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Le jumelage entre les jeunes des deux villes signé

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Honfleur et Saint-Amand unies

Le projet du pompier Kévin Tissier est devenu réalité. Ancien jeune sapeur-pompier (JSP) à Saint-Amand, ce pompier professionnel au Havre (Seine-Maritime) et pompier bénévole à Honfleur (Calvados) désirait créer un contact de JSP entre Honfleur et Saint-Amand.

Douze JSP normands sont arrivés mercredi dernier avec neuf accompagnants, dont leur responsable, l'adjudant-chef Christian Anne. Tous ont été accueillis par Frédéric Philippon, responsable des vingt-deux JSP locaux.

Les jeunes ont passé trois journées ensemble avec des activités découvertes : visite du CTA Codis à Bourges, de la caserne des Danjons, découverte de Saint-Amand et son lac de Virlay.

Samedi, c'est sous forme de jeux que tous ont fait des manœuvres à la caserne Serge-Vinçon avant de terminer la soirée avec un barbecue.

Maintenant, les JSP saint-amandois doivent attendre 2018 pour aller à leur tour à Honfleur.


On a participé au nettoyage de la cathédrale de Linard

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J'ai touché du doigt l'œuvre de Linard

Moment phare de la saison, organisé deux fois par an, au printemps et à l'automne, le chantier participatif de nettoyage de la cathédrale de Jean Linard, située à Neuvy-Deux-Clochers, a eu lieu tout le week-end. Pour cette nouvelle édition, je me suis munie de gants et d'outils de nettoyage pour aider les bénévoles dans leur tâche, le temps d'une matinée.

« En entretenant la cathédrale, on se rend compte de l'ampleur du travail qu'il a accompli »

Chiara Scordato, membre de l'association Autour de la cathédrale de Jean Linard, qui organisait l'événement, m'a accueilli en me proposant de commencer par du nettoyage d'une partie située dans le chœur de l'édifice. « La première étape, avant de toucher quoi que ce soit, est de faire une photo, m'explique-t-elle. Il faudra aussi remplir une fiche d'intervention pour garder une trace de ton travail. »

Car ce chantier est très encadré. Le site étant classé Monument historique, on ne peut pas y faire n'importe quoi. « Normalement, on ne devrait pas pouvoir y toucher, ajoute Chiara Scordato. Mais comme c'est un lieu atypique, les Monuments historiques acceptent. En revanche, on se limite à du nettoyage et à de la petite restauration. » Les membres de l'association ont d'ailleurs suivi une formation avec des restaurateurs professionnels pour pouvoir guider les bénévoles.

 

La partie du chœur de la cathédrale que j’ai nettoyée.

Après avoir pris ma photo, je commence à gratter mon carré de mosaïques avec une brosse métallique. « Tu peux frotter fort, me précise Chiara. La céramique ne craint rien, elle ne se raye pas. » Je m'exécute et suis assez vite satisfaite du résultat, tant la différence entre ce que j'ai fait et ce que je dois encore faire saute aux yeux. Les végétations que j'enlève, principalement de la mousse, font ressortir quelques petites bêtes qui passent leur chemin.

Une fois ma tâche accomplie, je prends une photo de mon travail et vais parler avec d'autres bénévoles pour connaître leurs motivations. Anne et Sophie, deux sœurs venues spécialement de Strasbourg (Bas-Rhin) et Orléans (Loiret), en sont à leur troisième et quatrième chantier. Tombées amoureuses du site, elles trouvent un vrai plaisir à l'entretenir. « Il y a une immense satisfaction de voir l'avant\après, estiment-elles. Quand on visite, on est ébloui, on ne voit pas les défauts, mais en vérité, il y a un gros chantier. »

 

Avec une sorte de ponceuse, je retire le ciment derrière un tesson.

D'ailleurs, pour ne pas perdre de temps, nous nous remettons à l'œuvre. Chiara va maintenant me montrer une autre phase du travail qui consiste à récupérer les tessons qui sont tombés et à les préparer pour que les restaurateurs professionnels puissent les recoller. « En septembre, nous allons ainsi accueillir une dizaine d'étudiants des Beaux-arts de Tours (Indre-et-Loire NDLR). C'est chouette que des futurs professionnels se forment ici. »

Pour les avancer, Chiara et les bénévoles retirent le ciment qui servait de colle sous les céramiques et qui ne tient plus. Avec une sorte de ponceuse, elle me montre comment faire. Là encore, le premier geste est prudent, par peur d'abîmer l'œuvre de l'artiste, mais Chiara est rassurante. « La céramique est solide, tu vas juste enlever le ciment\colle. » Une fois nettoyés, les tessons seront répertoriés afin d'être recollés au bon endroit.

Avec une sorte de ponceuse, je retire le ciment derrière un tesson.

Tout le travail est répertorié

Avant de repartir, je remplis ma fiche d'intervention avec les tâches que j'ai effectuées et sur quelles parties de l'œuvre. Tout sera ensuite informatisé pour suivre l'évolution du chantier. « En ce moment, on commence à refaire ce qu'on avait restauré à notre arrivée, en 2012, conclut Chiara. Il y a une grande différence entre le travail de création et notre tâche qui consiste à prendre soin de l'œuvre de Jean Linard.

Mais en entretenant la cathédrale, on se rend compte de l'ampleur du travail qu'il a accompli. » De mon côté, je me rends compte de la chance que j'ai eue de toucher du doigt, au sens propre, l'œuvre de l'artiste et de, peut-être, comprendre un peu mieux sa démarche et sa façon de travailler. Je réalise aussi un peu mieux ce qui l'a fait s'installer ici, en pleine nature, dans le calme absolu.

Le nouvel administrateur veut que les touristes "puissent comprendre l’importance historique de Bourges"

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Devenue conseillère culturelle à Moscou, Élisabeth Braoun a dû quitter en février dernier sa fonction d’administratrice pour les monuments nationaux du Berry (Cher et Indre) qu’elle occupait depuis trois ans. Son successeur se nomme Jean-Luc Meslet.

Quatre monuments nationaux à gérer

Ancien administrateur du château d’Oiron (Deux-Sèvres) de 1992 à 2001, il occupait depuis 2012 le poste d’expert des services aux publics au Centre des monuments nationaux. Basé au siège de l’organisme à Paris, Jean-Luc Meslet avait pour rôle d’animer la politique de l’établissement en faveur des différents publics (scolaires, personnes à mobilité réduite, etc.).

