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Tour d'Espagne : Marc Sarreau revient sur la deuxième semaine de course

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Sept étapes,  un seul sprint. Et encore, avec des passages à 8 % dans le dernier kilomètre. Voilà à quoi a ressemblé la semaine de Marc Sarreau sur le Tour d’Espagne. Autant dire que le coureur berrichon n’a pas eu beaucoup l’occasion de s’exprimer. Pourtant, quand ce fut le cas, il a su saisir sa chance en terminant quatrième de l’étape de samedi. Son meilleur résultat sur un grand tour.

Battu par plus fort

« Très franchement, je ne pouvais pas faire beaucoup mieux. J’ai été battu par plus fort. Bennett et Richeze ont lancé très tôt et personne n’a pu les suivre. Ils m’ont pris quatre secondes en 300 mètres », reconnaissait hier le cycliste de la Groupama-FDJ depuis l’hôtel de la banlieue de Burgos où son équipe rechargeait les batteries durant la journée de repos.

Une nouvelle arrivée au sprint est attendue aujourd’hui, entre Aranda de Duero et Guadalajara. « Mais il y aura du vent de côté pendant toute la journée ou presque. Avec des vrais risques de bordures. On devra être vigilant car les bordures, ce n’est pas vraiment notre spécialité. C’est même un sujet sensible dans l’équipe (rires) » anticipe Marc Sarreau, faisant directement allusion à l’étape du Tour de France qui avait fait perdre plus d’une minute et demie à son coéquipier Thibaut Pinot en juillet.

S’il a « hâte que ça se termine », le leader de la formation française confesse cependant que les deux premières semaines de course sur les routes ibériques « sont passées très vite ». Malgré l’enchaînement des cols et des étapes vécues depuis l’arrière de la course.

Ambianceur  

Celle de vendredi, remportée par le Slovène Tadej Pogacar, en fait partie. « Chaque jour, la montée la plus difficile c’est la première. Car le gruppetto n’est pas encore formé et ça grimpe toujours à fond ou presque. Après, on peut davantage trouver un rythme qui nous convient. Mais vendredi, la dernière montée (vers Los Machocos NDLR) était vraiment terrible. Là, dans des pentes à 25 ou 26 %, il faut juste rester sur le vélo. »

En dépit de toutes ces raisons de grimacer, Marc Sarreau a prouvé à tout le monde qu’il gardait le sourire. En effet, Eurosport, le diffuseur de l’épreuve en France, lui a confié une caméra durant une journée pour qu’il montre le quotidien de  son équipe. Le rendu montre un Berrichon chambreur avec ses coéquipiers et même ambianceur sur le podium de signature avant l’étape. « Il faut bien s’amuser. On s’ennuierait un peu si on ne faisait que pédaler durant trois semaines. » 

Antonin Bisson antonin.bisson@centrefrance.com


Mécontentement des riverains de l'abattoir de Saint-Amand : une réunion publique organisée ce mercredi après-midi

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Les plaintes de riverains de l'abattoir Berry Bocage, gênés par les désagréments liés à l'odeur et au bruit, ont eté entendues par la direction de l'établissement situé en pleine ville de Saint-Amand, à l'angle de la rue du 14-Juillet et de l'avenue du Général-de-Gaulle.

Une série de travaux annoncée

Pour répondre au mécontentement des voisins, dont les remarques ont été « prises très au sérieux », le président et directeur du seul abattoir dans le Cher, Marc Floquet, avait annoncé la tenue d'une réunion publique, début septembre. Celle-ci se tiendra ce mercredi après-midi. L'occasion de présenter « ce qu’on a décidé de faire pour limiter l’odeur et les bruits liés à notre activité », dit Marc Floquet.

