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Quatrième incendie en deux mois dans un HLM de la rue Saint-Exupéry à Avord

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Pour la quatrième fois depuis le 18 juillet, les locataires du bloc HLM du 44 de la rue de Saint-Exupéry, à Avord, ont été obligés de sortir de chez eux en pleine nuit, samedi 14 septembre, vers 21 heures. Pour la quatrième fois, les caves de leur immeuble ont pris feu.

« C’est sûr, c’est un acte volontaire »

« On ne peut qu’être inquiet devant cette situation, lâche le maire, Pierre-Étienne Goffinet. C’est sûr, c’est un acte volontaire, ce ne sont pas des accidents qui arrivent les uns après les autres. »

Parmi les gens qui regardent, inquiets, les meubles calcinés remonter des caves dans les bras des pompiers, des familles de réfugiés libyens dont certains sont logés dans l’immeuble. « Il faut des motivations pour mettre le feu, une des inquiétudes que l’on peut avoir, c’est qu’ils soient visés, mais ce n’est pas la seule, ajoute le maire. Les gendarmes enquêtent. »

Selon Aurélie, une des bénévoles qui a pris en charge ces réfugiés, ces derniers ont, en effet, l’impression que ces feux sont dirigés contre eux. Elle espère que ce n’est pas le cas, d’autant que certaines familles sont logées dans d’autres quartiers d’Avord où il n’y a pas de problème.

« On a peur, on ne dort plus la nuit »

Les locataires de la rue Saint-Exupéry, eux, sont à bout. « On a peur, on ne dort plus la nuit, au moindre bruit, on est en alerte, lance l’une des occupantes de l’immeuble. On ne voit pas les gens entrer ou sortir mais dans la nuit, et même dans la soirée, on entend du bruit. »

Après des vérifications pour s’assurer qu’il n’y avait aucun risque, les locataires devaient regagner leurs appartements. Les gendarmes, eux, poursuivent leur travail débuté mi-juillet. « Nous sommes davantage sur une thèse criminelle, précise le major Grezet, commandant de la communauté de brigades de Baugy. Il y a déjà une enquête en cours. »

Chloé Gherardi


Un premier Forum du recrutement, ce dimanche, à La Chapelle-d'Angillon

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Faire se rencontrer des entreprises qui embauchent et des personnes à la recherche d’un emploi, tel est l’objectif du premier Forum du recrutement organisé par Virginie Soulat, d’Activ’gestion conseil, ce dimanche 15 septembre, à La Chapelle-d’Angillon.Membre du réseau Rivalis, implanté un peu partout France, la conseillère accompagne des dirigeants dans le pilotage de leur entreprise.

« Alors qu’il y a du chômage, des sociétés cherchent à embaucher mais ne trouvent personne ! Il y a un souci d’adéquation entre l’offre et la demande. »

La manifestation vise à répondre à un besoin du territoire en matière d’emploi que la conseillère a constaté auprès des chefs d’entreprise qu’elle accompagne. « Alors qu’il y a du chômage, des sociétés cherchent à embaucher mais ne trouvent personne ! Il y a un souci d’adéquation entre l’offre et la demande. Dans l’industrie, par exemple, c’est très problématique. Il est très difficile de trouver des soudeurs, des ajusteurs, des fraiseurs… Les rares qui se lancent dans ce domaine sont très recherchés et, par conséquent, ont la perspective d’avoir un salaire intéressant ! »

Une dizaine d'entreprises seront présentes

Ainsi, ce dimanche, une dizaine de sociétés du Cher seront présentes. Notamment dans le domaine de la chaudronnerie et de la mécanique de précision.Des ateliers destinés aux chefs d’entreprise seront également proposés. Là encore pour répondre à des besoins identifiés auprès d’eux. « Ils seront consacrés à la trésorerie, au calcul des marges, décrit Virginie Soulat. C’est l’une des grosses problématiques qu’ils rencontrent. »Même si, sur place, les demandeurs d’emploi ne trouvent pas une entreprise dans la branche qu’ils recherchent, ils pourront tout de même laisser leurs CV. Virginie Soulat se propose de servir de relais. « Je pourrai les transmettre à mon réseau, assure la conseillère. Ce ne sera pas perdu. »

Les dirigeants de petites entreprises ont parfois le sentiment d’être oubliés.

Si ce nouveau rendez-vous rencontre le succès, la conseillère est prête à le pérenniser. D’autant que l’intérêt porté par les chefs d’entreprise qu’elle a contactés lui est apparu certain. « Même s’ils n’étaient pas disponibles, ils se sont montrés très intéressés et même touchés que je le contacte. Les dirigeants de petites entreprises ont en effet parfois le sentiment d’être oubliés. »

Vincent Michel

Pratique. Forum du recrutement, de 10 à 18 heures, à la salle des fêtes de La Chapelle-d’Angillon. Entrée libre. Buffet et buvette. Renseignements : 06.45.10.83.67 ; virginie.soulat@rivalis.fr.

L’idée d’un forum est née d’un défi atypique que se sont lancé cinq des confrères de Virginie Soulat : traverser à partir de ce samedi une partie de la France en Mobylette® et rallier Colmar (Haut-Rhin), où se déroulera la semaine prochaine le congrès annuel du réseau, depuis Cholet (Maine-et-Loire), où ils exercent.Le but de leur initiative : faire parler du métier de conseiller en gestion d’entreprises.« Ils feront plusieurs étapes et s’arrêteront à La Chapelle-d’Angillon, où j’ai tenu à organiser un événement en lien avec cette thématique », explique Virginie Soulat.  L’arrivée des Mobylettes® est prévue à 17 heures.Mais il y aura aussi d’autres machines à admirer : des passionnés de voitures anciennes viendront également, à partir de 11 h 30.

 

Mission remontée cette saison pour le Bourges XV, relégué en Fédérale 3

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Le match de dimanche face à Ussel constitue la première des 22 étapes qui attendent le Bourges XV d’ici la fin du mois d’avril. À ce stade, il leur faudra figurer parmi les quatre premiers du classement (et même idéalement dans les deux premiers) pour participer aux phases finales.

