«Nous sommes dans une dynamique de progression, notre fréquentation est plutôt bonne. Cela dépend aussi de la programmation et cette année nous avons eu de bons succès », présente Benoît Piederrière, responsable du cinéma de la maison de la culture.
Twelve Years a Slave, Deux Jours une nuit ou encore Guillaume et les garçons à table, autant de films programmés qui ont bien marché depuis le début de l'année. « Nous avons aussi eu une belle surprise avec Ida, qui a eu un beau succès public », ajoute Benoît Piederrière.
Près de sept mille élèves accueillis tout au long de l'annéePourtant, l'exploitation de la salle présente quelques contraintes. Avec un seul écran, il n'est pas toujours aisé de jongler entre les différents films programmés : entre trois et quatre en moyenne par semaine.
Malgré tout, la fréquentation ne semble pas en pâtir avec dix-huit mille entrées en six mois. En 2013, le cinéma a totalisé 35.000 entrées et près de 1.200 séances pour une recette avoisinant les 165.000 euros. La structure a accueilli sept mille élèves de primaire, collège et lycée, dans le cadre des séances scolaires.
« Les élèves viennent surtout de Bourges et de son agglomération, précise Audrey Matel, directrice de la communication de la Maison de la Culture. Chaque niveau a trois films au programme et chaque film est accompagné d'un dossier pédagogique. » Cela représente, selon l'équipe, à peu près une séance scolaire tous les jours.
La fin de l'année 2014 s'annonce elle aussi prometteuse avec des sorties de films attendus comme Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan, Palme d'or du dernier Festival de Cannes. Concernant les animations tout au long de l'année, le cinéma reste sur les mêmes bases. « Il y aura des séances jeune public avec des ateliers, un effets spéciaux à la Toussaint et un ciné concert en février prochain, décrit Benoît Piederrière. Des soirées débat sont aussi en projet. »
Si ce cinéma d'art et d'essai connaît une certaine stabilité depuis trois ans, Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture, reste réaliste. « Dans le cinéma, une variation des chiffres de 15 à 20 % d'une année sur l'autre n'est pas rare, selon la programmation, le public, la météo. Nous connaissons une certaine stabilité mais avec une salle et un écran, on peut difficilement aller au-delà. »