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Tandis que le mois d’août s’achève, les établissements commencent à faire le point sur la saison

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Un bilan estival relativement nuageux

Hôtels, office de tourisme, campings, chambres d'hôtes, patrimoines… Les établissements locaux ne semblent pas tirer grande satisfaction de cet été 2014, gâché, selon eux, par deux facteurs principaux.

Un temps maussade et le frein de la crise économique

Première cause de ce bilan en demi-teinte, la météo n'a pas été très clémente avec les touristes. Un élément qui peut avoir quelques conséquences : « Avril, mai et juin ne sont pas mauvais mais le second trimestre devrait être un peu moins bien », avoue Marie-Jo Roy, gestionnaire du camping de la Roche, à Saint-Amand. Même son de cloche du côté de Bruère-Allichamps : « C'est mitigé, le temps a sans doute joué sur les résultats », justifie Annie Larguinat, gérante du camping les Platanes. Malgré ces aléas, les deux structures devraient être sur les mêmes bases que l'année précédente en terme de fréquentation. Ce qui n'est pas le cas de l'office de tourisme saint-amandois, dont le nombre de clients a baissé en juillet comme en août, malgré la présence de Néerlandais, d'Anglais ou encore de Belges et d'Allemands. La ville n'est d'ailleurs qu'un point de passage pour beaucoup d'entre eux : « Ce qui est dramatique, c'est que Saint-Amand n'est qu'une étape », raconte Jacqueline Carly, propriétaire de chambres d'hôtes ayant vu ses réservations diminuer de moitié en juillet. Et ce ne sont pas les campings qui contrediront ce constat. Une réalité pouvant, peut-être, avoir un lien avec la situation financière des ménages.

Car c'est bien sûr ce second point sur lequel s'accordent tous les établissements pour expliquer le manque éventuel de clientèle : « Maintenant, les habitués écourtent le séjour à cause de leur budget », poursuit Marie-Jo. Une raison également évoquée par Sylvie Laire, propriétaire des chambres d'hôtes L'amphore du Berry : « Après un mois de juillet catastrophique, août est plutôt bon. Les conditions climatiques étaient importantes mais les gens regardent aussi plus à la dépense. Cependant, le concept solo (lire ci-dessous) connaît une bonne fréquentation. » De son côté, La croix d'or, qui s'en sort grâce à son hôtel plutôt qu'à son restaurant, explique aussi ce phénomène par le manque de retombées touristiques de la ville.

Les vieilles pierres s'en tirent mieux

Dans ce contexte, les vieilles pierres ne se détachent pas particulièrement. Alors que la fréquentation était stable en juillet, pour le château de Meillant, ce n'était pas le cas fin juin ni au mois d'août : « Au-delà du pouvoir d'achat, je me demande si les gens s'intéressent encore au patrimoine », avoue Aimery de Rochechouart, marquis de Mortemart et propriétaire.

Marie-France de Peronnet, en revanche, semble plutôt satisfaite : « Nous avons eu une légère hausse de visiteurs cette année. Je pense que c'est dû aux animations que l'on organise régulièrement, mais aussi à la communication et au climat, qui n'a été ni trop caniculaire, ni trop mauvais », déclare la propriétaire du château d'Ainay-le-Vieil.

Un bilan mitigé donc, mais qui peut encore évoluer en septembre.


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