« Économiquement parlant, la remontée est un enjeu capital pour le club, rappelle le jeune président Didier Angoulvant, qui disposera cette année encore d’un budget identique à l’an passé. Sportivement, nous voulons sortir devant, tout en restant en forme pour aborder les phases qualificatives. Cela ne sert à rien de briller dès le début de saison ! On a recruté des gens de valeur pour la Fédérale 3 afin de compenser les départs. La quantité est là. Maintenant, à charge des coachs de travailler la qualité pour faire monter la mayonnaise. »

« La quantité est là. Maintenant, la qualité,  ça se travaille ! »

Les joueurs berruyers ont repris l’entraînement depuis le 5 août. « La dimension physique fut le point clé de notre préparation, précise Arnaud Roche, l’entraîneur des avants. Vu qu’on a un groupe conservé à 90 %, on a fait le pari d’opter pour des pics de forme précis, plus que de travailler le fond de jeu. Aujourd’hui, on est dans les clous. Après, on sait que ce sera compliqué car tout le monde nous attend. »

Relégué en Fédérale 3, le Bourges XV a évité la fuite des talents

Cette saison, le BXV pourra donc compter un effectif plus dense que la saison dernière, ce qui permettra de faire davantage jouer la concurrence en interne. Au rayon des arrivées, l’ex talonneur d’Issoudun, Pierre Georges apportera son expérience à un poste clé, en plus du retour de Ionel Munteanu. « Ce poste était une carence terrible la saison passée, reconnaît Arnaud Roche. Ceci nous a quasiment coûté le maintien. »

En attendant d’éventuelles arrivées, Chemseddine Khalifa a été confirmé dans son rôle de buteur numéro un. « Il sort d’une très mauvaise saison, reprend son coach. À nous de le mettre en confiance. Nous n’oublions pas qu’il a fait partie des joueurs majeurs de l’équipe. Il n’a pas pu devenir mauvais en quelques mois. »

Premiers enseignements dimanche, à Ussel, face à une équipe qui prône un jeu de mouvement et où il est difficile de s’imposer.

Philippe Roch

USSEL (stade Roger-Leniaud). US Ussel - Bourges XV, demain dimanche (15 heures). Arbitre : M. Larenie.Bourges XV. Bratu, Vaitulukina, Katoa Hensen, Georges, Munteanu, Leclerc, Guérin, Robert, Dugourd, Carly, Fernandes, Paewai, Thuillier, Guillon, Bourdin, Laville, Monteil, Khalifa, Dos Santos, Bourdariat, Vergnolle, Pasques.

 

Le Rugby Sancerrois veut assurer au plus vite le maintien en Fédérale 3

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Un premier rendez-vous excitant, attendu par les joueurs avec impatience. « On a hâte d’y être. C’est la rencontre à laquelle nous pensons depuis le 25 juillet », soufflait la semaine passée, le capitaine sancerrois, Dan Depardieu. Sportivement, le challenge sera autrement plus ardu que les précédentes campagnes. Et le co-président Guillaume Pinson en est parfaitement conscient.

« Le niveau en Fédérale 3 va crescendo d’année en année. Pour nous, le challenge proposé est de taille, glisse-t-il. Nous devrons l’aborder avec humilité et volonté. Nous devrons aligner de bons résultats à la maison. Et faire en sorte d’aller chercher un succès, ici et là, à l’extérieur. Il y a des clubs contre lesquels on devra s’imposer, à Saint-Satur, et tenter de les accrocher chez eux ». Il cite Saint-Léger, Issoudun ou encore La Châtre. Pour relever le défi du maintien, le Rugby Sancerrois aura un cap à franchir, dès les premières journées du championnat.

Rester maître à domicile

« On n’a pas l’intention d’être le Petit Poucet en tenant les derniers rôles. Pensons à bien démarrer la saison et à assurer au plus vite le maintien », résume Guillaume Pinson, ancien pilier ayant joué en Fédérale 3. Il n’appréhende pas outre mesure l’entrée en matière contre Guéret. « Ce club, on le connaît pour l’avoir pratiqué par le passé. Il présente en général une équipe coriace. C’est le genre d’adversaire qui sera prêt, c’est sûr. »

Pourtant, la préparation n’a pas satisfait outre mesure l’entraîneur Grégory Bidabe. Il a constaté « un retard dans beaucoup de domaines ». S’il reste du travail, cela n’émeut pas Guillaume Pinson car, « à Sancerre, on a du cœur et une certaine authenticité. On a la volonté de se surpasser ».

Nicolas Carmona, arrivée précieuse

Le Rugby Sancerrois a aussi du potentiel. Le recrutement a, de prime abord, été judicieux avec notamment l’arrivée de Nicolas Carmona. L’ancien professionnel, passé par l’USON Nevers, a les qualités que recherchaient les dirigeants. En effet, il a un jeu au pied efficace et il est un animateur de jeu.

« Il est capable de déplacer le jeu et de renvoyer l’adversaire dans son camp. C’est le type de joueur qui nous faisait défaut. On l’a. Son intégration se fait sans difficulté. Je crois en sa capacité à prendre des responsabilités et à mener le groupe », assure Guillaume Pinson. Qui ajoute : « Nous avons un vivier de jeunes intéressant sur la région où nous fonctionnons avec Belleville et Cosne et notre objectif est de les incorporer autant que faire se peut. Ils sont l’avenir du club et la garantie de la pérennité de la discipline sur le secteur. »

Philippe Roch

Voici ce qu'ont permis de financer les bénéfices des Foulées roses du Berry 2018

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Les Foulées roses du Berry Harmonie Mutuelle 2019 approchent à grands pas. La course caritative réservée aux femmes, organisée par le Berry républicain et Harmonie Mutuelle, aura lieu le 6 octobre, à La Chapelle-Saint-Ursin.

Elles marchent, elles courent et elles savent pourquoi ! L’an passé, elles étaient plus de 5.000 (5.815 exactement) sur la ligne de départ, et 26.000 euros ont été reversés à l’association OncoBerry, qui soutient les patients atteints de cancer et à leur entourage.

Elle intervient dans les deux départements du Cher et de l’Indre. Son siège social est installé dans les étages de l’hôpital privé Guillaume-de-Varye, à Saint-Doulchard.

Shiatsu, sophrologie, cafés échange...

« Nous avons trois objectifs, déclare Marie-Ange Fontanille, coordinatrice de l’association. Faciliter l’accès aux soins de support en proposant une prise en charge financière ; une mission de coordination sur des situations complexe au domicile ; et une écoute et un soutien. »

Le réseau de santé a longtemps fonctionné avec les seuls financements de l’Agence de régionale de santé. « L’ARS prenant, désormais, en charge les séances d’aide psychologique pour les patients, l’accompagnement diététique et l’aide socio-esthétique, nous n’aurions pu financer, sans cet argent des Foulées roses, l’aide psychologique aux accompagnants, le shiatsu, la sophrologie et les cafés échange que nous avons mis en place dernièrement. » Marie-Ange Fontanille est catégorique : « C’est grâce à toutes les participantes des Foulées roses que nous avons pu maintenir ces soins de support. »

Grâce aux Foulées et aux 26.000 euros collectés, OncoBerry a pu aider vingt-sept familles en accompagnement psychologique (soit 89 consultations) ; quarante et un patients en shiatsu (ce qui représente 85 séances) et trente-cinq patients en sophrologie (99 séances). Trois cafés échanges ont aussi eu lieu au Bergerac, à Bourges et dix-sept patients en ont bénéficié.