 

Une série de travaux, déjà prévus dans le plan d'investissement et chiffrée à 50.000 euros, que les fortes chaleurs estivale ont rendue indispensable. « Ces travaux devaient se faire mais l’été a accéléré les choses », confirme Marc Floquet qui, dans l'espoir de voir les rapports entre l'abattoir et le voisinage s'améliorer, se dit prêt à écouter d'éventuelles remarques des habitants : « Ils auront peut-être des idées à nous proposer. »

Réunion publique à l'abattoir Berry Bocage, situé à l'angle de la rue du 14-Juillet et de l'avenue du Général-de-Gaulle, ce mercredi après-midi (16 heures).

Guillaume Blanc

Sweets a dévoilé la date d'ouverture du magasin dédié à Harry Potter à Bourges

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Ouvrir un vendredi 13 septembre, ça devrait porter chance ! L'enseigne Sweets va ouvrir son septième magasin dédié à Harry Potter à Bourges au 14 rue Mirebeau d'ici une grosse poignée d'heures...

Vu le nombre de commentaires postés sur les réseaux sociaux à l'annonce de l'arrivée d'une telle boutique dans la capitale du Cher et vu le nombre de curieux qui se sont amassés dans la rue piétonne pour regarder où en étaient les travaux, il devrait y avoir du fan ce vendredi matin. Attention, la boutique n'entrouvre pas la porte avant 11 heures. Sweets taquine même les inconditionnels dans son post : « Qui va prendre le premier portoloin pour venir dès l'ouverture ? »

Pour les novices, sachez qu'un Portoloin (de l'anglais Portkey) est un objet magique utilisé par les sorciers pour se déplacer d'un endroit à un autre, à un horaire précis. Il pourrait en effet être bien utile ce jour-là...

Christelle Marilleau

Coupe du monde : la France réalise un exploit en éliminant les États-Unis en quart de finale !

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Les Bleus affronteront l'Argentine en demi-finale, vendredi à Pékin. Ils pourront en outre être qualifiés pour les Jeux olympiques de 2020, en cas de victoire de l'Australie sur la République tchèque dans le dernier quart de finale (15h00 françaises).

C'est la deuxième demi-finale mondiale consécutive pour l'équipe de France, qui avait perdu en 2014 à ce stade contre la Serbie.

Son meilleur résultat à l'échelon planétaire est la finale des JO en 2000 et en 1948 perdue dans les deux cas face aux Etats-Unis.

— Basketball World Cup (@FIBAWC) September 11, 2019

C'est le plus gros échec pour les Américains, triples champions olympiques et doubles champions du monde en titre, depuis leur défaite en demi-finale du Mondial-2006.

Privés de leurs superstars de la NBA, les hommes de Gregg Popovich, le coach légendaire de San Antonio, avaient déjà connu deux alertes ces dernières semaines.

Ils avaient perdu un match de préparation contre l'Australie à Melbourne (98-94), premier échec d'une équipe 100% NBA depuis 2006, et avaient failli perdre au premier tour contre les Turcs, battus d'un point à cause d'une série de lancers ratés dans les dernières secondes.

#TeamFranceBasket

— Team France Basket (@FRABasketball) September 11, 2019

Après un deuxième quart-temps canon, les Bleus ont compté jusqu'à dix points d'avance, avant que les Américains ne repassent devant, de sept longueurs. Les joueurs de Vincent Collet sont revenus à égalité à quatre minutes de la fin, grâce à un panier à trois points de Franck Ntilikina. 

— CANAL+ Basket (@CanalplusBasket) September 11, 2019

À noter les gros matchs d'Evan Fournier (22 points), Nando de Colo (18 points), et surtout de Rudy Gobert (21 points, 16 rebonds, 3 contres et 36 d'évaluation).

— CANAL+ Basket (@CanalplusBasket) September 11, 2019

Franc succès pour les Nuits Lumière en 2019, parcours-spectacle qui pourrait encore évoluer

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Ce « bon chiffre », comme le qualifie le maire de Bourges Pascal Blanc, arrêté fin août sur la base de comptages réalisés par les services de la ville – à la fois à l’aide d’un capteur placé devant le chevet de la cathédrale et d’un comptage manuel réalisé dans le jardin de l’Archevêché –, est sans commune mesure avec la fréquentation enregistrée les années précédentes.

