Avord, avec sa base proche, représente une belle scène pour Herbert Léonard, un passionné d’aviation.
Vous venez chanter à Avord pour le 14 Juillet. Que représente pour vous cette date ? Le 14 Juillet est à la fois une journée de célébrations importantes mais aussi une journée festive. Tous les ans, les communes offrent des festivités à leurs administrés et la chanson en fait partie. C’est donc une joie d’y participer.
Herbert leonard pour le plaisir 1980 par jc761
La base aérienne a fêté ses cent ans l’an dernier. École de l’aviation de transport des pilotes de l’armée de l’air, quatre Awacs français sont stationnés ici. Le saviez-vous ? Je sais qu’à Avord existe une importante base aérienne. Mais je me suis spécialisé depuis longtemps dans l’histoire de l’aviation russe et soviétique, période 1915 à 1950 ! De ce fait, je suis totalement ignare des technologies modernes en matière d’aviation et n’y connais donc pas grand-chose aux Awacs.(...)
Dans quelle armée avez-vous fait votre service militaire ? J’ai fait mon service militaire à Metz-Frescaty en 1964-1965. C’était une base aérienne de chasse et de reconnaissance. Si mes souvenirs sont exacts, elle était équipée, déjà, de vieux F-84 hérités des Américains qui s’en étaient servis pendant la guerre de Corée. Je n’ai pas réellement gardé de bons souvenirs de cette période car j’étais à fond dans la musique. (...)
Finalement, avec un peu de recul, auriez-vous préféré être pilote de chasse ou chanteur ? Petit, je rêvais d’être aviateur. Et pilote de chasse bien sûr ! Mais j’étais vraiment trop nul en maths et en physique ! Du coup, je me suis intéressé au maquettisme, puis au recollement de tous les documents concernant l’aviation, sans préférence particulière. Jusqu’à une période de ma vie où j’ai fait partie de l’équipe de rédaction d’Aviation magazine.
Jean-Pierre Pille
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans l'édition du vendredi 12 juillet du Berry Républicain.
