Hausse de 26 % des licences
Questions résultats des équipes engagées en championnat national, le président Pascal Gauthier a pu se réjouir des maintiens de Saint-Doulchard (une fois encore dans la douleur) et de Vierzon, lors de la récente assemblée générale du comité du Cher.
Un réel effet JOIl a également affiché une satisfaction particulière au sujet des Églantières. Celles-ci étaient en effet parvenues à enrayer - avec brio, plus d'une décennie de spirale infernale de descentes systématiques des clubs de la région Centre en NF3.
Concernant les régionaux, le président regrettait en revanche les relégations des filles et garçons de Mehun, le club doyen du Cher, et de Saint-Amand. Côté montée, celle des féminines de Saint-Florent en Prénationale, un temps incertaine, est désormais acquise officiellement.
Le gros point positif réside dans la hausse massive des licenciés, passant de 2.606 à 3.513, licences événementielles comprises, soit une augmentation de 26 %. Quand la ligue du Centre affiche 10 % de hausse. Si on ne compte que les licences compétitions, la progression reste quand même encourageante avec 1.856 pratiquants en 2013 contre 1.639 en 2012.
« Je pense qu'il y a eu un effet JO, et la médiatisation sur les chaînes publiques a sans doute permis de populariser un peu plus la discipline. Côté clubs, il n'y aucune perte et l'arrivée de Vailly en a porté le nombre à 23 », soulignait Pascal Gauthier.
Portés par le comité du Cher, les intercomités outremer ont été encore une fois marqués du sceau du succès.
« La confiance que nous accorde la fédération pour l'organisation du tournoi qualificatif et du challenge ligue du Centre nous réjouit. L'année prochaine, le challenge deviendra national et se déroulera sur deux jours, en plus du tournoi outremer. Nous devons démontrer nos capacités à accueillir un tel événement où seront présents douze départements. »
Concernant l'avenir, le boss allait se montrer plus perplexe. « Il y a forcément une inquiétude financière par rapport au contexte économique, et je crains qu'on éprouve des difficultés dans la mise en place des projets futurs. En outre, il va falloir, à relativement court terme, un renforcement du bénévolat, afin d'éviter l'épuisement et la lassitude des gens en place. Et j'ai conscience que par les temps qui courent, cela n'a rien d'évident. »