C’est avec ces compétences et une solide expérience que ce dernier est arrivé dans le Berry en mars, tout d’abord en tant qu’administrateur intérimaire. « C’est cette période d’intérim qui m’a donné envie de continuer l’aventure dans le Cher et l’Indre », confie Jean-Luc Meslet.

Il faut [que les touristes] puissent comprendre l’importance historique de Bourges. Notre mission est de faciliter la tâche du visiteur.

Dans le Berry, il va gérer une équipe de trente et un agents répartis sur quatre sites : le palais Jacques-Cœur et la cathédrale Saint-Étienne de Bourges (la crypte et la tour uniquement) dans le Cher, ainsi que la maison de George-Sand à Nohant-Vic et le château de Bouges dans l’Indre.

À Bourges, le nouvel administrateur, « marqué par la richesse patrimoniale de la ville », affiche sa volonté d’améliorer la visibilité du patrimoine berruyer après des touristes. « Il faut qu’ils puissent comprendre l’importance historique de Bourges, déclare Jean-Luc Meslet. Notre mission est de faciliter la tâche du visiteur. »

Concernant le palais Jacques-Cœur, « il faudra le replacer dans son contexte urbain et historique. Il est en effet à moins de cent mètres de trois éléments majeurs du patrimoine berruyer : les hôtels Cujas et Lallemant, ainsi que le musée Estève. » Pour la cathédrale, « il faudra travailler la coordination des différents acteurs et améliorer l’accueil du public par une signalétique plus performante ».

Valentin Vié

Condamné pour vol avec effraction pendant le Printemps de Bourges

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Maurice (*), un Stéphanois de trente-quatre ans, a été reconnu coupable de vol par effraction commis en avril 2016, lors du Printemps de Bourges. En son absence, le tribunal l’a condamné à trois mois de prison ferme.

Poursuivi pour les mêmes faits, Victor (*), 23 ans, a été relaxé, faute d’éléments. Lui était venu depuis Saint-Étienne (Loire) pour s’expliquer à la barre.

Les deux compères rallient donc Bourges en avril 2016. Ils tiennent un stand de vente de sandwichs sur le site du Printemps.

Quand la patrouille arrive à pic…

Le 16 avril, vers 1 heure, une patrouille de CRS, boulevard Lamarck, est alertée par un témoin qui a vu quelqu’un s’introduire par effraction dans une maison. La porte du garage est descellée. Un homme tente de se cacher derrière une auto. C’est Maurice.

La patrouille ramasse aussi Victor, repéré sur le trottoir d’en face en train de téléphoner. De faire le guet, aux yeux des enquêteurs.

Le jardin de la maison était ouvert, je suis juste entré… pour uriner.

« C’est vrai, je passais un coup de fil, convient Victor avec un petit accent stéphanois. Mais à ma copine ! J’ai rien à voir dans tout ça ! »

 

Interrogé à l’époque, Maurice a nié, lui aussi. « Le jardin de la maison était ouvert, je suis juste entré… pour uriner », avait-il plaidé.

Mais sous la voiture où il se planquait, on a trouvé un portefeuille. Il venait d’être volé dans la maison voisine. Une fenêtre avait été forcée à coups de pied, il y avait du sang… et l’ADN de Maurice.

« Maurice, disons qu’il parlait beaucoup », se souvient Victor, l’air entendu. Maurice se disait « chef d’entreprise » (il gérait en fait un petit restaurant à Saint-Étienne), mais « sans ressources ».

À son casier, cinq condamnations, alors que Victor est inconnu de la justice. Pour le substitut du procureur, c’est clair : Maurice a été arrêté en flagrant délit de vol avec effraction. Avec ses antécédents et compte tenu de son absence à l’audience, c’est trois mois ferme.

« Mais contre Victor, s’interroge-t-il, au final on a quoi ? » Rien, ou si peu. D’où la relaxe. E.L. (*) Les prénoms ont été modifiés. Nous ne publions l’identité des condamnés qu’à partir d’une peine de six mois de prison ferme.

Camille Bernardon, la Berruyère spécialiste des fêtes sur mesure pour les enfants

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« Quand les gens prennent rendez-vous avec moi, ils me vouvoient. Après la prestation, ils me tutoient et m’appellent “Cailloux”. » Camille Bernardon, c’est ça : l’alliance du professionnalisme, de l’ambition et de la sympathie. Depuis deux ans, elle propose des animations pour les enfants.

À dix-sept ans, Camille Bernardon, originaire de Bourges, passe son brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) et commence à travailler, « dans les écoles, les colonies de vacances » et un an et demi au parc d’attractions Défi’land.

Entrepreneuse à vingt-quatre ans

Rapidement Camille Bernardet tourne en rond et l’idée de créer une agence d’événementiel pour enfants lui trotte dans la tête. En mars 2015, à vingt-quatre ans, elle crée Anim’ & vous, avec l’aide de la BGE (réseau d’accompagnement à la création d’entreprise), la chambre de commerce et d’industrie, « des structures qui permettent aux gens de se lancer sans prendre de risques ».

Je pensais pouvoir organiser tranquillement mes anniversaires le week-end mais très vite l’entreprise a pris de l’ampleur et j’ai eu beaucoup de demandes, grâce au bouche-à-oreille.

Premier prix régional des Victoires de la formation professionnelle organisées par l’Afpa en 2015 puis premier prix régional du Concours talents organisé par la BGE l’an dernier, Anim’ & vous connaît un succès fulgurant.

« Je pensais pouvoir organiser tranquillement mes anniversaires le week-end mais très vite l’entreprise a pris de l’ampleur et j’ai eu beaucoup de demandes, grâce au bouche-à-oreille. » À tel point qu’à peine deux ans après la création d’Anim’ & vous, Camille Bernardon compte parmi ses clients la Caf, EDF ou encore le château de Villemenard.

