Un haut lieu de la gastronomie à la française pour un événement majeur dans la vie économique et universitaire de Bourges. Il n’en fallait pas moins.
Hier, c’est dans la célèbre pâtisserie Ladurée, sur les Champs-Elysées, qu’a été officiellement installé le nouvel Institut national des sciences appliquées (Insa) Centre Val-de-Loire en présence de nombreuses personnalités du monde économique, politique et de l’enseignement.
Un nouvel établissement né de la fusion des deux écoles d’ingénieurs de Bourges et de Blois (ENSIB et ENIVL) qui portera, à partir du 1er janvier 2014, la création de quatre diplômes d’ingénieurs, exercera la co-tutelle de quatre laboratoires de recherche, sera parti prenante de quatre pôles de compétitivité et bénéficiera d’une centaine d’accords internationaux. Un Insa qui amènera surtout la capacité d’enseignement des deux écoles fusionnées à 1.100 étudiants en 2013 et à 1.700 en 2019. (...)
Étudiants et entreprises« Dans le cadre de sa politique de développement, le groupe Insa accueille avec beaucoup de satisfaction l’Insa Centre Val-de-Loire aux côtés des cinq autres écoles membres, se félicitait Didier Marquis, président du groupe Insa. Avec ce nouvel établissement, nous répondrons encore mieux aux attentes des étudiants et des entreprises en accueillant 14.000 élèves ingénieurs et en formant près de 2.800 ingénieurs et 300 docteurs par an. »
L’Insa Centre Val-de-Loire est en effet le sixième Insa a été créé et il rejoint des établissements prestigieux basés à Lyon, Rennes, Rouen, Stasbourg ou encore Toulouse. Premier groupe français d’écoles d’ingénieurs, l’Insa est non seulement une force pédagogique mais c’est aussi une vitrine sur le plan national et international. (...)
« Ascenseur social »Les Insa sont en effet représentatifs d’un modèle original de grande école en cinq ans. Tout à la fois de haut niveau mais ouvert aux différences avec la volonté affirmée de promouvoir « l’ascenseur social ». Des instituts dont la particularité est d’être fortement ancré dans le monde économique départemental avec une proximité – servant de passerelle – avec les laboratoires scientifiques. « Nos Insa forment avant tout des ingénieurs citoyens », aime à rappeler Didier Marquis.
Pour l’heure, c’est l’ancien chef de projet Insa Centre Val-de-Loire, Jean-Marie Castelain, qui a été nommé administrateur provisoire de l’établissement. Il aura notamment la lourde tâche d’assurer les bonnes conditions de fusion entre l’ENSIB et l’ENIVL au 1er janvier prochain avec notamment l’épineuse question des statuts et de la localisation du siège social de l’Insa Centre Val-de-Loire. (...)
Franck Simon
Retrouvez cet article dans son intégralité dans l'édition du mercredi 3 juillet du Berry Républicain.