Affichage des salles et des listes de candidats, distribution des copies et des feuilles de brouillons sur les tables, étiquetage des places…
Les lycées du Cher se sont préparés soigneusement à accueillir les candidats au baccalauréat 2014. Rien n’est laissé au hasard pour que ce moment particulier de la scolarité se passe dans les meilleures conditions possibles.
Deux surveillants pour vingt-cinq candidats au bac« Le lycée a fermé jeudi midi pour pouvoir nettoyer les salles à fond et mettre les copies blanches et les brouillons sur chaque table, explique Francis Molard, proviseur du lycée Marguerite-de-Navarre à Bourges. On gère aussi les emplois du temps des personnes présentes pour surveiller telle ou telle épreuve. »
Avec 420 élèves de terminale scientifique attendus, vingt et une salles ont été prévues ainsi qu’une cinquantaine de surveillants. « Il y aura deux surveillants par salle, précise Francis Molard. Et une équipe de remplaçants en cas de nécessité de pause pour les surveillants. »
Ces derniers sont briefés sur les consignes à respecter et les problèmes à éviter. Au lycée Jacques-Cœur de Bourges, quarante-cinq personnes sont mobilisées pour 341 candidats. « Les consignes du rectorat sont de deux surveillants pour vingt-cinq candidats, développe Laurence Hamm, secrétaire de la proviseur adjointe du lycée. Ils rappellent à chaque début d’épreuve les consignes à respecter et les sanctions en cas de fraude. Si, durant l’épreuve, le surveillant a un doute, il transmet le procès-verbal de l’examen au rectorat. S’il n’y a rien à signaler, il le transmet au centre de délibération. »
« Tout est millimétré, comme un mariage »Antisèches, substitution d’identité, portable allumé pour communiquer… Les surveillants doivent avoir l’œil. Mais aussi faire preuve de réactivité. « Cette période n’est pas tant stressante pour nous qu’elle demande plutôt une rigueur de tous les instants, affirme Véronique Guggiari, proviseur du lycée Édouard-Vaillant à Vierzon. Au début de chaque épreuve, on vérifie s’il y a des absents et leur nom, et on essaye toujours de les joindre. Car au-delà d’un certain temps, ils ne peuvent plus entrer dans la salle. Une année, il a fallu réveiller un élève qui n’était pas là. Il s’était rendormi. Mais quand on est réactif, ça se passe bien. »
Pour les candidats bénéficiant d’un tiers-temps et d’une organisation particulière, tout est également prévu. « Il faut que tout soit carré, millimétré. Comme pour un mariage. Pour quelques candidats il y aura des assistants de vie scolaire qui seront présents tout au long de l’épreuve, explique Éric Delboy, proviseur adjoint du lycée professionnel Jean-Guéhenno à Saint-Amand-Montrond. Mais ils donneront seulement les consignes. »
Les centres d’examen sont briqués, les tables sont installées. Les copies n’attendent plus que d’être remplies?!
Alizée Golfier