La jeune entrepreneuse assure seule ces prestations, parfois avec l’aide de ses proches. À chaque fois, l’offre est personnalisée. « Avant l’anniversaire d’un enfant, je le rencontre avec ses parents pour comprendre son caractère et ce qui lui plaît le plus. »

Chez elle, son garage a des allures de caverne d’Ali Baba, où règne l’esprit du jeu. Déguisements, décorations, animations… : « Hormis quelques jeux de société, je fabrique tout moi-même. »

 

Camille Bernardon a pour intention de surfer sur la vague du succès de son entreprise, notamment en employant des animateurs. Pendant les vacances, elle est directrice adjointe du centre de loisirs au centre social de la Chancellerie. « C’est là où j’ai commencé à être animatrice alors c’est cool, et cela me permettra de passer mon BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur, NDLR). »

Anim’ & vous, Camille Bernardon, 06.47.09.14.22 ou animetvous.contact@gmail.com.

Festival international arts nature à Ainay : place aux artistes et aux nouveautés

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« Le festival est le plus abouti de ces quatre dernières années. » Alexandre Cuomo, le fondateur du Festival international arts nature d’Ainay-le-Vieil est confiant quant à la qualité de cette quatrième édition, qui se tiendra du 2 au 5 juin prochain au château et dans la commune.

Nous arrivons à réunir de nombreux artistes venus d’horizons différents sur un thème fédérateur.

Cet événement a pour objectif de sensibiliser le public à la création artistique sur la nature. « Nous arrivons à réunir de nombreux artistes venus d’horizons différents sur un thème fédérateur », souligne Alexandre Cuomo. Près d’une centaine sera d’ailleurs réunie pour ce rendez-vous.

Les organisateurs mettront en valeur cette année les grands espaces et les équidés. Les chevaux vont assurer le spectacle samedi après-midi avec la troupe du Caty Horse Show, venue de l’Allier. « On voulait organiser de nouvelles animations où l’on verrait des chevaux en action », explique Alexandre Cuomo. Il ne s’agit pas de la seule innovation à mettre au crédit des organisateurs. Soucieux d’insuffler un esprit jeune et dynamique comme veut l’être le festival, Alexandre Cuomo a mis en place un concert cette année. Les frères Lainé assureront ainsi l’animation du dimanche après-midi.

Un artiste équatorien s’est vu confier une carte blanche. Il confectionnera une œuvre évolutive durant les quatre jours de festivals à partir d’éléments naturels et de recyclage. « On ne sait pas trop ce qu’il va faire, confie Alexandre Cuomo. L’œuvre disparaîtra au bout de quelques jours ou semaines. »

Le festival n’a pas d’équivalent en France. Notre objectif, c’est de grandir encore.

La fibre artistique n’est pas réservée aux seuls invités du festival. Le public lui aussi aura l’occasion de démontrer toute l’étendue de son talent en s’exprimant sur une toile blanche de 2 x 2 mètres. Une artiste estonienne sera chargée d’encadrer l’inspiration des visiteurs enthousiastes à l’idée d’apporter leur touche collaborative.

La création  d’un prix du public

Le Festival international arts nature remettra un prix du public à l’artiste qui aura réalisé la meilleure œuvre durant ce week-end. L’heureux lauréat recevra un panier gourmand qui comprend des produits berrichons.

Alexandre Cuomo est confiant quant à la pérennité de son bébé : « Le festival n’a pas d’équivalent en France. Notre objectif, c’est de grandir encore. »

Horaires. Vendredi de 10 à 18 heures, samedi de 10 à 20 heures, dimanche de 10 à 20 heures et lundi de 10 à 17 heures. Tarifs. Le billet d’entrée, de 9,50 euros, sera valable pour les quatre jours. Le tarif est de 7 euros pour les étudiants, demandeurs d’emploi, sapeurs-pompiers et familles nombreuses. Gratuit pour les enfants jusqu’à 14 ans inclus. Lieux. Le festival se tiendra dans le parc et la cour du château et sur le parvis de l’église d’Ainay-le-Vieil. Restauration. Sur place, dans le parc et la cour du château. Présence notamment d’un food truck. Buvette. Contact. Par téléphone au 06.86.98.06.04 ou à alexandre.cuomo@naturimages.com.

Guillaume Faucheron guillaume.faucheron@centrefrance.com

L’avenir de la campagne de Louis Cosyns se décide ce lundi

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« Physiquement, ça va. Par contre, psychologiquement, ça ne va pas du tout. » Ainsi s’exprimait Louis Cosyns, joint hier au téléphone.

L’ancien député, actuel maire de Dun-sur-Auron et candidat Les Républicains dans la 3e circonscription, est toujours sous le choc de l’accident mortel survenu vendredi à Blet et dans lequel il est impliqué. Une quinquagénaire de la commune a perdu la vie dans cette collision, route de Sancoins.

« Je prendrais une décision après en avoir discuté avec mon entourage »

Ce dramatique accident a forcément donné un tour particulier à la campagne électorale sur cette circonscription. « J’ai tout stoppé pour l’instant », indique Louis Cosyns. Son suppléant, Philippe Mousny, a fait de même tout le week-end. Les autres candidats (sauf le FN) s’étaient accordés samedi pour observer une trêve républicaine et suspendre eux aussi leur campagne.

Une quinquagénaire décède dans une collision à Blet

Mais quid de l’avenir pour Louis Cosyns et Les Républicains sur cette circonscription? « Je prendrais une décision demain (aujourd’hui) après en avoir discuté avec mon entourage », annonçait hier Louis Cosyns.

David Dallois, président de la fédération Les Républicain du Cher, confirme : « Rien n’est encore décidé et aucune hypothèse n’a été étudiée. Nous allons nous concerter avec Louis demain (aujourd’hui). »

Ce que dit le code électoral

Si Louis Cosyns prenait la décision de ne pas poursuivre la campagne, il serait quand même considéré comme candidat jusqu’au scrutin. Le code électoral stipule que « si le retrait est opéré après la date limite de dépôt des candidatures, il ne peut être pris en compte ni pour l’établissement de la liste des candidats, ni pour l’organisation des opérations de dépouillement et l’administration est tenue d’assurer la distribution des documents électoraux. En revanche, un candidat ou son mandataire peut, à tout moment, demander le retrait de ses bulletins de vote, y compris le jour du scrutin. La candidature et les bulletins déposés dans l’urne, malgré ce retrait, restent toutefois valides. »

Arnauld Pasquier et Valentin Vié

Poutine attendu à Versailles, plainte de Cazeneuve contre Mélenchon... Les cinq infos du Midi pile

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Macron reçoit Poutine à Versailles pour un dialogue "sans concession"

Après avoir rencontré Donald Trump la semaine dernière, le nouveau président Emmanuel Macron reçoit lundi Vladimir Poutine au Château de Versailles, pour discuter de différents dossiers comme la Syrie ou l'Ukraine, sans exclure un possible rapport de force. Emmanuel Macron a promis un "dialogue exigeant", "sans aucune concession", avec son homologue russe, qui l'avait appelé à "surmonter la méfiance mutuelle" dans un message de félicitations après son élection. Au menu des discussions des deux hommes lundi: les relations franco-russes, leurs visions respectives de l'avenir de l'Union européenne, la lutte antiterroriste et les crises régionales, l'Ukraine et la Syrie, mais aussi la Corée du Nord et la Libye.