« En 2000 (année de création du parcours, NDLR), 59.000 visiteurs avaient été comptabilisés. Entre 2003 et 2015, on enregistrait en moyenne 75.000 personnes, en 2017, 43.000 visiteurs, énumère Pascal Blanc. On note une intéressante montée en puissance. »

Seulement 37.000 visiteurs l'an passé

D’autant plus impressionnante quand le parallèle est fait avec 2018. Seulement 37.000 visiteurs avaient été attirés par les lumières d’une édition raccourcie d’un mois et ne concernant que deux sites – le rempart gallo-romain du jardin de l’Archevêché et le palais Jacques-Cœur –, en raison des difficultés rencontrées à basculer d’un système de projection argentique en fin de vie à une version numérique.

À deux semaines du terme de cette édition 2019, concoctée par la société Cosmo AV, pointure de la projection monumentale ayant notamment illuminé par le passé la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Sotchi, se pose déjà une question :  cette balade qui, depuis sa création, n’avait pas été réinventée, évoluera-t-elle en 2020 ? Des pistes de travail sont évoquées. Notamment la possibilité d’intégrer au parcours « une nouveauté décalée, qui n’existe ni en France ni en Europe », glisse Pascal Blanc, sans donner plus de détail. Une ligne budgétaire en vue du lancement d’études pour sa réalisation sera, selon le maire, intégrée au budget 2020, prévu pour être voté lors du conseil municipal de décembre.

Les projections sur l'ancien hôtel de ville, nouveau site intégré aux Nuits Lumière, ont attiré un large public composé à la fois de touristes et de Berrichons.

Vers un enrichissement de la partie historique

Des correctifs pourraient également être apportées pour enrichir, à chaque arrêt, les connaissances historiques des visiteurs. Le tir avait été en partie corrigé, une première amélioration ayant été amenée dans le courant de l’été avec l’édition d’un prospectus distribué chaque soir et sur lequel figurent des éléments explicatifs.

Benjamin Gardel

benjamin.gardel@centrefrance.com

La CGT hospitalière mobilisée à Bourges pour réclamer des moyens supplémentaires

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En petit comité, la CGT du centre hospitalier Jacques-Coeur de Bourges, qui relayait ce mercredi une action de mobilisation nationale dans le secteur de la santé, s'est réunie dans le hall de l'hôpital à l'issue d'une rencontre avec la direction.

Le syndicat, qui a souhaité également interpeller la population dans l'après-midi, devant l'ancienne Maison de la Culture de Bourges, a fait part de ses inquiétudes à Agnès Cornillaut, directrice et Florent Verstavel, directeur des ressources humaines, concernant les conditions de travail dans l'ensemble des services, alors qu'un mouvement de grève a été initié le 16 mai dernier, dans la continuité d'une grève inédite débutée il y a six mois dans plus de 200 services d'urgences en France.

Pénurie de personnels

Cette rencontre avec la direction a permis aux représentants CGT de redire - et partager avec la direction - les grosses difficultés de recrutement de personnels médical et paramédical que rencontre l'établissement. Cette pénurie de personnels concerne « les médecins mais aussi les infirmières », explique Armelle Paris, représentante CGT alors que les annonces de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, lundi, pour tenter de désengorger les urgences, mais sans annoncer de lits ni d'effectifs supplémentaires, n'ont pas répondu aux attentes des grévistes.

Le malaise des hospitaliers se cristallise aux urgences, mais aussi à tous les étages de l'hôpital ainsi que dans les Ehpad.

