"Rupture du circuit primaire à laquelle s’ajoute une perte totale des pompes qui refroidissent ce même circuit." Ces quelques mots barbares, dits par Damien Bastin, directeur sûreté de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, signifient qu’un incident nucléaire, fictif, vient de se produire et qu’une équipe est en alerte pour gérer la crise.
Au fil des heures, hier, et en conditions et météo réelles, cent vingt agents d’électricité de France (EDF) et les services de l’État ont dû mettre en place d’importants moyens pour protéger le site, la population et l’environnement.
Le scénario, imaginé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, n’était pas connu à l’avance et a évolué au fil des minutes.
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Pendant que la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire gère son exercice, à l’hôpital Jacques-Cœur, à Bourges, une équipe s’affaire à la décontamination de victimes fictives.« Faites entrer le premier blessé ! » A ce top départ, une équipe de soignants engoncés dans des combinaisons de protection blanches s’occupe d’accueillir le patient.
Le but de la manœuvre, tester une nouvelle chaîne de décontamination mise en place en cas d’incident radiologique ou nucléaire. Douze personnels soignants spécialisés doivent prendre en charge six victimes, dont une en provenance de la centrale.
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Stéphanie Para et Alizée GolfierVidéos : Alizée GolfierPhotos : Stéphanie Para