L'heure du bilan pour les Fêtes
Loin de la douche écossaise, la petite pluie fine qui s'est abattue sur la cité des Stuarts par intermittence hier, n'aura pas découragé les festivaliers, encore nombreux dans les rues. Le matin, divers pipe bands se sont produits dans quelques communes avoisinantes.
Puis place au fameux défilé, à 15 heures, où troubadours et cracheurs de feu côtoient Templiers et clans écossais, le tout en musique évidemment, assurée par les différents pipe bands.
Le cortège est passé dans le centre-ville avant de remonter vers les Grands Jardins. Une nouvelle aubade, dirigée comme la veille par Peter McNamee, a une fois de plus fait lever deux cents cornemuses vers le ciel grisâtre d'Aubigny.
La suite du spectacle a ensuite été assurée par Frédéric Sanabra et ses chevaux. Ce cascadeur équestre n'est pas un novice, puisqu'il a déjà participé à plusieurs productions cinématographiques, entre autres.
Un bilan positif malgré le tempsEnfin, après la prestation de la musique de Blancafort et des pipe bands de 18 heures, le maître du rock celtique, Soldat Louis, devait prendre le relais à 21 heures. Une fin de festival prévue pour être enjouée donc, avec cet artiste breton présent sur scène depuis plus de vingt-cinq ans.
La fin du festival impose aux organisateurs de tirer bilan et leçons. Et le résultat est positif, dans l'ensemble.
Les nuages au-dessus d'Aubigny-sur-Nère n'ont pas assombri le tableau, bien au contraire. « Les gens que j'ai rencontrés étaient contents d'être là », confie Martine Parkitny, la présidente de l'association des Fêtes franco-écossaises. Et les chiffres le prouvent.
Samedi, huit cent soixante repas ont été servis lors des ripailles, « comme l'année dernière. » Hier, à midi, ce grand déjeuner convivial n'a en revanche attiré qu'un peu plus de huit cent personnes, un peu moins que l'an passé.
« Les concerts ont bien marché. »
La petite restauration a quant à elle vu son chiffre tripler cette année. Les festivaliers étaient plus amateurs de hot-dogs et de frites que de haggis. Sur la nouveauté de cette édition anniversaire – les concerts – Martine Parkitny est positive. « Ça a vraiment marché, les jeunes étaient au rendez-vous, c'est ce que nous voulions. Cependant, certaines personnes étaient déçues de l'arrêt des saynètes. »
Le rideau à peine tombé, la présidente songe déjà à l'avenir. « Il y aura des surprises, l'année prochaine. »