Gros effort dans trois écoles énergivores
Cet été, il n'y a pas que les cyclistes du Tour de France qui se mesurent à un contre-la-montre. Dans trois écoles berruyères – Beaumont et Maryse-Bastié (élémentaire) et Nicolas-Leblanc (maternelle) –, les ouvriers aussi sont pressés par le temps.
« On fera peut-être des envieux ailleurs »Le 20 août. La date est dans toutes les têtes. Ce jour-là, les trois chantiers devront laisser le champ libre aux équipes enseignantes pour reprendre possession de leurs salles de classe. On n'en est pas là
Les grands travaux d'amélioration énergétique entrepris sont loin d'être bouclés. Jeudi dernier, jour de visite à Nicolas-Leblanc du maire Pascal Blanc, les câbles pendent, les cloisons sont encore au sol et les portes sont démontées. Et pourtant « Tout sera prêt, assure l'élu. Hormis les finitions qui seront réalisées dans un second temps. »
Plus de 900.000 euros ont été débloqués par la ville pour améliorer le cadre de vie et de travail des enfants, des enseignants et du personnel de ces trois écoles et se mettre aux normes environnementales et énergétiques.
Au revoir menuiseries extérieures vieillottes, chaudière et éclairage dépassés. Bonjour double vitrage, VMC, faux plafond isolant et éclairage s'adaptant à la luminosité et détectant la présence humaine. Toutes ces nouveautés ont un coût, mais cela vaut le coup à entendre le maire. « Ces investissements réalisés aujourd'hui permettront de réaliser des économies demain », explique-t-il.
Ordre de classementL'an dernier, les écoles Prévert, Auron A, Lazenay, Louise-Michel et la partie élémentaire de Nicolas-Leblanc avaient bénéficié de ces travaux estivaux.
Enseigner dans pareil environnement, voilà qui devrait faire nombre de jaloux et faire ressortir la fameuse phrase : « Pourquoi pas nous ? » « Il y a quelques années un diagnostic énergétique avait été réalisé sur l'ensemble des établissements scolaires, se souvient l'élu. À partir de là, ils ont été classés du plus au moins énergivore et un ordre de priorité a été défini car, au vu des sommes engagées, il était impossible de réaliser la même année ces travaux dans tous les établissements. Alors forcément, on sait qu'en voulant bien faire, on fera peut-être des envieux ailleurs, un peu comme on en avait fait avec la requalification de l'avenue Marcel-Haegelen. »