11.730 euros dépensés au 31 août

« Cela représente une dépense totale de 11.730 euros au 31 août, sachant que certaines consultations vont se poursuivre, en psy, en sophrologie… »L’association se réjouit,  d’autant que son activité augmente. « Nous avons déjà plus de trois cents  personnes qui ont été adressées aux réseaux, c’est une centaine de plus par rapport à l’an passé, à la même date. Mais il est certains que l’activité va être plus forte. Guillaume-de-Varye a mis en place un parcours de sénologie (spécialité médicale qui étudie les affections du sein, NDLR)  et les patientes qui vont être opérées du sein peuvent rencontrer le réseau OncoBerry. »

« Cette année, les organisateurs nous ont annoncé un objectif de 7.000 participantes, poursuit Marie-Ange Fontanille. Sur 10 euros, 7 euros sont reversés à l’association (le reste finance l’organisation de l’événement, NDLR). Nous aurons forcément de nouveaux projets pour 2020. Car, comme nous l’a dit un patient,  “J’espère que vous pourrez continuer longtemps.” »

Le passage de 8 à 10 euros par participante permettra de verser 2 euros de plus à OncoBerry. Un tee-shirt est offert aux 7.000 premières inscrites.

Pratique. Les Foulées roses du Berry Harmonie Mutuelle 2019 auront lieu le 6 octobre à La Chapelle-Saint-Ursin, place de la Mairie. Rendez-vous à 9 h 45 et départ à 10 h 45. Tarif : 10 euros. Inscriptions sur www.fouleesrosesduberry.fr et sur place, le 5 octobre (animations prévues) et le 6 octobre jusqu’à une heure avant la course.

Laurence Javal

La troupe de théâtre Oyémondol met en scène le patrimoine ce samedi

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Oyez, oyez, bonnes gens du Boischaut ! L’office de tourisme de Lignières et la troupe Oyémondol donnent rendez-vous ce samedi, en fin d’après-midi, devant le prieuré Saint-Martin, à Vallenay.

Huit comédiens amateurs présenteront les trois saynètes médiévales burlesques qui avaient réuni quatre-vingt-dix spectateurs, le 22 juin dernier, en plein air, à La Celle-Condé : l’alliance de deux seigneuries contre l’adversité?; la réclamation par une très jeune veuve, à son seigneur, d’un homme pour travailler aux champs?; la visite d’une dame qui se sent vieillir à un moine qui aurait découvert un élixir de jeunesse.

De la musique médiévale entre les saynètes

« Ces trois saynètes avaient été écrites il y a une trentaine d’années par mon ami Alexandre Bourguignon », présente le Ligniérois d’adoption Daniel Rochet, metteur en scène. « Je les adapte en fonction des acteurs, mais aussi du lieu où l’on joue et de l’histoire locale. Nous avons la chance d’avoir Suzanne et Denis, qui jouent de divers instruments médiévaux, pour faire le lien en musique entre les saynètes. »

Oyémondol, qui réunit à la fois des bénévoles de l’office de tourisme et d’autres connaissances dont toutes n’ont pas forcément d’expérience du théâtre, doit son nom à un passage du spectacle. « Cela signifie “Écoutez ma douleur” », indique Marie-Christine Falgoux, responsable de l’office de tourisme de Lignières et comédienne au sein d’Oyémondol.

« Soirée originale et joyeuse »

Il ne faut toutefois pas se fier à la traduction, assure-t-elle : « Oyémondol, c’est une nouvelle façon de faire découvrir le patrimoine et de se détendre en partageant une soirée originale et joyeuse. J’ai toujours dans l’idée de trouver des animations qui permettent de faire découvrir des lieux atypiques. Au printemps, lors d’une discussion, Daniel Rochet a proposé les textes. Quand nous les avons lus, avec Roland Melin et Anne-Marie Charviat, la secrétaire de l’office de tourisme, déjà à l’initiative des visites théâtralisées comme celle du 14 août, nous avons dit banco?! »

La troupe a répété durant deux mois, avant la première représentation à La Celle-Condé : « Nous avons eu des gens qui habitent à deux kilomètres, qui ne connaissaient pas le théâtre de verdure du village et ont passé un très bon moment?! », relaie Marie-Christine Falgoux.

« Un moment d’envie, de partage et de valorisation du patrimoine »

Oyémondol n’a pas tiré de plan sur la comète, au-delà de la seconde date prévue samedi à Vallenay. « La troupe est modulable et n’a pas forcément vocation à s’inscrire dans le temps. Elle répond à un moment d’envie, de partage et de valorisation du patrimoine », indique Marie-Christine Falgoux, qui confie toutefois avoir en tête d’autres lieux de représentation, par exemple l’ancienne mairie-église de Sainte-Lunaise, à Corquoy.

De son côté, Daniel Rochet estime avoir « d’autres saynètes du même genre sous le coude, pour environ trois ans. Cela fait vivre notre patrimoine et fait du bien à tout le monde, comédiens et spectateurs. Pourquoi s’en passer?? »

Marlène Lestang

Pratique. Représentation d’Oyémondol ce samedi 14 septembre, à 18?h?30, au prieuré Saint-Martin, à Vallenay. Tarif : 6 euros par adulte, dont un euro sera reversé à l’Association pour la restauration de l’église Saint-Martin de Vallenay (Aresmav)?; gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements et réservation auprès de l’office de tourisme de Lignières, au 02.48.60.20.41.

 

Marine Colling, 18 ans, va passer plusieurs mois aux États-Unis

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En partance pour Chicago

Elle a 18 ans et vient d'obtenir son bac économique. Lycéenne de Marguerite-de-Navarre, Marine Colling a une tête bien faite et remplie de projets audacieux. Ce dimanche 15 septembre, elle s'envolera pour Chicago, aux États-Unis.

La jeune fille passera plusieurs mois dans une famille d'accueil. « Mon projet est de parfaire mes connaissances en langue anglaise, confie-t-elle. Je serais hébergée avec une autre jeune Mexicaine. »

« Un an de césure avant la fac »

Marine a déjà tout prévu. « J'ai décidé de prendre un an de césure avant la fac d'économie de Tours l'an prochain », expose Marine qui a déjà tout organisé.

« Je suis inscrite dans une école de langues. Nous avons anglais le matin et des options différentes l'après-midi. Je souhaiterais faire une option photos, par exemple. Et j'espère aussi trouver l'occasion de faire du bénévolat. »

La jeune fille a déjà pris contact avec sa famille américaine, qui a quatre enfants et qui demeure en ville. « Ils paraissent sympathiques. Pour aller à l'école, j'ai quarante-cinq minutes de transport. La famille a des enfants dans mes âges et, ainsi, je pourrai être en immersion totale », raconte-t-elle, souriante. D'autant que, dans cet établissement, elle pourra côtoyer des jeunes du monde entier et la langue d'échange sera automatiquement l'anglais.

