Premiers secours, ça s'apprend
«Ici on apprend les gestes de base pour agir dans la vie quotidienne en cas de malaise, d'hémorragie, d'étouffement, d'arrêt cardiaque, de plaies, de brûlures, de choc », explique Sophie-Anne Nolf, pompier volontaire.
Masser en attendant les secoursDans la salle, une dizaine de personnes sont venues décrocher leur certificat de premiers secours (PSC1). « Le but de ces sessions, c'est qu'il y ait un maximum de personnes capables d'intervenir en cas d'accident en France, en attendant l'arrivée du Samu ou des pompiers, poursuit Sophie-Anne Nolf. C'est pour cette raison que la formation est passée de dix à sept heures et demie. Elle est ainsi plus facile à caler dans une vie professionnelle ou le temps d'un week-end. »
La monitrice alterne le cours théorique et les exercices pratiques. Régulièrement, elle redemande aux stagiaires ce qu'ils ont appris une heure auparavant, comme ce qu'il faut faire si une personne est en arrêt cardiaque ? « Vérifier l'état de conscience, libérer les voies respiratoires, vérifier la respiration pendant dix secondes, demander à quelqu'un d'appeler les secours et passer au massage cardiaque jusqu'à l'arrivée des secours », résume la jeune femme. « Il vaut mieux masser mal, que ne pas masser du tout », martèle la pompier volontaire.
è Pratique. Renseignements auprès de l'union départementale des pompiers du Cher, à Bourges, au 02.48.66.67.52. Prix de la session : 50 euros.