À Bourges, la CGT veut « récupérer les 75 équivalent temps plein (ETP) perdus entre 2015 et 2018 et créer au moins 50 ETP pour combler les postes vacants, remplacer les arrêts maladie de courte et longue durée, les congés maternité et permettre aux agents d'avoir tous leurs droits à congés sans mettre en sous-effectif l'équipe restante. »

La moitié des postes de médecins urgentistes à Bourges est toujours non pourvue. Sur l’ensemble de l’établissement, 25 postes médicaux sont vacants sur 172. « Une pénurie qui touche désormais les professions paramédicales, explique Audrey Aulibert, directrice adjointe. Quinze postes d’infirmiers sont vacants. »

Ce recours à l'intérim chez les médecins ponctionnerait le budget de l'hôpital berruyer de 6 millions d'euros, selon la CGT.La CGT de l'hôpital Jacques-Coeur a tracté dans l'après-midi, en ville, devant l'ancienne Maison de la Culture de Bourges

« Il faut prendre soin du personnel, insiste Armelle Paris. On n'arrive pas à recruter mais des agents partent » déplore-t-elle. La CGT plaide pour « davantage de reconnaissance, le respect du planning, l'arrêt des pressions exercés sur le personnel. Les sous-effectifs créent des tensions et un climat de suspicion.»

Des lits supplémentaires ?

La direction s'est dite prête « à rouvrir des lits en médecine s'il y avait des recrutements ». La CGT réclame 60 lits.

La direction précise avoir fait plusieurs propositions : « La révision des modalités de remplacement des absences du personnel soignant ; l’anticipation des modifications capacitaires (en lits d’hospitalisation) ; l’ouverture prévue de lits supplémentaires de médecine. »

Mais il faut aussi, selon les représentants CGT, « autant d'aides-soignantes le week-end que la semaine ». Le syndicat veut aussi « faire respecter la réglementation en effectifs pour les services normés (réanimation, Usic...), le respect des temps partiels et congés parentaux, ou encore l'abandon du projet alternance jour/nuit dévastateur pour la santé des personnels et l'arrêt des contrôles maladie qui remettent en cause l'honnêteté des agents et des médecins ».

La direction a également rappelé les mesures déjà engagées en matière d’attractivité du personnel (notamment médical et infirmier) et d’amélioration des conditions de travail. « Ainsi, une réflexion sur les améliorations possibles dans l’exercice infirmier au quotidien au sein des services de soins a-t-elle été lancée », a répondu la direction.

La direction a aussi réaffirmé « l’objectif de l’établissement de renforcer encore et de diversifier l’offre de soins sur le territoire ».

Thomas Migault

Quinze hectares partent en fumée après quatre départs de feu

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Quinze hectares sont partis en fumée en ce mercredi en début d'après-midi le long de la RD 144 à Ids-saint-Roch, au lieu-dit Riaujoncs, sur plusieurs centaines de mètres. Quatre départs de feu au total ont été enregistrés. Il n'y a pas eu de victime.

Les incendies se sont déclarés vers 12 h 15 et ont brûlé des haies, des chaumes coupées, d'herbes sèches et des sous-bois. Une vingtaine de sapeurs pompiers, sous la direction du capitaine Thomas Corbier, et douze engins sont intervenus sur les lieux. Une dizaine de soldats étaient plus particulièrement mobilisés sur le plus important des quatre incendies, qui s'étendait sur dix hectares. Les foyers ont été maîtrisés en début d'après-midi.

Circulation routière coupée sur la RD 144

La circulation routière a été coupée par le Conseil départemental durant une partie de l'après-midi sur la RD 144, axe qui va de la RD 925 au bourg d'Ids-saint-Roch. L'origine de l'incendie serait accidentel, selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie.

Le capitaine Thomas Corbier rappelle de son côté que "le risque de feu dans les espaces naturels et de végétation est encore bien présent, même si nous sortons de la période estivale" et appelle les agriculteurs "à la vigilance".

Guillaume Faucheron

Un documentaire sur le combat pour la défense de la maternité de Vierzon diffusé ce jeudi

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« Madame Dupont, vous restez ! Fermez les portes ! ». Les mots de Nicolas Sansu, le maire, résonnent dans la grande salle du Ciné-Lumière, ce lundi soir, où les spectateurs découvrent en avant-première le documentaire produit par Capa-Patrice Lorton, pour France 3 : Maternité, le désert ou la vie.