Dans une école de langues avec des jeunes du monde entier

Le retour de Marine est prévu pour février 2020, mais elle pense bien ne pas finir l'année dans ses chaussons. Elle envisage déjà de partir en Afrique pour faire de l'humanitaire. « J'ai déjà fait des recherches, j'aimerai bien m'occuper des animaux. Mais je n'ai pas encore de projets précis sur ce sujet. »

Malgré tout, elle est déterminée sur le sens de ses recherches. « Cette année de césure sera profitable pour prendre le temps de réfléchir à mon avenir, à mes choix. » Marine est prête pour de nouvelles aventures, des rencontres, des voyages.

C’est l’heure des vendanges dans le Cher

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Sancerre

Le ban des vendanges ouvrira ce lundi 16 septembre à Sancerre. « La maturité du raisin est assez hétérogène, cette année, constate Christine Laloue, présidente de l’Union viticole sancerroise (UVS). Il y a parfois des différences dans une même parcelle. »

Ainsi, si quelques domaines ont déjà entamé la récolte dès la fin de cette semaine sur dérogation, d’autres ne pourraient commencer que dans une semaine. Une bonne partie devrait se lancer au cours de la semaine prochaine.

La récolte s’annonce en tout cas prometteuse. « Il y a des pieds magnifiques, des raisins avec une belle acidité et de beaux équilibres », indique Christine Laloue. La quantité n’atteindra pas celle de l’année dernière, exceptionnelle. « La qualité sera là, prévoit, néanmoins, la présidente de l’UVS. Il y a un joli potentiel ! »

Quincy

Pour l’appellation quincy, la date officielle à laquelle les vendanges peuvent débuter a été fixée à lundi 16 septembre. « Un certain nombre de vignes – souvent les plus jeunes, sur les parcelles les plus sableuses – sera à maturité », précise Yves Lestourgie, président du syndicat viticole de Quincy, insistant sur « la grande hétérogénéité en termes de maturité cette année ».

Si le 16 septembre sera la date de lancement, l’heure, poursuit-il, n’est pas à la précipitation : « Du beau temps est annoncé dans les dix jours à venir. Aussi, mieux vaut patienter sereinement, vendanger quand ce sera bien mûr. Il serait dommage de gâcher un millésime qui s’annonce excellent voire exceptionnel. »

Châteaumeillant

Là encore, la date du lundi 16 septembre a été retenue pour lancer les vendanges. « La première semaine, cela concernera plutôt les gris, pour lesquels il y a une recherche de fraîcheur. Les rouges viendront ensuite », note Vincent Siret, président du syndicat des vins de Châteaumeillant, précisant que le temps sec de l’été a permis d’avoir « des raisins très sains ».

« On va pouvoir les amener à une maturité optimale. Cela constitue une très belle base pour arriver à un très bon millésime », poursuit-il, ajoutant « ne pas s’attendre à des fortes quantités récoltées, du fait du manque d’eau cet été »

Menetou-Salon

Sur l’appellation menetou-salon, le top départ des vendanges a été donné jeudi « dans de jeunes vignes, pour faire du rosé ou des rouges avec très peu de grappes par pied », avance Francis Audiot, président de l’union viticole de Menetou-Salon. « Les vendanges ont commencé gentiment mais au regard des températures élevées annoncées, il faudra sans doute aller assez vite pour avoir des vins plus fruités, plus légers, éviter la surmaturité et la surconcentration, mais aussi pour ne pas rentrer des vendanges trop chaudes, plus difficiles à maîtriser ».

 Vincent Michel et Valérie Mazerolle


La bonne première saison de Campo'village au camping de Vierzon

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« Nous sommes satisfaits de cette saison et nous avons découvert la tendance du camping de passage. » La société Campo’village, qui gère depuis quelques mois le camping de Bellon, propriété de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry, achève sa première saison avec le sourire.

L’entreprise, filiale de Holiday invest et habituée aux campings du sud de la France, avec des hébergements locatifs, indique qu’elle va revoir sa copie. « On va s’adapter à la clientèle, qui est principalement des camping-caristes de passage. Ils passent une nuit, sur la route des vacances », explique Campo’village.

La société, qui avait prévu du locatif, va proposer d’autres formules. Ce projet sera finalisé à partir du mois d’octobre pour la prochaine saison « qui démarrera plus tôt. Cette année, nous avons commencé tardivement, le 15 juin, à cause de problèmes administratifs. Mais en 2020, nous débuterons la saison sûrement en avril et la poursuivrons jusqu’à la fin du mois de septembre, pour capter les camping-caristes à la retraite qui sont de passage. »

Bernard Puchois, président d'holiday invest, campovillage Vierzon.

En attendant, elle a enregistré 2.500 nuitées en trois mois, avec une moyenne quotidienne d’une vingtaine de nuitées, et des pics, certains jours, à quarante. « Il y a un potentiel, mais nous visons quatre-vingts à quatre-vingt-dix nuitées. Ces 2.500 nuitées, nous les avons réalisées sans communication. Mais nous allons nous faire référencer et améliorer cela l’année prochaine », promet la société qui a pu créer son fichier clients.

A l’heure du bilan, la société Campo’village, composée de quatre associés qui ont géré ce premier été, indique aussi qu’elle va embaucher des gens pour gérer le camping à partir de novembre. « Ils vivront toute l’année sur place » et piloteront la saison 2020. Le nouveau gestionnaire compte aussi investir : achat de matériel neuf, notamment des cabanes en toile ; réorganisation de l’ancien accueil pour le transformer en logement de fonction pour les gestionnaires qui seront présents à l’année ; réalisation d’aménagements à la Cabane à vin pour que le lieu soit « plus cosy » ; mise en place d’un portillon d’accès.

Yassine Azoug

La Tanière, à Nogent-le-Phaye, va accueillir l'ours Mischa, interdit de spectacle

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Son cas a ému les réseaux sociaux, jusqu'à remonter au ministère de la Transition écologique et solidaire. Les conditions de vie de l'ours Mischa, détenu par un cirque dans le Loir-et-Cher, ont été filmées et diffusées sur internet par l'association de défense des animaux, One Voice.

Sur les images, tournées début septembre 2019, on voit le plantigrade et deux autres de ses congénères, aux pattes blessées et infestées d'asticots, détenus dans un bâtiment sombre.

Élisabeth Borne interdit définitivement la présentation de Mischa au public

Dans un communiqué, publié le vendredi 13 septembre 2019, "alertée par les services de l’État et des ONG sur les conditions de détention de l’ours Mischa", Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a demandé une série de contrôles aux services vétérinaires des départements du Loir-et-Cher et du Pas-de-Calais, en coopération avec les équipes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), les 8 et 11 septembre. Ils faisaient suite à "un précédent contrôle déjà mené au printemps".