Le FN ne deviendra pas "Les Patriotes"

La présidente du Front national Marine Le Pen a exclu lundi sur RTL que "Les Patriotes", nom de l'association lancée par Florian Philippot au sein du FN, puisse devenir le nouveau nom du parti, assurant également que le FN "est uni". A la question de savoir si "Les Patriotes" serait un nouveau nom adéquat pour le FN, Marine Le Pen a répondu par la négative: "Non. Si les adhérents du Front national décident de changer de nom, ce ne sera pas celui-là".

Cazeneuve va porter plainte contre Mélenchon après de nouveaux propos sur la mort de Fraisse

Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche soir sa décision de "porter plainte" contre Jean-Luc Mélenchon, après de nouveaux propos du leader de la France insoumise autour de la mort de Rémi Fraisse en fin de semaine à Marseille relevant selon lui de la "diffamation". Lors d'une réunion publique en fin de semaine à Marseille, où il est candidat aux législatives dans la 4e circonscription, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau accusé l'ancien ministre de l'Intérieur d'être responsable de la mort de Rémi Fraisse, selon des propos diffusés ce dimanche dans un reportage de l'émission "C politique" sur France 5.

— C Politique (@CPolF5) 29 mai 2017

 

Grippe aviaire : reprise "progressive" dans les élevages après le vide sanitaire

Après six semaines de vide sanitaire, les oies et canards faisaient "progressivement" leur retour lundi chez les éleveurs de cinq départements du Sud-Ouest, qui misent sur les premiers canards gras d'ici début septembre pour une présence du foie gras sur les tables en fin d'année. "On fait cela progressivement, on essaie logiquement de faire reprendre en premier ceux qui avaient été arrêtés en premier. Cette semaine reprend un éleveur qui avait été arrêté trois à quatre jours avant Noël, et un autre qui avait été arrêté le 19 janvier. Ensuite, cela va s'échelonner", a expliqué Richard Violle, technicien auprès de la Coopérative du foie gras de Chalosse (Landes), qui regroupe une soixantaine de producteurs, petits éleveurs ou éleveurs-gaveurs travaillant "en traditionnel".

Manchester: une semaine après l'attentat, l'enquête bat son plein

Une semaine après l'attentat suicide qui a ensanglanté Manchester, l'enquête bat son plein après l'arrestation d'un treizième suspect, un jeune de 19 ans. D'autres membres du réseau jihadiste derrière cette attaque, qui a fait 22 morts, pourraient toujours être en fuite, a déclaré dimanche à la BBC la ministre britannique de l'Intérieur, Amber Rudd. C'est dans le quartier de Gorton, au sud-est de la ville, qu'a été arrêté dans la soirée un homme de 19 ans "soupçonné d'infraction aux lois anti-terroristes", selon la police. Un peu plus tôt dans la journée, la police avait annoncé avoir arrêté un suspect de 25 ans dans le quartier d'Old trafford, situé dans l'est de cette grande ville du nord-ouest de l'Angleterre.


Les élèves du lycée Jacques-Cœur seront-ils les gagnants du Wikiconcours ?

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Ils mettent le lycée à la page Wikipédia

Copie rendue, verdict attendu. Les élèves en seconde bac pro hôtellerie du lycée professionnel Jacques-Cœur seront-ils les vainqueurs du Wikiconcours 2017 ? Réponse au mois de juin.

Généraux ou technologiques, publics ou privés sous contrat, établis dans les différentes académies françaises ou à l'étranger – des lycées français de Rome, New York ou encore l'île Maurice participent : au total, une trentaine de lycées sont en lice dans cette nouvelle édition.

« Bizarrement, il n'existait aucune contribution concernant notre lycée. Les élèves partaient vraiment de zéro. C'est ce qui rend le travail réalisé encore plus beau »

Pour remporter le concours organisé depuis 2013 par Wikimédia France et le Centre de liaison de l'enseignement et des médias et information (Clemi), les lycéens berruyers ont mis toutes les chances de leur côté.

Quand d'autres classes se sont évertuées à améliorer une page existante dans l'encyclopédie participative, eux sont allés encore plus loin dans l'utilisation de Wikipédia. Ils ont réalisé ce que personne avant eux n'avait réalisé : une page consacrée à leur établissement et exclusivement à leur établissement.

Capture d'écran du haut de la page Wikipédia.

« Bizarrement, il n'existait aucune contribution concernant notre lycée. Les élèves partaient vraiment de zéro. C'est ce qui rend le travail réalisé encore plus beau », explique Thomas Vérin, professeur d'histoire-géographie et français qui a initié ce projet, le premier du genre au lycée professionnel Jacques-Cœur.

Des coupures de presse, des références de livre

C'est lui, le professeur, qui a fourni la base de travail. Des livres réalisés par des historiens locaux, une parution des cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, des coupures de presse… Ce sont eux, les lycéens en hôtellerie qui, après avoir découvert la cuisine informatique pour confectionner une page, sont passés à table « par petits groupes », explique Yann, afin de digérer une somme considérable d'informations qui ne demandaient qu'à être partagées avec la communauté wikipédienne.

Des élèves du lycée Jacques-Cœur en Grande-Bretagne

Un travail fastidieux, mais qui permet de mettre à portée de clic la richesse de l'histoire du lycée Jacques-Cœur. Une histoire dont la plupart « ne connaissaient pas grand-chose », avoue Hugo, passé au tableau pour présenter les grandes lignes du projet participatif.

