Tout ce tintamarre pour… ça?? L’écotaxe a fondu comme neige près d’un brasier breton. Dans le Cher, le retentissement de cette reculade (on passe de 15.000 kilomètres taxés à 4.000 sur le territoire) a forcément des effets.
À être concerné par un péage à camions, il ne reste plus dans le département que l’A20 et son portique installé à Vierzon. Il n’aurait pas fallu, tout de même, qu’il ait été installé pour des prunes?!
Ce péage « sera instauré surles itinérairesde grand transit »
Avant la transformation de l’écotaxe en péage de transit poids lourds, il s’agissait, dans le Cher, d’installer un contrôle automatique fixe (Caf), sous la forme d’un portique fixe. On le retrouve sur l’A20, à Vierzon.
Autre joyeuseté prévue par le dispositif de l’écotaxe, les contrôles automatiques déplaçables (Cad) sous la forme d’armoires. Il s’agissait de bornes mobiles qui pouvaient être déplacées régulièrement pour contrôler les camions.
La RN151 (entre Bourges et l’Indre), la RN142 (rocade de Bourges), la RD2076 (de Vierzon à Mornay-sur-Allier) et la RD2020 (entre Vierzon et la limite avec le Loir-et-Cher) entraient dans la danse. Mais ce n’est plus le cas.
Dans le Cher, les trois Cad devaient être installés sur les routes départementales. D’ailleurs, les socles des deux premiers boîtiers ont déjà été posés sur la RD2076, l’un à Berry-Bouy, l’autre à Sagonne. Une troisième est en prévision à Saint-Just. Mais ce sera tout?! Vous pouvez ranger les outils.
Plus d'infos dans Le Berry républicain du 25 juin.
Rémy Beurion