La ministre a pris trois mesures immédiates : 

l’interdiction immédiate et définitive de la présentation au public de l’ours Mischa ; la mise en demeure des propriétaires d’assurer un suivi vétérinaire approprié ;  la possibilité d’un placement médicalisé de l’animal dans les plus brefs délais.

— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) September 13, 2019

 

Ce samedi 14 septembre, One Voice a annoncé le placement de l'ours Mischa au zoo-refuge La Tanière. L'ours devrait arriver à Nogent-le-Phaye dans l'après-midi, a confirmé Patrick Violas, fondateur du zoo-refuge La Tanière.

— One Voice (@onevoiceanimal) September 14, 2019

Marion Bérard

Ecriture de chansons, sports, alimentation positive... L'épicerie sociale de Vierzon innove

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Des actions innovantes, pour mieux accompagner les bénéficiaires : c’est ce que propose l’épicerie sociale. Baptisée Épicéa, la structure de la rue Bobby-Sands a la volonté de dépasser sa mission première qui est d’apporter une aide alimentaire.« La ville, par le Centre communal d’action sociale, attribue un peu plus de 100.000 euros par an d’aides sociales individuelles, rappelle Philippe Fournié, adjoint délégué aux solidarités. Mais ce n’est pas que de la distribution. C’est de l’accueil et de l’accompagnement avec un objectif d’insertion. Nous ne voulons pas faire de l’assistanat mais favoriser l’engagement des bénéficiaires. »

Atelier Epicéa Sylvie Berréhouc, responsable du Pôle d'action sociale du CCAS ; Virginie Canon, responsable épicerie sociale, et Philippe Fournié, adjoint délégué aux solidarités

Avec une équipe de trois salariées, et des bénévoles en renfort pour gérer l’épicerie, Épicéa organise de nombreux ateliers autour de l’alimentation. De la cuisine, bien sûr, pour favoriser une alimentation saine et équilibrée à moindre coût. Mais aussi cette année, du sport et de la culture.

Avec ses partenaires (*) et un nouveau mode de financement de l’ARS, qui signe un conventionnement pour quatre ans, Épicéa peut inscrire ses actions dans la durée et participer à des événements dans la ville, comme la Quinzaine du goût.

Atelier écriture de chansons avec Bastien Lucas

En lien avec les Bains-Douches, de Lignières, où il travaille en résidence, le chanteur Bastien Lucas animera des ateliers d’écriture de chansons en lien avec l’alimentation. « L’idée est d’associer la culture à nos actions », explique Virginie Canon, responsable d’Épicéa. Cet artiste saint-amandois qui intervient déjà en milieu scolaire, composera des musiques originales sur les textes qui seront issus de cet atelier, baptisé Cuisinons nos chansons. Il se déroulera un mercredi par mois, de 14 à 16 heures.

Bastien Lucas reçoit le prix Coup de cœur 2019 chanson francophone de l’Académie Charles Cros, pour son second album Fracanusa

Bastien Lucas présentera le projet le 25 septembre. Un spectacle de restitution est prévu le 5 juin, à la Décale.

Autre nouveauté, Épicéa propose des activités sportives et ludiques, animées par Céline Décap, de la Maison départementale des sports. Pour le premier trimestre, jeux cognitifs, coordination, cardio, équilibre, gainage, raquettes et balles, sont au programme.

Défi familles à alimentation positive

Après avoir participé au Défi familles à énergie positive, en 2016, Épicéa prévoit de constituer une équipe pour s’inscrire dans une nouvelle démarche nationale : le Défi familles à alimentation positive.

Objectif : augmenter la part de produits locaux et bio pour avoir une alimentation saine et équilibrée, sans augmenter son budget. Dans la région, ce défi est soutenu par Bio Centre, qui promeut le développement de la filière bio, et le Graine, un réseau associatif pour l’éducation à l’environnement.

(*) Conseil départemental ; Caisse d’allocations familiales ; Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents ; Association nationale des épiceries sociales ; Agence régionale de santé (ARS).

PratiqueLes bénéficiaires des aides sociales sont prioritaires. Mais selon les cas et les places disponibles, les ateliers peuvent être ouverts à d’autres personnes.Contact Epicéa, 02.48.71.06.15. Participation de 4 euros par trimestre.L’aide alimentaire est soumise à un passage en commission. Contact CCAS, 02.48.83.11.80.

Véronique Pétreau

Quatre-vingts ruches détruites dans un incendie à Saint-Denis-de-Palin

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Un incendie a détruit quatre-vingts ruches installées au lieu-dit la Petite Chaume, en bordure de la RD 34 conduisant à Chezal-Chauvier, en lisière de l’espace naturel sensible des Chaumes de la Périsse, ce samedi 14 septembre, vers 15 h 30.

Un préjudice estimé à 25.000 euros

Jérôme Julien, apiculteur à Annoix, venait de rentrer du marché de Dun-sur-Auron sur lequel il expose depuis vingt-deux ans. Il travaillait dans son rucher lorsque l’incendie s’est déclaré. « J’ai entendu crépiter derrière moi et tout s’est embrasé très vite alors que je traitais mes ruches, raconte-t-il. Je n’ai rien pu faire. C’était tout l’élevage de l’année et je ne sais pas comment je vais faire pour me relever. » Le professionnel estime son préjudice à 25.000 euros.

Deux nouveaux incendies à Thaumiers et Vesdun, ce vendredi

L’intervention des sapeurs-pompiers de Dun-sur-Auron, Plaimpied-Givaudins et Levet a permis de sauver une vingtaine de ruches et de circonscrire le feu sur deux hectares environ de buissons et taillis. La circulation sur la RD 34 a été régulée par les gendarmes de la communauté de brigades de Dun-sur-Auron, le temps de l’intervention des secours. 

L'agrandissement de l'hypermarché Intermarché en projet

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Intermarché voit plus grand. En 2021, date à laquelle la fin des travaux est espérée, l'hypermarché situé avenue du Général-de-Gaulle, à Saint-Amand, gagnera 1.433 mètres carrés, ce qui lui permettra, avec une surface de 4.992 mètres carrés, de devenir le magasin le plus vaste de la sous-préfecture du Cher.

Sébastien Pillard, directeur de l'hypermarché Intermarché de Saint-Amand (photo Guillaume Blanc).