De la fondation du séminaire Saint-Célestin à nos jours

La fondation en 1856 du petit séminaire nommé Saint-Célestin, sa fermeture en 1906 à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, la création en 1929 de la première école nationale professionnelle de jeunes filles, l'occupation par les troupes allemandes durant la Seconde Guerre mondiale, la transformation en lycée technique d'État en 1960, etc. Tout y est. Et même plus encore.

« En reformulant, en rédigeant, le cours de français a été dispensé d'une manière plus ludique. »

« Ce projet a évidemment permis aux élèves de manier les nouvelles technologies et d'aborder l'histoire différemment, mais pas seulement, conclut Thomas Vérin. L'intérêt de ce projet réside dans le fait qu'il est transversal. En reformulant, en rédigeant, le cours de français a été dispensé d'une manière plus ludique. Si la victoire est au bout, tant mieux. Mais le plus important était d'amener les élèves vers des matières vers lesquelles ils ne vont pas forcément de gaieté de cœur. »

Jordan Le Goïc, candidat FN à Saint-Amand : « Aller à la rencontre des vrais gens »

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Le candidat FN attendait des frontistes locaux ayant un réseau, mais ils ne sont finalement pas venus pour diverses raisons personnelles. Sa suppléante, Véronique Pfister, était également absente. La réunion s’est donc transformée en une rencontre autour d’un verre. Dimanche soir, Jordan Le Goïc est venu se « présenter aux gens. Je suis Berruyer, alors je suis venu faire connaissance avec Saint-Amand et la population ».

Jordan Le Goïc (FN) : « Incarner le renouveau du FN »

Face aux personnes présentes, le jeune homme de 31 ans, adhérent au parti d’extrême droite depuis deux ans, explique avoir été choisi par Jean-René Coueille, à la tête du FN dans le département du Cher, pour « porter la voix de Marine Le Pen ».

« Ça surprend qu’on cherche à rencontrer des gens, mais j’aimerais faire bouger les choses, je ne veux pas qu’on reste dans notre coin. »

Le programme n’a d’ailleurs pas été détaillé, cette simple explication a suffi aux présents. En un peu moins de trente minutes, Jordan Le Goïc a indiqué vouloir « aller sur le terrain à la rencontre des vrais gens ». Il compte multiplier les déplacements et les échanges « sur toute la circonscription (Dun-sur-Auron, Sancoins, etc.), jusqu’au premier tour, et écouter la population ».

Le candidat frontiste a également souligné son envie « d’entrer en contact avec des grévistes du centre hospitalier spécialisé George-Sand ou encore des pompiers : ce que nous avons cherché à faire, mais nous rencontrons des difficultés. Ça surprend qu’on cherche à rencontrer des gens, mais j’aimerais faire bouger les choses, je ne veux pas qu’on reste dans notre coin ».

Les 31 candidatures officiellement validées dans le Cher

Pour y arriver, il a choisi, comme directrice de campagne, Julie Apricena, coordinatrice des départements du Centre et secrétaire départementale jeunesse au FN. Jordan Le Goïc entend bien surfer sur « la dynamique de la présidentielle » obtenue par son parti. Yassine Azoug

Romain Guillaume (UPR) : « Rendre sa liberté à la France »

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Âgé de trente-huit ans, Romain Guillaume a grandi à Bourges où il demeure en tant que graphiste. Il se retrouve dans la volonté de François Asselineau, chef de file de l’Union populaire républicaine, de sortir de l’Union européenne. Il en fait même son cheval de bataille pour cette élection législative.

« Il faut sortir sereinement  et juridiquement de l’Union européenne »

« Je souhaite que les Français se rassemblent au-dessus du clivage droite-gauche. Il faut sortir sereinement et juridiquement la France de l’Union Européenne, de l’euro et de l’Otan, et reprendre notre liberté. »

Les 31 candidatures officiellement validées dans le Cher

Sa suppléante, Chantal Dujour, cinquante-quatre ans, professeure des écoles, habite Mehun-sur-Yèvre. Elle renchérit : « Les Français doivent récupérer leur indépendance nationale, pour permettre de rendre à tous leur niveau de vie, leur sécurité et leur justice sociale, sans démagogie raciste ou populisme xénophobe. »Ensemble, les deux candidats entendent « faire preuve de clarté et d’efficacité, en défendant la ruralité contre une mondialisation qui étouffe le pays ».

Selon eux, les Français « n’ont rien à attendre de l’arrivée du président Macron ». Et d’insister : « “L’union fait la force” est un slogan, un boniment qui détourne l’attention et dissuade de lire en détail les articles du contrat que l’on veut faire signer. » 

Le grand public a un peu boudé la fête des tracteurs, malgré 2.000 visiteurs comptés

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Le grand public a un peu boudé la fête

Moins de tracteurs, pas d'animations pour les enfants, ni jeux ni musique. Et le reste de la ville peu impliquée. Hier soir, au parc des expos, où s'est tenu durant deux jours Tracteurs en fête, le bilan était mitigé.

Avec une fréquentation estimée à 2.000 visiteurs, on est loin de la grande foule de l'Ascension 2015. Mais l'association célébrait alors ses 20 ans, avec un programme plus festif. Chaleur excessive ? Année d'élections ? Fin de mois ? Tous les arguments ont défilé pour tenter d'expliquer la baisse de régime du rassemblement 2017 qui est loin d'être un échec.

« La locomotive Société française est une pièce unique qui a été très appréciée des spécialistes. Et le dernier prototype du Vierzon !»

Les organisateurs assument les choix thématiques de cette édition, qui ciblait davantage les collectionneurs que le grand public. « La locomotive Société française est une pièce unique qui a été très appréciée des spécialistes, a commenté à chaud le président Michel Hervé. Et le dernier prototype du Vierzon ! »

La communication autour de ce qui aurait pu créer l'événement n'a pas été à la hauteur, car la confirmation de la venue de ces machines d'exception a été tardive. Le budget de la fête en a été également été alourdi, au détriment d'autres animations. Et la rétrospective de Société française à Case, marque née il y a 175 ans, a obligé à une sélection de tracteurs, écartant d'autres modèles. « Nous avions le dernier modèle Case », s'est réjoui Michel Hervé.

