la cérémonie de jeudi aussi, au cours de laquelle leur sera remis l’insigne des écoles militaires, sera aussi un moment fort.
Tout comme les visites du musée de la Résistance et de la Déportation ou d’Oradour-sur-Glane qu’ils ont effectuées pendant l’année. On sort forcément changé de l’expérience cadets de la défense.
Benjamin Gardel