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Comment écouter le brame du Cerf dans le Cher et aux alentours ?

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Dans quelques jours, les forêts vont résonner de cris gutturaux reconnaissables entre mille. C’est en effet l’époque du brame des cerfs, ce qui correspond à la période où les cervidés se reproduisent et se servent ainsi de leur cri pour séduire les biches environnantes. Une façon de marquer sa virilité mais aussi d’éloigner d’éventuels autres prétendants qui auraient l’audace de s’aventurer sur le terrain de séduction d’un cerf particulier.

Un spectacle de plus en plus prisé par les particuliers, causant parfois des perturbations dans la faune. Même si les observations autour du brame ne commencent que la semaine prochaine, il reste peu de places pour y participer.

Vierzon

Gilles Quentin est un spécialiste des cerfs et propose donc tout naturellement deux sorties pour les découvrir dans cette période si particulière pour eux : le dernier week-end du mois (vendredi 27 et samedi 28 septembre) ainsi que le week-end suivant (vendredi 4 et samedi 5 octobre). Cet ancien agent de l’Office national des forêts connaît bien le terrain de jeu des cerfs et se propose d’emmener des petits groupes de visiteurs pour entendre les brames (au prix de 16 euros par personne).

Les visites se découpent en deux : une première partie consacrée à une projection afin de donner aux visiteurs le maximum d’informations sur la vie d’un cerf (croissance, nutrition, chute des bois, reproduction et brame,…) suivie par une dégustation de quelques produits locaux. La seconde partie concerne le déplacement sur la zone de brame, en forêt de Vierzon ou de Vouzeron, pour tenter d’écouter et d’observer.

Inscriptions obligatoires au 06.80.01.35.61. Ou gilles-quentin@club-internet.fr. Le lieu de visite prévue sera donné quelques jours avant les visites.

Forêt de Tronçais

La première sortie pour tenter d’écouter le brame du cerf se déroulera à partir de mardi prochain avant une périodicité quotidienne si « les cerfs sont au rendez-vous », précise Sylvain Cordeau, guide forestier et organisateur de ces sorties particulières réservées à un groupe de six personnes maximum (de 5 h 30 à 6 heures) pour 30 euros chacune. Près de 900 hectares (sur les 11.000 hectares de forêt) autour de Vitray sont consacrés à l’écoute du brame et à l’observation des cerfs. « Il faut bien que les gens aient à l’esprit que cette sortie reste aléatoire dans l’écoute du brame », précise Sylvain Cordeau.

Le guide organise également des sorties en chiens d’attelage (4 à 5 personnes, le matin, à partir de 145 euros) et en trottinette électrique (de 8 à 15 personnes toute la journée, à partir de 29 euros).

Sur réservation au 06.70.19.22.53.

Château de Chambord

C’est une découverte et une écoute du brame dans un cadre exceptionnel qui attend les visiteurs du domaine royal de Chambord. Par groupe de 16 personnes maximum, il est ainsi proposé des visites matinales (à partir de 7 heures) ou un peu plus tardives (à partir de 17 h 30) dans une partie normalement inaccessible au public de la forêt de Chambord. En compagnie d’un guide, les visiteurs pourront attendre les cervidés grâce, notamment, à l’usage de miradors donnant une vue majestueuse sur l’ensemble. Un souvenir exceptionnel.

De 35 à 40 euros par personne, uniquement sur réservation 02.54.50.40.00.

Frank Simon


Isa groupe propose une voiture en location à ses salariés qui ne peuvent pas se déplacer

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« Il existe un réel problème de mobilité en milieu rural », constate Céline Bonté, directrice adjointe d’Isa Groupe. Afin d’aider les personnes qu’il conduit vers l’emploi à se déplacer, le groupement économique solidaire d’Aubigny-sur-Nère a signé, mardi, une convention avec le Garage associatif solidaire du Cher (Gas 18) Mobilités, implanté à Baugy. Un partenariat qui permet de proposer un moyen de locomotion à ceux qui n’en ont pas. Et qui en ont besoin.

Isa Groupe est spécialisé dans la mise à disposition de personnel auprès des entreprises, des collectivités, des associations et des particuliers du territoire. Le groupement a également développé la production et la distribution de légumes bio. Des activités visant à l’insertion de ses salariés et leur sortie vers l’emploi.

Grâce à la convention qui vient d’être signée, ceux-ci auront la possibilité de louer un véhicule, pour leurs besoins professionnels bien entendu.

Le sésame, un simple contrat qu’ils pourront conclure directement chez Isa Groupe. Ce dernier a la gestion libre de la voiture. Le garage associatif, lui, assurera l’entretien.

Une voiture, mais aussi des scooters

« Le but, c’est de faciliter l’accès à l’emploi, souligne Céline Bonté. Les déplacements sont une difficulté pour les personnes qui n’ont ni permis ni voiture, mais aussi pour celles qui, bien qu’ayant le permis, n’ont pas les moyens de s’acheter un véhicule ni de l’entretenir. » La location d’une auto vient compléter les scooters que le groupement propose déjà en location à ses salariés.

La location  solidaire,  un « tremplin »  vers le travail ou la formation

La location solidaire de véhicules constitue un « tremplin », résume Denys Beaume, président du Gas 18 Mobilités. Il s’agit d’une formule que la structure a lancé il y a quelques années, en parallèle de la réparation de véhicules et du déplacement à la demande. Autant de leviers pour remédier aux problèmes de locomotion. Le garage associatif a constitué une flotte de sept véhicules que les personnes résidant dans le département du Cher peuvent louer à moindre coût, sous condition de ressources et sur foi d’un justificatif d’emploi ou de formation.