Une autre fête dans deux ans

Du côté des acteurs du tourisme, présents avec un stand, planait le regret de n'avoir pas été impliqués en amont pour faire de ce rassemblement une fête pour toute la ville, en associant aussi les commerçants (avec les vitrines, des jeux…).

Les tracteurs sont en fête ce week-end, avec de nombreux collectionneurs

Des échanges ont eu lieu sur place, en promettant de s'en reparler avant la prochaine édition, a priori dans deux ans, pour le week-end de l'Ascension 2019.

Une Anglaise a trouvé une bouteille jetée à la mer par des collégiens de Saint-Doulchard

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Quand Nicola White a lancé un appel sur Facebook, samedi, pour retrouver les auteurs du message d'une bouteille retrouvée sur une plage en Angleterre, c'était comme envoyer une deuxième bouteille à la mer. Mais il était définitivement écrit que le message des élèves du collège Louis-Armand à Saint-Doulchard ne se perdrait pas.

  Le numéro de téléphone laissé n'est pas le bon, mais après de nombreux partages de son appel sur les réseaux sociaux, dimanche après-midi, la spécialiste des chasses au trésor sur la Tamise reçoit déjà des nouvelles d'un des auteurs, en classe de troisième. « On a fait un séjour en Angleterre après les vacances de Pâques et nous l'avons jetée depuis le ferry », raconte un collégien, en commentaire de son post. Des parents d'autres élèves du collège se manifestent : « C'est mon fils et ses copains qui ont jeté cette bouteille, trop fort. »

« On a fait un séjour en Angleterre après les vacances de Pâques et nous l'avons jetée depuis le ferry »

Le principal du collège, Jean-Pierre Szpak, confirme que l'établissement reçoit beaucoup de messages d'habitants, qui veulent relayer l'appel de celle qu'on nomme déjà « la bouteille de Saint-Doulchard. » Il décrit « une initiative de plusieurs élèves » qui débouchera peut-être sur un échange avec Nicola White, la destinataire. Une enseignante est chargée de la contacter. Il rappelle néanmoins aux élèves que « ce n'est pas bien pour l'environnement de jeter des bouteilles en plastique à la mer. » Certains internautes avaient en effet déjà fait la remarque en commentaire de l'appel.

 

La photo de groupe que les collégiens ont par la suite envoyée à Nicola. 

Une première bouteille de France... et du BerryRapidement, Nicola propose d'échanger des photos avec le jeune et de raconter l'histoire sur son blog qu'elle tient pour conter ses trouvailles. Elle n'a pas encore eu le temps de la mettre en ligne, mais a accepté d'en prendre pour répondre à www.leberry.fr. Car c'est la première fois qu'elle tombe sur une bouteille de l'Hexagone. La plupart du temps, il s'agit de bouteilles d'Anglais jetées dans la Tamise. Après la Belgique, la Norvège, la Suède, l'Allemagne, c'est au tour de la France et du Berry. – Comment vous avez trouvé la bouteille ?J'ai trouvé la bouteille sur la plage a Shellness. Shellness est sur l'ile de Sheppey, (comté de Kent, Angleterre, un endroit stratégique, entre la rivière et la mer, NDLR). C'est a Shellness que j'ai mon studio d'art. Je l'ai trouvée vendredi 26 mai. Je n'ai pas trouvé d'autres bouteilles ce jour-là. – Vous avez eu rapidement une réponse de la part des internautes qui connaissent le collège de Saint-Doulchard. Quels ont été vos échanges ?Après avoir mis le message vendredi soir, les gens ont partagé le post des centaines de fois (1.695 partages lundi après-midi, NDLR). Les élèves sont contents. C'est  « random connection » (la communication aléatoire en français, NDLR), le buzz que ça crée, que les gens aiment. Le message écrit par les collégiens.

«  Avec toutes les communications instantanées, comme les textos et les mails, trouver une lettre écrite à la main devient précieux »

– Avez-vous l'habitude de passer par les réseaux sociaux pour trouver les auteurs des bouteilles ? Chaque fois que je trouve une bouteille avec un message, je lance les recherches sur Twitter avec mon compte @tidelineart et aussi mon Facebook page Tideline Art. Je retrouve assez souvent les auteurs des messages. Je trouve que tout le monde aime bien le mystère et le défi de trouver les auteurs des messages. Le puissance des médias sociaux est très forte pour les trouver ! Il y a quelques années, j'ai trouvé un message d'un petit garçon qui disait simplement « Je voudrais être un Power Rangers, le rouge. »   Grâce à Twitter, je l'ai retrouvé et lui ai envoyé un déguisement du héros ! – Que ressentez-vous quand vous retrouvez les auteurs des messages ?Beaucoup de plaisir ! Il y a quelques années, une professeur de Norvège et ses élèves ont lancé plusieurs bouteilles dans la Tamise à Londres. J'en ai trouvé quatre.  Je leur ai écrit. Deux semaines plus tard, j'ai reçu cinquante lettres de tous les élèves ! – Comment vous est venue l'idée de chercher des bouteilles à la mer ?Il y a quelques années, mon chien a trouvé une bouteille par hasard et me l'a donnée quand on faisait une promenade. Après ça, j'ai commencé a chercher. Pour mon art, je ramasse des choses qui sont au bord de la Tamise, comme le bois, les morceaux de verre et poteries, les morceaux de métal. Il y a, malheureusement aussi beaucoup de plastique (et beaucoup de bouteilles) qui ont été jetées dans la rivière ou la mer. De temps en temps, il y a un message dedans!

