C’est l’été et le beau temps donne envie d’activité en extérieur. Malgré la fraîcheur accueillante de la forêt, l’accrobranche risque de vous donner une belle suée.
Tout commence par l’équipement. Harnais et gants, le tout strictement ajusté pour assurer au mieux la sécurité. Pièce maîtresse du parc, elle fait même l’objet d’une vidéo devant laquelle passe (et s’arrête) chaque visiteur.
Plutôt Tarzan, Indiana Jones ou les deux??Vient, ensuite, l’ultime épreuve avant de se lancer à corps perdu dans les parcours : le premier circuit vert pour se mettre en jambe d’abord et vérifier qu’on n’est pas sujet au vertige, ensuite.
À partir de là, c’est chacun son rythme. Les casse-cou courent d’atelier en atelier, sans difficulté visible.
Parcours vert, rouge et même noir, ils enchaînent les épreuves pendant que d’autres restent scotchés sur la plateforme avant d’oser se lancer. Mais même ces derniers finissent par prendre confiance.
D’autant qu’à chaque coin d’allée, un membre de l’équipe veille au grain et endosse, même, le rôle de coach ou de sauveteur, selon le besoin.
Reste que les réservoirs d’énergie s’épuisent au fil des ponts de singe, des tyroliennes, des rouleaux pour ramper et des filets à escalader.
À la fin, peu importe qu’on soit le nouvel Indiana Jones ou qu’on ait battu en retraite après le deuxième parcours vert, les visiteurs descendent le sourire aux lèvres et le corps, encore, sous l’effet de l’adrénaline
Maëlle Becuwe