« Cela permet aux personnes d’aller travailler, de gagner de l’argent et d’acquérir une voiture, met en avant Céline Bonté. Voiture qui leur permettra ensuite d’aller travailler. » 

Vincent Michelvincent.michel@centrefrance.com

Les damistes du Cher en compétition

Le Duo Seigle séduit de nouveau

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Argent-sur-Sauldre. Le Duo Seigle séduit de nouveau. Musique. Le Duo Michaël et Nicolas Seigle a une nouvelle fois fait preuve d'une étonnante technicité à l'église d'Argent. Pour ce second opus du festival Septembre musical, et leur deuxième passage dans la cité, le jeu enlevé et parfaitement synchronisé des deux frères a offert au public de petits moments de grâce autour des œuvres de haute virtuosité de Paganini, Rolla et Kodaly. Probablement attirés par les échos de leur premier concert, il y a deux ans, jugé enthousiasmant par nombre d'auditeurs, ils étaient près d'une centaine à s'être déplacés. Les deux jeunes instrumentistes, au violon et violoncelle, n'ont pas ménagé leurs efforts, prenant visiblement plaisir à jouer ensemble. « Ils avaient tellement accroché le public avec leur dynamisme et leur humour, que c'était une évidence de les faire revenir » souligne la présidente, Élisabeth Mauroy.

Nouvelles tenues pour les twirleuses bâtons

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Saint-Germain-du-Puy. Belle saison pour le twirling-bâton . Le club twirling-sport germinois (*) comptait, l'an passé, vingt licenciés dont les athlètes ont décroché moult podiums régionaux et nationaux tant en solo qu'en duo.

Mercredi, lors de l'assemblée générale, petite salle haute de l'espace Nelson-Mandela, l'entraîneur, Jonathan Dessachy, notait que la trésorerie allait permettre « l'achat de matériel sonore et de tissus pour la confection des futures tenues ».

Nouveaux adhérents

Durant ce mois de septembre, les nouveaux adhérents sont accueillis le mercredi, de 18 heures à 19 h 30 et le vendredi, de 18 h 30 à 20 h 30, au gymnase Yannick Souvré.

« Le twirling-bâton est accessible aux garçons et aux filles dès l'âge de quatre ans en loisirs et dès six ans en compétition », rappelle le coach.

(*) Bureau : Nathalie Dessachy, présidente ; Bernadette Trémeau, trésorière et Delphine Hauchère, secrétaire.

Pratique. Contact : Jonathan Dessachy au 06.78.15.59.61.

Nouveaux horaires à Sport santé détente

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Argent-sur-Sauldre. De nouveaux horaires pour Sport Santé Détente. Lors de la dernière assemblée générale de Sport santé détente, l'association a fait connaître les nouveaux horaires de ses activités.

Les cours d'aïkido auront désormais lieu le lundi et le jeudi, de 19 heures à 20 h 30. Les cours de gym, eux, sont organisés le mercredi, de 19 à 20 h 30, et le vendredi, de 18 h 45 à 20 h 15.

Les cours de danse se tiendront le vendredi, de 20 h 15 à 22 heures, tandis que les cours de Zumba se dérouleront tous les premiers samedis du mois de 14 à 16 heures (premier cours de zumba ce samedi 14 septembre).

L'association aux quatre-vingts adhérents a également félicité à cette occasion, par la voix de son président Alain Gourdou, Roger Debouvert pour l'obtention de son 3 e dan en aïkido.

Pratique. Contact : 02.48.73.33.74

Changement de direction au collège George-Sand

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Nouveau principal au collège

La communauté éducative du collège a dû être surprise lors de la rentrée des classes. Florence Aujumier, principale depuis septembre 2016 ayant été appelée à des fonctions supérieures à Châteauroux, a été remplacée par Baptise Voisin.

Originaire de Bourges, le nouveau principal a effectué ses études à l'université de Tours et a été nommé comme professeur de français au collège Claude-Debussy à La Guerche-sur-l'Aubois où il a enseigné durant quinze ans.

Il a ensuite exercé comme formateur en français et en numérique. Ayant été admis au concours du personnel de direction, il a été principal adjoint au collège du Grand-Meaulnes de Bourges pendant deux ans et aujourd'hui occupe le poste de principal au collège George-Sand d'Avord.

Ravi de cette nomination, Baptiste Voisin souhaite être reconnu comme « rigoureux, juste et compris », en insistant sur les notions de justice et d'équité dans l'établissement.

L'éducation à l'environnement et au développement durable

Au chapitre des projets pour l'année scolaire, Baptiste Voisin met l'accent sur le dossier qui va occuper l'ensemble des classes et du personnel, sur toute l'année. Il concerne l'éducation à l'environnement et au développement durable.

Le point d'orgue se tiendra sur deux journées au mois de mai. D'ailleurs, l'établissement a déjà réduit sa consommation de papier, en proposant, dans la mesure du possible, aux familles de compléter des documents dématérialisés lors de la rentrée.

Dans le cadre de ce projet, un hôtel à insectes sera implanté dans le parc du collège.

Les autres projets, déjà en place par le passé seront reconduits (cross, forum des métiers, partenariat avec la Maison de la culture de Bourges, séjour à Goule…)

Des travaux d'aménagement de toilettes et d'une salle ont été réalisés cet été en vue de l'arrivée d'une élève en fauteuil roulant. La classe de cette collégienne, ainsi que celle d'un élève malentendant resteront à temps plein dans la même salle, limitant ainsi leurs déplacements.

Peu de changement au sein de l'équipe enseignante, seuls quatre professeurs ont quitté l'établissement (Éducation physique et sportive, anglais, espagnol et technologie) et ils sont remplacés.

Les vieux tracteurs étaient de sortie

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La Chapelotte. Les vieux tracteurs sont sortis . C'est une randonnée o combien sympathique qui a animé les rues de La Chapelotte samedi après-midi !

L'association Les Canardés organisaient ce jour-là, sa sixième randonnée en tracteur ancien.