« Entre 1.000 et 1.100 de ces futurs 1.433 mètres carrés gagnés seront alors dédiés aux produits frais, détaille le P-DG Sébastien Pillard. Avec nos nouveaux concepts, comme les “Fab tab”, on est sur des zones basses qui nécessitent davantage d’espace au sol. »

Darty présent dans la galerie marchande

Outre l’extension de la surface de vente « par l’arrière du bâtiment », Intermarché se dotera également d’une galerie marchande. Sébastien Pillard y déplacera son espace culturel, qui se trouve actuellement à l’intérieur du magasin (452 mètres carrés), et y implantera un Darty de 496 mètres carrés, enseigne spécialisée dans la distribution de matériel électroménager et électronique : « En tant que franchisé Intermarché, et dans le cadre d’un partenariat entre nos deux groupes, j’ai le droit d’ouvrir un petit supermarché Darty. »

Pour lancer le chantier, chiffré à plus de dix millions d'euros, le patron devra d'abord convaincre la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) devant laquelle il défendra, le mercredi 25 septembre, son projet. « Je vais insister sur les aspects environnementaux de mon dossier qui, pour la CDAC, sont plus importants que ceux économiques et commerciaux. Mais je n’ai aucun problème avec ça puisque je compte créer un bassin pour retraiter les eaux de pluie, installer des ruches, végétaliser quatre cents places de parking, poser sur le toit des panneaux solaires photovoltaïques… »

Une trentaine d'employés recrutés

Une trentaine de personnes seront recrutées à l'issue de cette « restructuration complète du site » dont la structure actuelle date de 1984.

Guillaume Blanc

Le Bourges Foot s'incline à Blois après avoir ouvert le score [relire le direct]

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Auteur d'une bonne première-temps, le Bourges Foot a ensuite baissé de pied malgré une ouverture du score qui n'a pu empêcher la défaite (2-1).

Ils ont chanté au karaoké

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Saint-Doulchard. Ils ont chanté au karaoké. des airs d'antan. Près de trente résidents du logement-foyer Hector-Bernard ont répondu à l'invitation du centre communal d'action sociale pour un grand karaoké qui s'est déroulé, jeudi après-midi, dans le salon de l'établissement. Ils ont repris en chœur des airs d'antan et plongé dans les souvenirs de leur jeunesse avant de profiter d'un goûter tous ensemble.


À Asnières, on se sent Anneton avant d'être Berruyer

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« Je suis Anneton. Pour être un Anneton huppé, il faut être né à Asnières ». Jean-Jacques, le patron de l’Excuse, est installé depuis six ans et cuisine six jours sur sept un menu du jour dans le dernier bistrot et restaurant d’Asnières. « J’ai eu une autre affaire, pendant dix ans, place du 14-Juillet. Et je suis revenu, parce que je me plais. On revient toujours à ses premières amours », sourit-il, regardant son épouse, Luciana.

Jean-Jacques, aux fourneaux de l'Excuse Être Anneton avant d’être Berruyer, ça s’explique : « Ici, avant, c’était une commune indépendante. Il y a même eu un maire, après la guerre », rappelle Jean-Jacques.

L’heure du déjeuner approche. Patrick et René prennent un petit verre en parlant du bon temps. Patrick est élu conseiller municipal de Bourges, en charge du quartier d’Asnières, comme deux autres de ses collègues. « Mais ici, on se sent plus d’Asnières que de Bourges, même si la ville fait tout pour que ce soit un quartier comme un autre, avec des efforts pour la voirie, les trottoirs, la sécurité ». René est Anneton depuis 1962. « On a trouvé à acheter une petite maison ; après, je l’ai rasée, elle ne tenait plus debout, elle tremblait quand les voitures passaient », raconte le vaillant monsieur, désignant le petit pavillon, construit en 1975.

« Le stade Jacques-Rimbault n’existait pas. C’était là que mon père cultivait ses légumes »

« A l’époque, il y avait deux boulangers, deux bouchers, trois épiceries, la Coop, Sup’Élan et encore une autre petite, cinq bistrots ». Et il fait marcher sa mémoire : « le PMU, fermé, le café du Nord, le café des Sports, chez Fouchet, rue François-Bailly, et ici. Sinon, les rues sont toujours là, l’église est toujours à la même place et c’est devenu calme, lance-t-il d’un air malicieux. Car il y avait des bandes de petits voyous : celle de Bigarrées, du Beugnon, de Pignoux, de la Butte… Et ça castagnait à la sortie du bal ! »

Il habitait les Bigarelles et son père avait un jardin à Asnières. « Avant, le stade Jacques-Rimbault n’existait pas. C’était là que mon père cultivait ses légumes. J’y venais chercher les patates avec la brouette ». Le jardin : c’est une composante importante de l’ambiance d’Asnières, qui a construit autour des lopins de terres son air de village.

« J’ai vendu mon jardin. Je le bêchais encore voilà deux ans. Les anciens Annetons font tous leur jardin ». Et il existe une solidarité de ceux qui travaillent la terre. Ces jardiniers, Annetons dans l’âme, ont préparé, l’an dernier, une fête pour les 90 ans de René. « Ce n’est peut-être pas le doyen, mais ce n’est pas le plus jeune », lance Patrick.

« Il règne à Asnières un esprit village »

 

Michel écoute. Il a fait construire en 1975. « Dans un lotissement. Avant, on était aux Gibjoncs. Asnières, c’est Bourges ! Mais je ne suis ni de Bourges, ni d’Asnières. Je suis Nivernais. Je suis venu parce qu’il n’y avait pas de travail dans le Morvan. J’ai fait trois ans d’Algérie, et vous voyez ». Toujours là.

Comme Annie et Henri. Quarante-quatre ans qu’ils ont fait construire. Ils se souviennent aussi du bourrelier, de la Coop et de la mercerie, et des cinq bistrots. Quelques commerces subsistent, dont la pharmacie. « À Asnières, il y a un côté campagne. Nombreux sont ceux qui ont un jardin, ce qui donne l’occasion de se rencontrer. Il règne à Asnières un esprit village », avance-t-on à l’officine.

Le quartier n’a plus son indépendance communale, mais a gardé un esprit, qui n’est pas sans rappeler celui un irréductible village.

Laurence Javal

 

Cédric Villani : « Allez, on y va en mode Chirac ! »

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Quelles sont vos premières impressions de campagne ?

Je m’attendais à ce qu’il y ait beaucoup de retentissements. Nous sommes désormais lancés en tout cas ! Nous allons inaugurer notre quartier général et présenter l’équipe, une très belle équipe, dans la semaine qui vient.

Et votre programme, on peut l’espérer pour quand ?

Il faut prendre le temps de consulter, d’écouter les Parisiennes et les Parisiens, de rassembler des experts. J’ai formulé ma vision pour Paris. Les propositions précises qui en découlent arriveront au début de l’année prochaine.

Sur les travaux, il s’agit surtout de mieux les planifier. Une fois de plus, nous observons les faiblesses de la gouvernance pratiquée par l’équipe municipale actuelle : beaucoup d’improvisations, une difficulté à réunir tous les acteurs concernés ensemble et à anticiper les choses. Suspendre tous les travaux dans Paris n’aurait aucun sens

C’est une bonne idée, comme le propose Benjamin Griveaux, de suspendre les travaux à Paris ?

