Il faudra un peu de temps, vingt quatre ans, pour que le premier du genre organisé par le Stock Cars Club du Berry ait lieu en 1977 à Saint Eloy-de-Gy. Le dernier est remporté par François Pétouillat alors licencié à Issoudun au Stock Cars Club du Centre. On le retrouve aujourd’hui à la tête de l’organisation de celui de Villabon.
Le spectacle en vaut la chandelleLe public répond massivement, le Berry adhère aux forçats du cambouis, aux déjantés du cardan, aux fous du piston sans coulisse, aux fendeurs de bielle, aux rois du tête-à-queue. Le tonneau fait fureur. « Avec des voitures légères, on arrive à en faire trois » précise Jean-Marie Lanouguère, organisateur technique des stock-cars en France. Pour le coup, les beaux châssis et les belles carrosseries ont le capot coquin. Le delco s’en tamponne le feuillard. Les durites en pètent de joie. Y a le feu dans le turbo... Renversant !
Le super stock-cars de Villabon est supervisé du haut de la tribune par Marcel Truffaut qui affiche quatre vingt-treize printemps au compteur. « Aujourd'hui, c'est beaucoup plus spectaculaire » souligne le quadruple vainqueur sur le circuit de Buffalo à Montrouge. « Finalement, je n'ai guère couru, j'en avais marre de gagner » dit il un brin malicieux. En tout cas, les spectateurs en ont pris plein les yeux. Embouteillages, culbutes, renversements, poursuites, François Pétouillat, le boss de ce stock-car, pilote depuis vingt-deux ans, avait le sourire, hier soir, à l’issue de la manifestation.