Les dix-huit vénérables engins ont emprunté une boucle autour du village, avec arrêt pour admirer les motos du club Terrot, défilant sous leurs yeux.

Cette manifestation gratuite avait pour seul but que des passionnés de tracteurs anciens se retrouvent.

Présidée par Patrick Mellot, aidé par son vice président Théo Duval, l'association entend bien réitérer la manifestation l'année prochaine, avec autant de succès, après avoir bichonné ces vieilles mécaniques aptes à reprendre la route.


Une visite était organisée, pour le public, hier matin

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Au cœur des Bains-Douches

Annie Marchet, présidente de l'association des Bains-Douches, accueillait hier matin un groupe de curieux dans le cadre des « visites secrètes » organisées par Tourisme et territoires du Cher.

Découverte de la partie technique de la salle

Les portes étaient grandes ouvertes et permettaient au public de découvrir ce qu'ils n'ont jamais l'occasion de voir.

C'était la motivation notamment d'un couple de Lunery, venu plusieurs fois aux concerts, de voir « l'envers du décor ». D'autres venaient de Saint-Florent-sur-Cher, Châteauroux (Indre) ou encore Vouillon (Indre).

Après avoir dressé un historique de l'association qui est à l'origine du théâtre actuel, Annie Marchet a captivé le public en évoquant les activités et les missions des Bains-Douches, scène musicale et pôle régional de la chanson.

Elle a souligné la qualité professionnelle de l'équipe et la diversité des projets artistiques au travers notamment de l'accueil d'artistes en résidence. Les visiteurs, dont parmi eux des parents, se sont intéressés à la programmation destinée au jeune public ainsi qu'aux relations avec le collège et les lycées des environs.

La visite a été l'occasion évidemment de pénétrer dans la salle de spectacle. Le public a ainsi découvert les coulisses et des lieux très « secrets » de la technique.

Cerise sur le gâteau, ils ont assisté à une partie de la répétition de Vanina de Franco, artiste actuellement en résidence aux Bains-Douches.

À Asnières, on se sent Asneton avant d'être Berruyer

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« Je suis Asneton. Pour être un Asneton huppé, il faut être né à Asnières ». Jean-Jacques, le patron de l’Excuse, est installé depuis six ans et cuisine six jours sur sept un menu du jour dans le dernier bistrot et restaurant d’Asnières. « J’ai eu une autre affaire, pendant dix ans, place du 14-Juillet. Et je suis revenu, parce que je me plais. On revient toujours à ses premières amours », sourit-il, regardant son épouse, Luciana.

Jean-Jacques, aux fourneaux de l'ExcuseÊtre Asneton avant d’être Berruyer, ça s’explique : « Ici, avant, c’était une commune indépendante. Il y a même eu un maire, après la guerre », rappelle Jean-Jacques.

L’heure du déjeuner approche. Patrick et René prennent un petit verre en parlant du bon temps. Patrick est élu conseiller municipal de Bourges, en charge du quartier d’Asnières, comme deux autres de ses collègues. « Mais ici, on se sent plus d’Asnières que de Bourges, même si la ville fait tout pour que ce soit un quartier comme un autre, avec des efforts pour la voirie, les trottoirs, la sécurité ».René est Asneton depuis 1962. « On a trouvé à acheter une petite maison ; après, je l’ai rasée, elle ne tenait plus debout, elle tremblait quand les voitures passaient », raconte le vaillant monsieur, désignant le petit pavillon, construit en 1975.

« Le stade Jacques-Rimbault n’existait pas. C’était là que mon père cultivait ses légumes »

« A l’époque, il y avait deux boulangers, deux bouchers, trois épiceries, la Coop, Sup’Élan et encore une autre petite, cinq bistrots ». Et il fait marcher sa mémoire : « le PMU, fermé, le café du Nord, le café des Sports, chez Fouchet, rue François-Bailly, et ici. Sinon, les rues sont toujours là, l’église est toujours à la même place et c’est devenu calme, lance-t-il d’un air malicieux. Car il y avait des bandes de petits voyous : celle de Bigarelles, du Beugnon, de Pignoux, de la Butte… Et ça castagnait à la sortie du bal ! »

Il habitait les Bigarelles et son père avait un jardin à Asnières. « Avant, le stade Jacques-Rimbault n’existait pas. C’était là que mon père cultivait ses légumes. J’y venais chercher les patates avec la brouette ». Le jardin : c’est une composante importante de l’ambiance d’Asnières, qui a construit autour des lopins de terres son air de village.

« J’ai vendu mon jardin. Je le bêchais encore voilà deux ans. Les anciens Asnetons font tous leur jardin ». Et il existe une solidarité de ceux qui travaillent la terre. Ces jardiniers, Asnetons dans l’âme, ont préparé, l’an dernier, une fête pour les 90 ans de René. « Ce n’est peut-être pas le doyen, mais ce n’est pas le plus jeune », lance Patrick.

« Il règne à Asnières un esprit village »

 

Michel écoute. Il a fait construire en 1975. « Dans un lotissement. Avant, on était aux Gibjoncs. Asnières, c’est Bourges ! Mais je ne suis ni de Bourges, ni d’Asnières. Je suis Nivernais. Je suis venu parce qu’il n’y avait pas de travail dans le Morvan. J’ai fait trois ans d’Algérie, et vous voyez ». Toujours là.

Comme Annie et Henri. Quarante-quatre ans qu’ils ont fait construire. Ils se souviennent aussi du bourrelier, de la Coop et de la mercerie, et des cinq bistrots. Quelques commerces subsistent, dont la pharmacie.

« À Asnières, il y a un côté campagne. Nombreux sont ceux qui ont un jardin, ce qui donne l’occasion de se rencontrer. Il règne à Asnières un esprit village », avance-t-on à l’officine.

Le quartier n’a plus son indépendance communale, mais a gardé un esprit, qui n’est pas sans rappeler celui un irréductible village.

