Pour les retardataires ou ceux qui pensaient que l’été arriverait bien plus tard, la chance de décrocher un job d’été, comme ça, à la dernière minute, relève du coup de poker. Un job d’été, ça se prépare des mois à l’avance et à l’heure où, hier, 1er juillet, les premiers jobs estivaux démarraient, certains doivent peut-être encore se gratter la tête. Pas simple.
Au bureau information jeunesse (Bij) de Bourges et à la Mission locale de Vierzon, pas de listes de postes à pourvoir. Mais plutôt une méthode avec des conseils où chercher. Mais au Bij, on reconnaît, dans un soupir, que trouver un job en juillet, « c’est difficile et il n’y a pas de pistes miracles ».
Sur le site internet de Pôle emploi, les offres sont classées par Région. Il existe encore des postes à pourvoir mais, dans le Cher, un seul a retenu notre attention, un commis cuisinier dans le Sancerrois. « Malheureusement, le Cher n’est pas un gros pourvoyeur de jobs d’été contrairement à d’autres départements » dit-on à Pôle emploi.
Dans les vignes et les vergers, il faut attendre septembreDans la grande distribution, Hyper U à Vierzon et Carrefour à Bourges affichent complet. Là encore, les recrutements se sont effectués en amont. Et tout espoir de job de dernière minute tient du miracle.
Au chapitre des jobs saisonniers, plus que d’été, rien à gratter du côté des vignes. L’ébourgeonnage est en cours. Pour les vendanges, il faudra attendre septembre ou octobre. Et du coup, passer d’un job d’été à un job… automnal?! Même si, dans les vignes, quelques postes se sont ouverts, ils ont été pourvus. Et le travail a déjà démarré.
Idem pour la cueillette des pommes. D’autant que les pommiers ont entre quinze et trois semaines de retard, repoussant la cueillette dans les vergers de Saint-Martin-d’Auxigny et environs à septembre, dès lors que la cueillette démarrait au mieux le 20 août, au pire fin août. Là, les emplois sont gérés directement par les arboriculteurs.
En désespoir de cause, il faut gratter les fonds de tiroir. Sur le site du centre d’information et de documentation (CIDJ), toutes les clefs pour trouver un job d’été de dernière minute sans garantie de succès.
Via le site eurojobs.com, une agence place chaque année à Londres plus de mille cinq cents francophones âgés de dix-sept à trente-neuf ans pour des jobs d’été. Mais pas de garantie non plus sur la poule aux œufs d’or pour un job à embarquement immédiat.
Letudiant.fr publie toujours les CV en ligne. Quant à e-orientations.com, le site propose là aussi des pistes (ONG, parc d’attractions, agriculteur…), mais, avec une réserve, la date tardive…
Sinon, il ne reste plus comme solution, à bétonner son CV et à blinder ses recherches au plus tôt. Dès maintenant pour… l’an prochain?!
Rémy Beurion