« La vie est trop courte pour faire quelque chose pour lequel tu n'as pas une vraie passion ! Je voulais me réveiller le matin en étant pleine d'enthousiasme »

– Avez-vous un périmètre défini pour vos recherches ?Je trouve la plupart de mes bouteilles au bord de la Tamise, à Londres, ou au bord de son estuaire. C'est la première fois que je trouve une bouteille d'enfants de France. – Pourquoi les gens envoient des bouteilles selon vous ?Il y a plusieurs raisons. Maintenant, avec toutes les communications instantanées, comme les textos et les mails, trouver une lettre écrite à la main devient précieux. Je pense que c'est lié au désir de se connecter avec les autres. Il y a quelque chose d'un peu magique de passer par les lettres dans les bouteilles. C'est le serendipity (la chance, NDLR). Les enfants de nos jours n'écrivent pas souvent de vraies lettres! Tu sais jamais qui va la trouver, c'est plus excitant qu'Instagram ou Snapchat. Et puis on reste tous des enfants...  La bouteille retrouvée par Nicola. À propos de Nicola White :  Nicola White parle français car elle a vécu pendant environ huit années dans les Hautes-Alpes (La Grave, la Meije) et a travaillé à Paris comme secrétaire. Son fils est même né en France. Elle est revenue en Angleterre en 1998.  Elle a travaillé pendant vingt-quatre ans dans le monde de l'entreprise et des banques. En janvier 2016, elle a décidé de quitter son poste de secrétaire pour BNP Paribas à Londres, où elle travaillait depuis six ans. Elle voulait suivre son rêve de travailler avec son art. « La vie est trop courte pour faire quelque chose pour lequel tu n'a pas une vraie passion ! Je voulais me réveiller le matin en étant pleine d'enthousiasme! Maintenant, je fais mon art, je dépense moins et je vis au jour le jour... Je n'ai aucun regret d'avoir quitté le monde de l'entreprise ! » Lire à ce sujet un article issu de The Telegraph : Un message dans une bouteille qui a changé sa vie  Elle travaille l'art du verre, de la poterie et du bois flotté depuis vingt ans. Elle utilise ses trouvailles (morceaux de verre, pièces) pour fabriquer de nouvelles œuvres, dans une démarche à la fois esthétique et de recyclage. – Dans un reportage de la BBC sur son travail de recherche de bouteilles, on y voit le chien de Nicola avec qui tout a commencé. Elle y explique que pour elle, chaque bouteille a son histoire qu'elle peut imaginer, et le fait qu'elle aime ne pas savoir sur quoi elle va tomber. À propos des chasseurs de trésor :  – Des pirates modernes sur les berges de la TamiseOn y explique le terme de « mudlarking » qui désigne l'activité de Nicola White : c'est « l'activité qui consiste à récupérer des objets échoués, enfouis dans le sable et polis par les marées successives. »  – Clint Buffington, un autre chercheur de bouteille aux États-Unis que connaît Nicola White.

En chiffres

2011, la première bouteille qu'elle a trouvée avec son chien, par hasard, appartenait à une fille qui habitait Londres. Il s'agit du 102e message qu'elle a retrouvé. La  plus ancienne bouteille trouvée datait d'il y a douze ans.  Toutes les 200 bouteilles, elle trouve un message à l'intérieur...

Christelle Marilleau

Deux arrestations après des feux de poubelles aux Bigarelles

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La police a interpellé deux hommes âgés de 20 ans, après un premier incendie de quatre conteneurs, dans l’après-midi, dimanche. Alertés, disposant d’un témoignage précis décrivant les deux jeunes hommes, les policiers les ont repérés dans un hall d’immeuble. Les deux amis ont été placés en garde à vue.

Peut-être en réponse à ces arrestations, deux autres conteneurs à poubelles ont brûlé, vers 23 h 45. Des tags contre la police ont également été découverts ce lundi matin – d’autres avaient déjà été tracés en début de semaine dernière.

Les deux jeunes hommes interpellés devaient être déférés au palais de justice de Bourges ce lundi.

Louis Cosyns (LR) retire sa candidature

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"Une décision difficile" prise à la suite d'un accident de voiture vendredi dernier, vers 15 h 30, sur la commune de Blet durant lequel Louis Cosyns a percuté la voiture d'une habitante de cinquante-six ans, stationnée devant chez elle, route de Sancoins. Un accident qui a coûté la vie à la conductrice tandis que Louis Cosyns, en état de choc, était conduit pour sa part à l'hôpital.

Très choqué, Louis Cosyns a pris le temps du week-end pour évoquer avec son entourage, et notamment son suppléant Phillipe Mousny (LR), l'avenir de sa campagne tandis que la majorité de ses concurrents sur la troisième circonscription mettait leur campagne entre parenthèses.

Louis Cosyns ne se sent donc pas la "force de continuer le combat politique alors qu’une personne est décédée laissant une famille endeuillée". Visiblement très perturbé par cet accident de la route et par ses impacts psychologiques, Louis Cosyns ne pouvait pas avoir d'autre choix : "Humainement et en respect pour cette famille, j’ai décidé de retirer ma candidature pour les prochaines élections législatives. La vie politique nationale m’a apporté de grands moments, malheureusement aujourd’hui elle se termine par un drame insupportable."

Le sénateur François Pillet (DVD) salue "une décision témoignant à la fois un humanisme profond et une grande dignité."

Frank Simon

Ce que dit le Code électoral

Si Louis Cosyns prenait la décision de ne pas poursuivre la campagne, il serait quand même considéré comme candidat jusqu’au scrutin. Le code électoral stipule que « si le retrait est opéré après la date limite de dépôt des candidatures, il ne peut être pris en compte ni pour l’établissement de la liste des candidats, ni pour l’organisation des opérations de dépouillement et l’administration est tenue d’assurer la distribution des documents électoraux. En revanche, un candidat ou son mandataire peut, à tout moment, demander le retrait de ses bulletins de vote, y compris le jour du scrutin. La candidature et les bulletins déposés dans l’urne, malgré ce retrait, restent toutefois valides. »

 


Le Vierzon FC s’est incliné à domicile face à Montargis (0-3), hier

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Désormais, il faudra un miracle

Dans l'obligation de s'imposer pour dépasser son adversaire du soir, et l'Étoile Bleue de Saint-Cyr-sur-Loire, les Vierzonnais ont malheureusement très mal négocié leur début de match.

Sur leur première incursion dans la surface, les Montargois ont obtenu un penalty suite à une faute inutile de Franck Michou à l'entrée de la surface sur Fea Zon. Bazzin a exécuté la sentence en prenant Péruchot à contre-pied pour ouvrir le score (0-1, 17 e).

Une entame de match catastrophique

Alors que ce premier but compliquait déjà sérieusement les affaires du VFC, Montargis se montrait hyper réaliste en convertissant sa première occasion dans le jeu. Une perte de balle au milieu, un déboulé de Fea Zon, libre de tout marquage sur le flanc gauche, un centre et une reprise en pleine lucarne de Sekou Souaré, et Montargis prenait une sacrée option sur l'accession en National 3 (0-2, 23 e).