Laurence Javal

Le programme

Asnières-en-fête réunit aujourd’hui, de 10 à 16 heures, à la MCJ, toutes les associations : Badminton club de Bourges ; Corps à cœur - solidarité anorexie et boulimie 18 ; club d’éducation canine d’Asnières ; Motif percussion ; Tourne-livres ; comité de défense de La Poste d’Asnières ; association des écoles d’Asnières ; comité des fêtes d’Asnières ; Je dis trad ; Twirling sport des Bourges-Asnières ; atelier guitare Coutant ; A3B Asnières basket-ball ; Interlude (ludothèque) et les ateliers de la MJC (scrapbooking et ABC danse) seront présents. Certaines feront des démonstrations.

 

Fournisseur de titres de transports, Paragon ID innove dans la dématérialisation

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L’histoire a débuté avec les tickets de métro. Plus d’un siècle plus tard, ces titres de transport magnétiques sortent toujours des presses de Paragon ID (*), à Argent-sur-Sauldre. Les cartes de transport comme le pass Navigo (ex-carte orange pour les transports en Ile-de-France) y sont aussi, en partie, fabriquées. L’entreprise fournit les métros parisiens et lyonnais mais aussi celui du Caire (Égypte).

Le transport représente une grosse partie du chiffre d’affaires de l’entreprise dont les solutions sont utilisées par plus de 150 villes dans le monde.

Esprit start-up

Mais dans un secteur en pleine mutation numérique, Paragon ID a su évoluer vers les technologies de mobilité sans contact pour répondre aux enjeux de la dématérialisation « et anticiper l’évolution des marchés », insiste François Gauthier, directeur général (Europe, Moyen Orient, Afrique) de Paragon ID, basé à côté de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes). De l’activité d’imprimerie à la fourniture de technologies sans contact, Paragon ID joue la carte de la diversité « de produits et d’applications, il y a beaucoup de créativité ». Paragon ID veut insuffler l’esprit d’une start-up à sa logique industrielle.

Photos Pierrick Delobelle 

En s’appuyant sur les 10.000 m² du site stratégique pour le groupe dans le Cher Nord, Paragon ID s’affirme en champion européen des solutions d’identification dédiées aux marchés de l’identité numérique sécurisée (eID), du transport, des villes intelligentes, de la traçabilité et de la protection des marques et du paiement.Personnalisation

Plus d’un milliard de tickets magnétiques vendus l’an passé

Services personnalisés (cartes d’abonnement accompagnées d’un courrier), mises en forme via SMS ou mails d’analyses médicales de laboratoires qui externalisent leurs flux d’envois de données, couvertures de passeports électroniques dotées d’inlays (puces électroniques et antennes embarquées), cartes européennes d’assurance-maladie, billetterie, recommandés de la Poste, étiquettes dotées de puces de traçabilité (transport aérien, marques de luxe…), Paragon ID passe de l’imprimerie à l’informatique pour créer toujours plus de valeur ajoutée.

Plus d’un milliard de tickets magnétiques et plus de 100 millions de tickets sans contact ont été vendus l’an passé. Et 20 millions de plis par an.

Implantée depuis 1964 à Argent-sur-Sauldre, l’usine « n’a pas arrêté de se transformer, assure Dominique Durant des Aulnois, secrétaire général de Paragon ID. De la pure imprimerie à quelque chose de beaucoup plus technologique et orienté vers les services aux clients, l’entreprise a réussi à se développer et être mondiale. »

Photos Pierrick Delobelle

Contrat avec Air France

Grâce à la maîtrise de la technologie RFID (puces d’identification par radiofréquence), Paragon ID a, récemment, décroché un contrat de trois ans avec Air France pour la fourniture de 40 millions d’étiquettes bagages par an pour renforcer leur traçabilité et limiter le risque d’égarement des valises. Un marché potentiellement énorme avec le doublement du nombre de bagages transportés annuellement au cours des prochaines années.

Employant 240 salariés à Argent sur les 600 du groupe (coté à Euronext, à Paris), Paragon ID s’appuie aussi sur des bureaux et des moyens de production, aux États-Unis, en Angleterre et en Roumanie. Plusieurs millions d’euros ont été injectés dans les usines du Cher Nord et de Bucarest ces dernières années. « On recrute, on est sur des marchés en croissance, assure François Gauthier. Le turn-over est faible, les gens sont attachés à l’entreprise. »

Thomas Migault

(*) Paragon ID est issu du rapprochement en 2017 d’ASK, spécialiste français des solutions sans contact sécurisées, avec la division Identification et traçabilité du Britannique Paragon Group.

Les croissants de la semaine du 9 au 15 septembre

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Au marché

Si le maire de Bourges Pascal Blanc (Mouvement radical) entretient toujours une sorte de faux suspense autour de sa candidature pour les élections municipales de 2020 – il a annoncé qu’il se prononcerait d’ici la fin de l’année –, sa présence mercredi dernier, dans les allées du marché de La Chancellerie, a apporté un peu plus d’eau au moulin. « Si ça, ce n’est pas un signe qu’il va se représenter, glissait un vendeur. Il n’y a pas de fumée sans feu. Cela faisait une éternité qu’on ne l’avait pas vu ici. »  

Coup de froid

Sans doute faisait-il un peu chaud jeudi soir au conseil départemental du Cher. Les joueuses du Bourges Basket, ainsi que les footballeurs du Bourges Foot, étaient conviés à une réception pour marquer le début de saison. Afin de rafraîchir l’atmosphère et d’expliquer la demi-heure de retard, le président Michel Autissier (Les Républicains) a lancé son discours de la manière suivante : « Excusez-nous pour ce retard inhérent à des modifications de timing et au temps que les joueuses mettent à se maquiller. » Coup de froid sur l’assemblée.  