Sur les travaux, il s’agit surtout de mieux les planifier. Une fois de plus, nous observons les faiblesses de la gouvernance pratiquée par l’équipe municipale actuelle : beaucoup d’improvisations, une difficulté à réunir tous les acteurs concernés ensemble et à anticiper les choses. Suspendre tous les travaux dans Paris n’aurait aucun sens.

Vous voulez devenir le « premier maire écolo de Paris ». Mais tout le monde se dit écolo en ce moment… Comment espérez-vous vous départager ?

Il y a là un grand enjeu de confiance. Je suis pour une écologie positive, servie par les sciences, les faits, l’efficacité et la technologie. Mon rapport sur l’intelligence artificielle contient un volet écologique. J’ai côtoyé Al Gore dans des colloques sur le développement durable.

J’ai créé avec Matthieu Orphelin, qui m’accompagne aujourd’hui, un collectif de députés sensibles à la question écologique à l’Assemblée nationale. Sur ces sujets, nous devons avoir une approche qui dépasse les clivages politiques. C’est chez moi une conviction profonde.

J’ai retrouvé récemment une lettre écrite à mes grands-parents voilà 25 ans, alors que j’étais en crise existentielle, où je leur fais part de mon désir de laisser tomber les maths pour faire un stage en écologie. Mes profs de l’ENS m’ont rattrapé par le col !

« C’est une grande force d’avoir eu une vie avant la politique. Cela ouvre des horizons, des portes ». Photo AFP Vous envisagez des stratégies d’alliance ?

Sur tous les grands sujets municipaux, il nous faudra rassembler largement. Pour construire ce rassemblement, je rencontre des figures politiques, je prends le temps de connaître, de regarder les points de convergence et de divergence.

Vous savez, je ne suis ni un politicien, ni un homme d’appareil. Il nous faut construire une vision commune, faire travailler ensemble des gens très différents pour résoudre des problèmes complexes, c’est ce que j’ai fait toute ma vie.

Comment expliquez-vous la clémence de votre parti et d’Emmanuel Macron à votre égard dans cette aventure solo ?

Ce n’est pas vraiment mon sujet. De nombreux militants LRem me soutiennent, mais aussi de très nombreuses personnes qui ont d’autres sensibilités.

1977. Un Corrézien, comme vous, se lance en solo dans la bataille de Paris. Jacques Chirac restera 18 ans à l’Hôtel-de-Ville. Puis on connaît la suite… Ça vous inspire ?

Bien sûr, j’ai songé à lui. De Jacques Chirac, je retiens l’énergie inépuisable, son célèbre contact empathique, sa proximité. Quand je me lance sur le terrain, en moi je me dis « Allez, on y va en mode Chirac ! ».

Jacques Chirac en 2007 au Salon de l'Agriculture de Paris. Photo AFP Ce n’est pas naturel ?

Si, je suis un empathique. Plus jeune, cela se traduisait par la timidité, puis, devenu étudiant, je suis passé à une extrême sociabilité. Je recherche les rapports humains. Mes déplacements sur le terrain me donnent de l’énergie !

On vous a vu danser le jerk même.

Oui, c’était au bal public organisé par la mairie du 14e arrondissement, un samedi soir après la fête des associations. Certains se sont un petit peu moqués de moi mais au fond, quoi de plus naturel que de danser ?

Vous avez soutenu Anne Hidalgo en 2014. C’est un avantage pour la contrer aujourd’hui ?

Ce qui m’intéresse, ce sont les Parisiennes et les Parisiens et ce que nous pouvons construire ensemble. Et pas comment attaquer mes adversaires.

On vous sent porté, mais par quoi ?

Par le désir de mettre mon savoir-faire au service d’un projet de transformation de la société, dans l’intérêt des personnes. Par l’amour de cette ville extraordinaire qui, par son bouillonnement intellectuel, culturel…, a fait de moi un scientifique de renommée.

J’aimerais apporter la paix, la sérénité, l’énergie, apaiser les relations entre les citoyens et les politiques et entre les politiques. Je souhaite aussi poursuivre ce que je faisais en tant que scientifique en vulgarisant : rapprocher les experts des citoyens. Il faut œuvrer pour les grandes transitions que doit opérer notre société.

Je garde le souvenir de cette magnifique Foire du livre de Brive. En 2013, j’y ai passé 7 heures à signer, à tel point que j’avais mal aux doigts le soir. Mais toutes ces vies qui arrivent et qui repartent, c’est tellement magique

Un mot sur Brive-la-Gaillarde où vous êtes né ?

J’y suis retourné à deux ou trois reprises pour revoir la maison de mon enfance et le grand ami de mon défunt père, qui était libraire. Je garde le souvenir de cette magnifique Foire du livre. En 2013, j’y ai passé 7 heures à signer, à tel point que j’avais mal aux doigts le soir.

Mais toutes ces vies qui arrivent et qui repartent, c’est tellement magique. Un moment, une dame est arrivée. Elle avait été mon institutrice 35 ans auparavant et avait gardé l’un de mes dessins, de l’époque où je regardais Goldorak. Un dessin plein d’énergie, exubérant, avec des lettres en capitale. C’est une grande chaleur que m’a offerte ma ville natale. 

Propos recueillis par Florence Chédotal

L'aéroport de Bourges accueille ce dimanche un meeting d'aéromodélisme

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Quelque 2.000 personnes devraient se succéder, tout au long de ce dimanche, pour suivre les évolutions de 70 à 80 engins, guidés par une cinquantaine de pilotes, venus du Cher et des départements alentour.

« Le but de cette journée est de montrer notre activité, et de se faire plaisir, sans prétention?! » 

Pour son sixième meeting, le club Aéromodélisme Bourges (AMB) aura beau temps, et les participants vont pouvoir s'en donner à coeur joie.

De 10 à 18 heures, jets, planeurs, hélicoptères vont décoller, atterrir, planer, tournoyer... Au programme également, du parachutisme, et même un homme volant  !

Pratique : Ce dimanche, de 10 à 18 heures, sur la piste d’aéromodélisme de l’aéroport de Bourges. Accès par Trouy Nord, route de Châteauneuf, puis suivre le fléchage. Entrée gratuite. Buvette et restauration.

Fabienne Thibeault annonce le retour de Starmania en 2020

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retour en France

"Le musical devait être remonté cette année, mais le projet a été retardé à la suite du décès de France Gall avec la problématique des droits d'auteurs. Luc Plamondon m'a dit que le spectacle serait remonté en 2020. Avec les moyens technologiques actuels, on pourra faire quelque chose d'extraordinaire. Je n'y serai pas à l'affiche, je n'y plus l'age du rôle de Marie-Jeanne qui avait 20 ans. Mais j'en ferais la promotion avec plaisir. Les textes et les mélodies n'ont pas vieilli car ils sont riches et modernes. L'écriture de Plamandon est très punchy, que l'on comprend tout de suite. Ces chansons ont une saveur très actuelle. À sa création, Starmania était assez novatrice. Il n'y avait pas trop de comédies musicales francophones. De plus, c'était une histoire originale qui n'était pas basée sur un événement historique ou un roman". 