Désormais, il fallait trois buts aux Vierzonnais pour garder leur destin en main. Dylan Épinette, bien trouvé par Matthieu Dinet dans l'espace, aurait pu réduire la marque mais sa frappe n'était pas cadrée (27 e). L'attaquant aurait pu se rattraper juste avant la pause, mais il se heurtait à la sortie de Matthieu Touati (37 e). Et c'est toujours avec deux buts de retard que Vierzon regagnait les vestiaires…

Le vent aurait pu tourner quand Christopher Makiadi a écopé d'un carton rouge pour avoir frappé Dinet (47 e). Mais les attaquants vierzonnais n'ont pas réussi à marquer, malgré plusieurs bonnes positions pour Épinette (53 e) et Ferras (68 e et 73 e). Au passage, Montargis aurait pu tuer définitivement la rencontre sans un retour d'Ahamada qui privait Fea Zon du troisième but (50 e).

Dans le dernier quart d'heure, Igor Dumon a tout tenté en alignant cinq attaquants. Mais ce fut sans le moindre effet. Adrien Charbonnel butait encore sur Touati (83 e) puis dévissait sa reprise (86 e).

Ce manque total de réalisme, et cette incapacité à marquer, les Vierzonnais les ont payés en encaissant un troisième but sur un contre conclu par Shetton qui envoie Montargis en National 3.

Pour Vierzon, il faudra compter sur un échec de Saint-Cyr face à Vineuil, et gagner à Châteauneuf-sur-Loire lors de la dernière journée, le 11 juin. Autant dire un miracle…

LA FICHE

VIERZON (stade Brouhot). Vierzon FC - USM Montargis : 0-3 (mi-temps : 0-2). Arbitre : M. Dansault.

Buts. Pour Montargis : Bazzin (17 e sp), Souaré (27 e), Shetton (89 e).

Avertissement. À Vierzon : F. Michou (77 e).

Expulsion. À Montargis : Makiadi (47 e).

L’AS Saint-Amand termine à domicile par un nul face à Blois B (2-2)

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Un bon nul de fin de saison

L'AS Saint-Amand a obtenu un bon nul face à la réserve de Blois venue préserver sa place de dauphin du championnat. Le nombre de cartons, quatre jaunes et deux rouges, ne reflète pas l'esprit de cette rencontre.

En première période, l'attaquant blésois Lebosse inquiète par deux fois l'ASSA, une première à la 31 e avec une frappe au ras du poteau et une seconde à la 40 e avec un coup-franc sorti de sa lucarne par Burguin. Mais ce sont les locaux qui ouvrent le score sur un penalty de Koumba consécutif à une faute dans la surface sur Rodriguez (1-0, 44 e).

Blois revient par deux fois

Blois égalise sur un but gag. Burguin et sa défense partis à l'abordage, Sliti adresse du poteau de corner un centre lobé qui avec le rebond atterrit dans les filets (1-1, 49 e). Voulant se faire plaisir sur cette rencontre sans enjeu pour eux, les Saint-Amandois reprennent l'avantage quatre minutes plus tard par Monard, bien servi par Keita, qui glisse le ballon sous Dolléans (2-1, 53 e).

Mais Blois revient une nouvelle fois au score et de belle manière, sur une reprise lointaine d'Aubert (2-2, 59 e).

À la 70 e, la rencontre prend une autre tournure. Un choc, jugé licite au départ, entre le défenseur blésois Gauvin et le jeune attaquant local Léonard, voit l'arbitre finalement arrêter le jeu devant la douloureuse blessure de Léonard, sorti sur civière quelques instants plus tard, Gauvin héritant au passage d'un carton rouge. Il n'y a dès lors plus eu de match, mais une seconde expulsion, pour Hérault, après un deuxième avertissement.

LA FICHE

SAINT-AMAND (stade Gesset). AS Saint-Amand - Blois B : 2-2 (mi-temps : 1-0). Arbitre : M. Neves Gouveia. 120 spectateurs.

Buts. Pour l'ASSA : Koumba (44 e sp), Monard (53 e) ; pour Blois B : Sliti (49 e), Aubert (59 e).

Avertissements. À l'ASSA : Verger (22 e), Koumba (44 e), Hérault (63 e) et Rodriguez (87 e).

Expulsions. À l'ASSA : Hérault (90 e) ; à Blois : Gauvin (70 e).

L’association de photographes reprend du service

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I-Key à nouveau dans l'objectif

Après son shooting « Gala de boxe » proposé en mars dernier au Creps, l'association I-Key a renoué avec l'objectif, avec l'envie de reprendre du service et d'organiser régulièrement à Bourges des événements originaux et imprévus.

Cinémobile

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Cinémobile. Le cinémobile sera présent sur le Champ de foire, le mardi 30 mai. À l'affiche : à 15 h 45, Django, fiction avec Reda Kateb et Cécile de France ; à 18 heures, Baby boss, film d'animation dès 6 ans ; à 20 h 30, Un profil pour deux avec Pierre Richard, Yannis Lespert et Fanny Valette. Tarifs : 6,20 et 4,50 euros. Renseignements au 02.47.56.08.08 ou cinemobile.ciclic.fr.

Les enfants ont pris leur envol

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Les enfants ont pris leur envol. Kiwanis. Hier, les baptêmes de l'air proposés par le club Kiwanis de Bourges ont fait le bonheur des enfants. Plus d'une quarantaine ont pris tour à tour leur envol à bord des avions de l'aéro-club pilotés par Jean-Paul, Daoud et Bernard. Casquettes bleues vissées sur la tête, les enfants de l'association Maximômes ont été les premiers à s'installer dans le petit DR400. Il faisait chaud sur le tarmac et sous la verrière, mais l'envie de voir Bourges d'en haut, à 3.000 pieds d'altitude, était la plus forte. Cette sixième édition dont ont également bénéficié les jeunes de l'Épicerie solidaire et l'Asab (association sportive et séjour adapté de Bourges) a été une belle réussite. De retour sur le plancher des vaches après un survol d'environ une dizaine de minutes, les enfants ont pu recevoir leur diplôme officiel.

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