Vitrine

Le député (LREM) du Cher, Loïc Kervran, s’est beaucoup investi pour obtenir que l’université d’été de la Défense se déroule dans le Cher, jeudi et vendredi. Normal, il estime que cette université, sur la base aérienne d’Avord, « est une formidable vitrine pour notre département ». Lors de ces deux jours, le général Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’air, a rendu un sacré hommage à la base aérienne d’Avord. En présence du colonel Laborie, commandant de la BA702, il a souligné : « Cette base est pérenne, elle est un concentré des savoir-faire de l’armée de l’air. »

L’Homme de Hus remplacera Ma, du 1er au 3 octobre, à la Maison de la culture de Bourges

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C’est un problème technique qui a conduit à l’annulation de Ma, de Camille Boitel et Sève Bernard. Ce spectacle, créé en juin dernier lors du festival Montpellier danse, et coproduit par la Maison de la culture, nécessite un dispositif scénique très particulier, et délicat à manipuler. Or, depuis juin, deux techniciens ont quitté l’aventure, et il était difficile de les remplacer dans un si court laps de temps.

Les dates de représentation sont néanmoins maintenues, et Camille Boitel sera bien sur scène, mais avec l’Homme de Hus, le spectacle « qui a fait son succès à la sortie de son école de cirque, souligne la Maison de la culture. Il y exploite déjà les thèmes qui lui sont chers, les catastrophes, la cacophonie… »

Job, figure biblique, abandonné de Dieu

Dans l'Homme de Hus, ce circassien, issu de l’école d’Annie Fratellini, lauréat du prix jeunes talents cirque, collaborateur de James Thierrée, incarne Job, figure biblique, abandonné de Dieu.

Simplement vêtu d’une robe rouge, il se lance dans un rangement titanesque de sa grotte encombrée de tréteaux. De maladresses en faux-pas, les morceaux de bois deviennent ses ennemis, prêts à se rebeller.

Partie remise

Quant à Ma, ce n’est que partie remise. Le spectacle devrait commencer à tourner à Paris en janvier, et passer par Bourges plus tard. 

Mardi 1er, mercredi 2 et jeudi 3 octobre, à 20 heures, dans l’auditorium du conservatoire, 34, rue Henri-Sellier. Une rencontre avec l'équipe artistique sera organisée le mercredi 2 octobre, à) l'issue de la représentation. Entrée : 26 € ; 12 € (15 ou 9 € avec la carte MCB). Renseignements : mcbourges.com

 

Les vélos électriques ont du succès dans le Cher

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Des randonneurs aux pèlerins sur les routes de Compostelle, des touristes aux travailleurs, dans le Cher, de plus en plus de personnes utilisent un vélo à assistance électrique (VAE).

Pour dix kilos de plus, soit le poids du moteur et de sa batterie au lithium rechargeable, le VAE promet de doubler voire de tripler la distance parcourue en une sortie. « Les gens sont plutôt contents de leur achat, assure Sébastien Lacroix, gérant du magasin Dias motos cycles, rue Barbès à Bourges. Mais ça représente un gros investissement. » Sa boutique propose différents modèles, pour des prix entre 1.500 et 2.500 euros.

À Saint-Amand Montrond, Fabien Wilk se souvient de sa plus belle vente à la boutique Cycles sport : « C’était un couple de retraités, qui avaient droit aux aides à l’achat (lire ci-dessous). Ces vélos leur ont redonné le goût de sortir le soir. La dame m’a dit : “Cela va nous changer de jouer aux cartes !” C’était une belle aventure humaine. » Pour profiter des joies du VAE, l’achat n’est pas la seule solution : de nombreuses boutiques proposent la location.

« Un manque de coordination »

Les offices de tourisme de la région sont de plus en plus sollicités, mais les villes ne sont pas équipées pour faire face à la demande. À Bourges, l’office renvoie vers les frères Calaise, Éliot et Théo. « On a de plus en plus de demandes, le VAE, c’est la tendance », explique Éliot. Dans la boutique située rue Bourbonnoux, des modèles de fabrication française et hollandaise sont proposés. La location est possible à partir d’une demi-journée, et jusqu’à plus d’une semaine, avec un tarif dégressif, à partir de 15 euros.

À Saint-Amand Montrond, Rémy Burle, qui travaille à l’office de tourisme, se réjouit : « Le réseau de randonnée se développe, avec la fin de travaux du canal de Berry à vélo. Ces itinéraires mettent la région en valeur. » Ici aussi, les demandes en VAE augmentent, mais il y a peu de loueurs. « Un vrai manque de coordination, déplore Fabien Wilk. On ne sait pas répondre à la demande et les coûts sont trop élevés pour que l’on puisse s’équiper correctement. »

« Autrefois, les VAE étaient considérés comme des vélos de fainéants. De nos jours, même les athlètes les utilisent pour la récupération. »

Pourtant, le VAE est à la mode, et il y a un vrai changement dans l’esprit des gens, comme le confirme Pierre Lamoine, de PurCycle à Bourges : « Le vélo à assistance électrique est entré dans les mœurs. Autrefois, les VAE étaient considérés comme des vélos de fainéants. De nos jours, même les athlètes les utilisent pour la récupération. »

En ville, sur route ou en tout-terrain, les vélos s’adaptent aux différents usages. Les batteries sont de plus en plus perfectionnées, moins dangereuses. Plus légères, leur recharge est aussi plus rapide, leur autonomie plus longue. Des associations comme MonCherVélo, à Bourges, mettent à disposition un atelier et des conseils de passionnés pour aider à les réparer et prolonger leur durée de vie. Il faudra sans doute quelques essais pour trouver le vélo parfait, mais la technologie est au point. Elle ne demande plus qu’à être développer et utilisée dans le Berry.