Mon Starmania à moi

"J'ai moi-même mon hommage à Starmania avec une troupe qui tourne un peu partout en France, notamment en Creuse, en Corrèze, dans le Massif Central. C'est une oeuvre qui appartient au public car il lui a été fidèle depuis 40 ans".

Le monde est stone...

C'est l'un des tubes de Starmania chanté par Fabienne Thibault. "Le monde pourrait être un peu plus stone au niveau du rêve, de l'imaginaire. La vie actuelle n'est pas facile pour beaucoup de gens, l'actualité nous le prouve régulièrement". 

 

Au début, elle se destinait à être enseignante

"Quand j'ai été choisie pour Starmania, je venais de terminer mes études de formation en sciences de l'éducation, en filière d'ortho pédagogie. L'époque était baba cool, on n'avait pas l'angoisse du lendemain. À l'université, j'étais chanteuse folk dans un groupe pour gagner un peu de sous et s'acheter nos bouquins de cours. Dans ma famille, on a toujours chanté, mon père était fan de Brassens, de Félix Leclerc. Pour moi, chanter n'était pas un métier. C'est Luc Plamandon qui, recherchant des interprètes pour Starmania, m'a repéré dans un festival à Québec. C'est là que ma vie a bifurqué..."

Ambassadrice du monde rural

"Étant petite fille de cultivateurs, j'ai passé de longues périodes dans leur ferme de Charlevoix à voir travailler mes grands-parents. Quand je suis arrivée en France, j'ai pu découvrir les terroirs et leurs spécialités. Je suis attachée à promouvoir le monde rural à travers des événements pour mettre en valeur les races bovines. Je me bats pour défendre les espèces menacées, comme une sorte d'ambassadrice. C'est pour cela que suis devenue commandeur du mérite agricole". 

"J'y suis très sensible, mais je ne suis pas vegan pour autant. Il faut avoir une agriculture plus raisonnée, un élevage moins intensif, plus respectueux de la condition animale. Mais le jour où l'on n'a plus d'agriculture ni d'élevage, il n'y aura plus de ruralité".

Léonard de Vinci et moi...

"Je travaille depuis 20 ans sur l'élaboration d'une sorte de grande féerie musicale, avec un album dédié, qui met en valeur la région Centre-Val de Loire avec divers personnages historiques et les châteaux. J'enregistre actuellement les chansons avec Richard Bonnot, ex-membre des Charlots. Parmi les figures historiques, il y a notamment Léonard de Vinci qui vient au pays des six rivières, l'autre nom de la région Centre. J'admire Léonard de Vinci, c'est le génie de l'humanité. Il est à la fois scientifique, créateur, innovant, artiste, peintre, architecte, musicien... et homosexuel ! Ce qui lui donne une modernité et une personnalité exceptionnelles".

La Montagne

"J'ai beaucoup de respect pour la presse locale et régionale. Je garde un excellent souvenir de la tournée faite avec La Montagne, il y a quelques années. C'est un grand groupe de presse, proche des gens".

L'au-delà aussi...

 "Je n'y crois pas mais, depuis mon enfance, je suis en contact avec des proches disparus, sans aucune hystérie particulière. Ma mère est décédée en mars dernier. Étant en France, je devais partir la voir pour le Québec le lundi, alors qu'elle venait d'entrer à l'hôpital, dans un état grave. Le samedi matin, à 8 heures, heure de Paris, j'ai ouvert les yeux et je l'ai aperçu sous mon plafonnier. J'ai dit : "Maman, tu es partie, tu n'as pas pu m'attendre". Elle m'a dit : "Ne t'inquiète pas, c'est très doux". Et elle est partie par la fenêtre. Une heure et demi plus tard, mon frère m'a annoncé la mort de maman..."

D'ici et d'ailleurs...

"Je suis Canadienne de naissance, Québecoise d'identité et Française par naturalisation. Je suis Canadienne française, descendante d'une immigration du XVIIe siècle". 

Mon Starmania. De Fabienne Thibeault. Edition Pygmalion. Prix : 19,90 €. 

Olivier Bohin

Un pêcheur découvre trois armes à feu dans le plan d’eau du Val-d’Auron

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Il pensait prendre du poisson, il a repêché trois armes à feu. Habitué à jeter ses lignes sur le plan d’eau du Val-d’Auron, à Bourges, un Berruyer a fait ces surprenantes découvertes non loin du pont qui enjambe l’Auron, rivière qui se jette dans le lac.

Ce 31 août, il est près de 20 heures quand une forme « n’ayant rien à voir avec un carnassier » attire l’attention du trentenaire. « Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’un jouet, explique-t-il. Mais, par précaution, j’ai quand même préféré le saisir par la crosse. Quand je l’ai eu en mains, au poids, j’ai de suite compris que cela n’avait rien avoir avec un jeu. »

Des armes non volées

Ce revolver rongé par la rouille n’est pas la seule trouvaille faite par le pêcheur berruyer. À peine le temps de lever les yeux qu’à quelques centimètres de là, à la faveur de la sécheresse, un pistolet, sans chargeur, refait surface. Puis un second. « J’ai de suite appelé la police pour leur signaler. Ils sont arrivés rapidement sur place et ont placé les trois armes dans des sacs plastiques. »

Deux des trois armes à feu découvertes.  

Depuis, elles sont entre les mains de la police nationale. « Nous avons vérifié si elles étaient dans le fichier des armes volées et elles n’y sont pas, précise le major François Roux, référent sûreté à la direction départementale de la sécurité publique. Du coup, elles ont été envoyées dans un laboratoire de police scientifique, pour exploitation. L’objectif est de voir si des traces ADN sont exploitables et s’il y a des correspondances avec des crimes ou délits commis. » Si aucune correspondance n’est trouvée, les armes seront détruites.

Chloé Gherardi et Benjamin Gardel

Le bon réflexe

Que faire si on trouve une arme. ?« Quand on trouve une arme, on ne la touche pas. » Le major Roux insiste, il y a un réel danger à manipuler une arme, qu’elle soit approvisionnée ou non. La seule chose à faire est d’appeler la police ou la gendarmerie qui va venir vérifier, sécuriser et neutraliser l’arme, avant de l’analyser si besoin. Que faire si on souhaite se débarrasser d’une arme.? Qu’on les ait découvertes ou qu’on en soit propriétaire, si on souhaite se débarrasser d’une ou de plusieurs armes, il ne faut pas les jeter dans la nature. « Il faut faire une remise volontaire aux services de l’ordre qui les envoient, ensuite, à la destruction », ajoute le major Roux.

 

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