Anne-Laure Thadée

Un financement participatif lancé pour la rénovation de la maison à pans de bois de Vierzon

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Les travaux doivent démarrer au début de l’année 2020. La maison à pans de bois de la rue Voltaire, acquise par l’entrepreneur Olivier Rivet, va bien reprendre vie.« Le permis de construire et les plans détaillés ont été déposés le 15 juillet dernier auprès des Bâtiments de France », explique le propriétaire des lieux.

En rénovant à l’identique l’extérieur, de « la plus belle maison de Vierzon », Olivier Rivet compte ensuite créer, à l’intérieur, deux chambres d’hôte de luxe avec une vue lumineuse sur l’Yèvre et à deux pas des jardins art-déco. Il envisage également de créer un bar-restaurant-boutique, au premier niveau, mais ce choix n’est pas encore définitivement acté.

400.000 euros de travaux

Si l’acquisition de cette maison « carte postale de Vierzon » a coûté 21.000 euros à Olivier Rivet, la réhabilitation est plus onéreuse : entre 300.000 et 400.000 euros. « Les 300.000 euros sont déjà placés, mais je souhaiterais que les Vierzonnais participent, je vais restituer cette maison aux Vierzonnais, c’est leur patrimoine », indique l’entrepreneur.

Du coup, avec des amis associés au projet, ils ont mis en place une cagnotte en ligne, via le site leetchi.com, et mettent en vente des flacons de bain moussant datant de 1961 retrouvés dans la maison à pans de bois. Ils sont estampillés au nom du groupe de cosmétique Sarbec, situé dans le nord de la France : « Je ne connais pas l’origine de ces bouteilles, elles étaient là depuis de nombreuses années. Nous les vendons à 10 ou 12 euros l’unité. Les étiquettes étaient en très mauvais état, alors nous les avons refaites à l’identique », expliquent Olivier Rivet et ses amis.

« Je vais restituer cette maison aux Vierzonnais »

Mais l’entrepreneur ne compte pas s’arrêter là dans sa quête au financement participatif. D’ici la fin de l’année, il propose trois rendez-vous à la salle Madeleine-Sologne. Tous les bénéfices serviraient à la rénovation de la maison, mais ces fonds spéciaux « devront être gérés par une tierce personne, un ancien comptable ou chef d’entreprise vierzonnais. Nous sommes donc à la recherche d’un Monsieur Loyal », indique Olivier Rivet.

Le premier rendez-vous est programmé le jeudi 7 novembre, à partir de 20 heures, avec une soirée années 1980. Grâce à ses connaissances dans le monde de la télévision et du spectacle, Olivier Rivet compte faire venir la chanteuse Sloane, le comédien Gérard Vivès et un ou deux membres du jury de l’émission Affaire conclue.

Le deuxième temps fort verra l’organisation d’une soirée beaujolais, le jeudi 21 novembre, dès 20 heures, avec un collectif d’artistes locaux.

Une fête après rénovation

Enfin, le troisième rendez-vous sera un bingo, le jeudi 12 décembre, à 20 heures, avec la présence de l’ancienne animatrice de télévision Danièle Gilbert. « Nous allons solliciter tous les commerçants vierzonnais. Ce sera un bingo de petits lots. Dans chaque enveloppe, il y aura cinq à six petits lots offerts par des commerçants : ce peut être un café au bar du coin, un repas dans un restaurant, un bouquet de fleurs chez un fleuriste, etc. », précise Olivier Rivet.

Pour toutes ces animations, l’entrée sera ouverte à tous. « Il n’y a pas de tarif d’entrée, seulement une participation libre. » Tous les bénéfices serviront donc à financer des imprévus, « car il y en a toujours et nous savons bien qu’il y en aura », ajoute-il.

Les travaux devraient durer quelques mois, mais l’entrepreneur compte organiser une grande fête à la fin de la réhabilitation, au printemps prochain.

Yassine Azoug

Pratique. Pour participer, ou pour tout autre renseignement : maisons.pans.bois.vierzon@gmail.com.


Trail de Quincy : tous les classements

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Si Vincent Minvielle a inscrit pour la première fois son nom au palmarès du trail des Vendanges, à Quincy, en s’offrant le 28 km, Benoit Thévenin a conservé son trophée sur le 13 km.

Sur la Quincyte (8 km), c’est un couple venu d’Orléans qui s’est distingué. Cyril Bernard a survolé les débats chez les hommes et sa compagne, à l’entraînement comme dans la vie, Lô Emilia Clémencet, s’est aussi imposée chez les dames.

Tous les classementsLe 8 km

 

13 km

28 km

 

Un homme disparu à Saint-Éloy-de-Gy retrouvé sain et sauf

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Un homme de quarante-cinq ans, considéré comme fragile, qui avait disparu depuis ce dimanche 15 septembre au matin, à Saint-Éloy-de-Gy a été retrouvé sain et sauf vers 15 h 30.

Les gendarmes du Cher venaient de lancer un appel à témoins sur leur compte Facebook lorsque l'homme est retourné à son domicile, où il a été pris en charge par les forces de l'ordre et les pompiers.

Chloé Gherardi

Isabelle Yacoubou et Élodie Godin racontent les JO 2012, la dernière finale mondiale de l'équipe de France de basket

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Isabelle Yacoubou : « Dans les images qui me restent, il y a notre quart de finale contre les Tchèques. C'est un match que l'on a cru perdu. Je me rappelle qu'on était toutes paniquées. Pierre Vincent (le sélectionneur, NDLR) nous a regardé et nous a dit : "Pensez possession par possession, arrêtez de vous projeter sur l'issue du match". Il lisait sans doute en nous une peur de perdre et d'échouer si près du but. »

Élodie Godin : « Je me bloque le dos et je suis obligée de quitter le terrain. On faisait un match catastrophique. Je me suis dit : "Encore un quart de finale que l'on va perdre". Pendant de nombreuses années, on échouait en quart de finale avec l’équipe de France. C’était un stade un peu dur à passer. Et puis il y a eu le titre européen en 2009. Cette médaille d'or nous a lancé et nous a montré qu'on pouvait le faire. Pour moi, les JO de 2012, ça part de là. »

Les Braqueuses, pas par hasard

Isabelle Yacoubou : « Pierre est arrivé en 2008 dans l'idée de construire un groupe. Il a dû rappeler Cathy Melain parce qu’on n’avait pas d’expérience internationale. En 2009, même nous, on a été surprises d’être championnes d’Europe. Je pense que personne ne l’aurait parié, même lui, même nous. On a appris à travailler ensemble, à se persuader qu’il fallait qu’on impose notre densité physique, qu’on essaye de fatiguer l’adversaire comme un rouleau-compresseur. Physiquement, on était un petit peu au-dessus. Donc on les amenait dans les cinq dernières minutes pour, là, faire basculer le match. Ça a plutôt marché et c'est pour ça qu'on était surnommées, à partir de 2009, les Braqueuses. »

Élodie Godin : « Le scénario s’est reproduit aux JO avec une Céline Dumerc qui marquait des paniers de partout, on gagnait beaucoup de matchs au buzzer ou après prolongation. Il y a eu des gros matchs tout au long de la compétition qui m’ont rappelé un petit peu le championnat d’Europe. Je me rappelle très bien de l’Australie, un match de poule très disputé contre un pays que l’on n'avait pas gagné depuis de nombreuses années. Il y a eu les Anglaises où l’on est devant une salle blindée où l’on gagne après prolongation. Contre les Tchèques, il y a eu un bon déclic où on est allées chercher cette victoire en équipe. Je me revois dans le vestiaire complètement out à cause de mon dos, mais à sauter en fin de match parce que c’était tout simplement énorme. »

Des Russes très hautaines

Isabelle Yacoubou : « Ce match-là, je n'en reviendrai jamais. Et puis évidemment quand on gagne contre les Russes (en demi-finale, NDLR), on avait notre médaille d’or olympique à nous. On savait que les États-Unis étaient intouchables. Pour nous, c’était la fête avant l’heure. »

Élodie Godin : « Les Russes, c’était une des plus grandes victoires de ma carrière. Je me rappelle du speech de Pierre Vincent avant ce match-là. Les Russes ont dit dans la presse : "On a fait exprès de perdre contre la France, quelques jours plus tôt, pour ne pas retrouver les États-Unis en demi-finale. Et on est plus fortes qu’elles." Je me rappellerai toujours de cet article. Pierre n’est pas du genre à nous montrer des articles de presse, ça nous a vachement marquées. On s’est dit : "Ok, vous avez fait exprès. Et bien, battez-nous ce soir." »

« Normalement, il y a réaction... »

Isabelle Yacoubou : « Pour faire du sport de haut niveau, il faut un minimum d’ego. Je pense que ce jour-là, ça nous a toutes piqué dans notre orgueil. On tenait à leur démontrer qu’on avait gagné parce qu’on savait jouer au basket et qu’on le faisait plutôt bien ensemble. Et ça, on l’a démontré sur le terrain. »

Élodie Godin : « Ce match-là, on le domine du début jusqu’à la fin. Je pense qu’on n’a pas eu peur une seconde. J’ai vu sur les visages des filles qu’on allait y arriver. Tout le monde était déterminé, super concentré. Dès le début du match, on les a prises à la gorge, elles ne pouvaient rien faire. Elles ont commencé à douter. Cette grande équipe russe qui doute, normalement, il y a réaction et il n’y a pas eu réaction parce qu’on insistait, on insistait. Il y avait +5, +10, +15, je crois que l’écart est monté jusqu’à +17. C’était un écart énorme. C’était une victoire… je ne vais pas dire qu’on était championnes olympiques, mais on savait très bien qu’après… En passant ces demi-finales, c’était l’assurance d’une médaille et c’était magnifique. »

« Comme des gamines à Disneyland »

Isabelle Yacoubou : « C'était la première médaille de l'histoire du basket féminin français. Ce n’était même pas rêvé avant le début de la compétition. Déjà dans le village, on était comme des gamines à Disneyland, alors une médaille... »

Élodie Godin : « C’est d’ailleurs pour ça que j’ai décidé de prendre ma retraite internationale, parce que j’ai eu une médaille olympique. C’est le rêve de tout sportif, je pense. Je ne me souviens plus de la finale, juste du podium. Dessus, on ne pense pas aux efforts qu’il a fallu faire. On apprécie juste le moment. On est comme des gamines à regarder cette médaille. En plus, franchement, elle est magnifique. Bon, il n’y a pas eu l’hymne national français, mais ce n’est pas grave. C’était vraiment quelque chose. »

Un engouement assez vite retombé

Isabelle Yacoubou : « Dans la vie, il faut saisir les opportunités quand elles passent. On a très bien saisi notre chance et vécu un truc de fou. »

Élodie Godin : « Ça fait quelques années quand même, donc on ne m’en reparle plus vraiment. Il y a d’autres JO, il y a eu pas mal de médailles entre-temps. Des fois, les filles (du Bourges Basket, NDLR) aiment bien me chambrer là-dessus. Mais non, on n'en parle plus trop. Après cette médaille, il y a eu beaucoup de bruit. Mais ce petit moment de gloire est quand même assez vite retombé. Moi, ça me va. Je fais ça pour moi, donc ce n’est pas forcément quelque chose derrière lequel je cours. Depuis, on s'est habitué aux médailles de l’équipe de France. Il ne faut pas oublier qu’il y a quelques années, pour avoir un podium, on galérait et on ne l’avait pas souvent. Maintenant pratiquement tous les ans, elles font une médaille. Moi, j’ai perdu je ne sais combien de quarts de finale. Les gens l’oublient un petit peu. Parce qu’on a eu une médaille olympique et qu’on a été championnes d’Europe, les gens pensent que ça va être comme ça tous les ans. »

« Ces médailles ne sont pas suffisamment valorisées »

Isabelle Yacoubou : « Toute ma carrière, j’ai milité pour la reconnaissance de mon sport. Évidemment que, comme le dit Élodie, on a ce sentiment que ces médailles ne sont pas suffisamment valorisées. On a été championnes d’Europe (en 2009, NDLR) et personne ne le savait. C’est vrai qu’après les Jeux de 2012, il y a eu une médiatisation du basket féminin qui a été plus importante. L’organisation de l’Euro 2013 en France, ça a permis de donner de l’ampleur. Mais, c'est vite retombé. Les Berruyers sont bien placés pour le comprendre. Quand on est habitué à gagner, on banalise l’exploit. Mais ce n’est pas facile d’enchaîner des médailles. Une équipe qui arrive tous les deux ans à ramener une médaille européenne, c’est très louable. C’est important de le valoriser. Ce n’est absolument pas des acquis. »

Élodie Godin : « Je trouve que c’est admirable ce qu’elles font. Certes, elles n’arrivent pas à avoir cette médaille d’or, mais ça viendra. Il y a quinze ans, une médaille d’argent, ça aurait été extraordinaire et ça aurait fait du bruit. Ca me dérange un petit peu parce qu’on oublie tout le travail qui est fourni et que l’on n’est pas les seules à le fournir. On n'est pas la seule nation à travailler. »

Propos recueillis par Ludovic Aurégan.

La Passerelle, espace de formation, ouvrira à l'été 2020 à Saint-Amand

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Les travaux de La Passerelle, atelier de réussite, sont lancés sur une partie de l’ancien site de l'imprimerie Bussière, dans le centre-ville de Saint-Amand.

La communauté de communes (CDC) Cœur de France a posé, vendredi après-midi, la première pierre symbolique de ce futur espace de formation, présenté comme un « outil de proximité au service des entreprises ».

Pose symbolique de la première pierre, le vendredi 13 septembre 2019, à Saint-Amand.

Cinq espaces aménagés pour 2.500.000 euros

 

Cinq espaces seront aménagés dans le cadre de ce projet dont le coût global est estimé à 2.500.000 euros toutes taxes comprises, avec environ 72 % de subventions déjà accordées et/ou sollicitées auprès de l’État, la Région et le Département : un espace de formation composé de plusieurs salles et d’un plateau technique de 180 mètres carrés ; un espace dédié aux Compagnons du devoir et du tour de France ; un espace de coworking avec salle de réunion et bureaux indépendants ; un atelier de recherche et développement, type FabLab, pour répondre aux demandes industrielles d’impression 3D, découpe laser et vinyle ou encore fraisage numérique ; ainsi qu’une vitrine des savoir-faire du territoire.

Cet "outil de proximité au service des entreprises" est annoncé à l'été 2020 dans le centre-ville de Saint-Amand.

« La Passerelle apportera des réponsesaux problèmes de mobilité et aux besoinsde formation de proximité, en plusde restaurer l’image de l’artisanatet de l’industrie, et de contribuerà la transmission des métiers du futur. »

« Le service économique de la CDC sera également sur place, indique Palmira Junchat, directrice de Cœur de France. L’objectif est de créer des synergies et de faciliter les échanges entre les entreprises. Aujourd’hui, tous les partenaires de l’emploi disent que la mobilité pose problème et que les formations de tous types (administratives, techniques, etc.) manquent à proximité des besoins. La Passerelle apportera des réponses à ces besoins, en plus de restaurer l’image de l’artisanat et de l’industrie, et contribuer à la transmission des métiers du futur. »

Sur le terrain, les travaux ont en fait démarré en juin, par des travaux de restructuration du bâtiment et d’étanchéité des toits.

 

Le projet d'espace de formation représente la première phase de réhabilitation des 24.000 mètres carrés de la friche Bussière.

La Passerelle, qui occupera 1.300 mètres carrés de bâtiments, sur deux niveaux, représente la première phase de réhabilitation de l’ancien site Bussière. La Ville de Saint-Amand, qui avait acquis en 2012 l’ensemble de cette friche urbaine de 24.000 mètres carrés et fait réaliser, en 2017, des travaux de dépollution et de démolition, met gracieusement cette partie à disposition de la CDC, compétente en matière d’économie.

Marlène Lestang

Fortunes diverses pour le Bourges XV et Sancerre en ouverture de la Fédérale 3

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Est-ce un effet des nouvelles règles visant à proscrire les plaquages hauts ? Toujours est-il que les deux rencontres des clubs du Cher, ce dimanche après-midi, ont été riches en points lors de la 1re journée de Fédérale 3.

Champion d'Honneur en mai dernier, le Rugby Sancerrois est passé tout proche de la victoire contre Guéret. Après un début de match timoré (3-15, 13e), les partenaires de Nicolas Carmona ont peu à peu trouvé leur rythme de croisière. Après un essai de pénalité (10-15, 19e) et une réalisation de Chadel suite à un bon ballon porté (26-30, 63e), Sancerre parvenait à prendre enfin l'avantage à une minute du terme par un essai du pilier Djaaleb (34-33, 79e). Malheureusement pour les locaux, le renvoi n'était pas assuré et une ultime pénalité d'Alvarez offrait la victoire aux Creusois (34-36).

Si le Rugby Sancerrois a cédé, le Bourges XV s'est montré solide sur la pelouse d'Ussel. Mené en début de seconde période (21-15, 43e), les troupes d'Arnaud Roche et Pascal Da Cruz ont su réagir pour marquer trois essais dans la dernière demi-heure par Paewai, Guillon et Guérin pour l'emporter (26-34).

Nicolas Werquin

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