Face à ces images du 3 octobre 2018, tous applaudissent. Ce jour-là, la réunion du conseil de surveillance de l’hôpital de Vierzon s’envenime. Les élus locaux, écharpes tricolores autour du cou, et l’intersyndicale de l’hôpital, se sont invités pour exiger des réponses sur l’avenir de leur établissement, et obtenir cette table ronde avec l’ARS qu’ils réclament depuis des semaines. La directrice de l’offre sanitaire de l’ARS Centre-Val de Loire (Sabine Dupont à cette époque) est même empêchée de sortir.

« Une ville qui s’est levée »

Un moment fort de ce long combat de 145 jours mené par le personnel soignant que le réalisateur, Richard Puech, a suivi presque jour après jour. L’histoire d’une maternité menacée de fermeture, l’histoire « d’une ville qui s’est levée et qui a fait dérailler la machine administrative… », commente-t-il.

Au départ, le réalisateur pensait filmer les derniers jours d’une maternité de province, mais il n’en a rien été. Aujourd’hui, ce documentaire revêt même un caractère universel, celui des nombreux combats menés en France pour la défense des services publics. Un film à voir jeudi 12 septembre sur France 3, à 23 h 05.

Sabrina Vernade


Il y a 75 ans, 18.000 soldats allemands rendaient les armes à Arçay et Jacqueline Vinçon était là

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Arçay est un endroit historique de la résistance dans le Cher. Le 11 septembre 1944, c'était le lieu de la reddition d'une colonne allemande alors composée de 18.000 hommes de la Wehrmacht et commandée par le général Elster, qui effectuait un repli vers le nord-est de la France.

L'association des anciens du 1er régiment d'Infanterie, que préside Paul Pintenat, a eu l'idée d'ériger un mémorial pour commémorer ces résistants, et notamment ceux du premier régiment d'infanterie, décimés lors de la seconde guerre et reconstitué au sein du maquis.

Lors de la remise d'une gerbe avec Paul Pintenat, président de l'association des anciens du 1er régiment d'infanterie.

La stèle, installée depuis 2016 sur une parcelle de terrain mise à disposition par la commune en bordure du parking du stade, est un projet d'un coût de 9.000 euros environ, oeuvre de l'architecte Élise Joliet. Le projet a pu aboutir grâce, entre autres, aux subventions du ministère de la Défense, du Conseil départemental, de la Direction régionale des affaires culturelles, du Souvenir français, de diverses associations mais aussi d'une souscription initiée par l'association du 1er RI.

Parmi les personnes se recueillant hier devant la stèle commémorative, il y avait Jacqueline Vinçon. C'était même jour de fête pour elle qui soufflait ses 94 bougies, ce lundi, en ayant toute sa tête.

Jacqueline Vinçon, le 11 septembre 1944, en socquette et jupe blanche, alors âgée de 19 ans.

 

« J’avais 19 ans à l’époque quand j’ai remis la gerbe au colonel, lors de la reddition des troupes allemandes, qu’on voit sur la stèle. Nous étions quatre à remettre la gerbe. J’étais native d’Arcay, je ne suis parti à Saint-Florent-sur-Cher que lorsque je me suis mariée à 22 ans. À Arcay c’est la campagne, nous n’étions pas loin de la ligne de démarcation. Quelques bombes ont éclaté dans les champs. Sans faire de dégâts. À l’époque et à l’âge que j’avais, on prenait les choses du bon côté. Les Allemands voulaient dormir chez nous, dans le grand lit. On leur a proposé le grenier. Ils sont partis ailleurs. Après la guerre, j’ai fait garde barrière Saint-Florent-sur-Cher, jusqu'à ma retraite à 60 ans. J'aurais voulu être coiffeuse mais avec la ligne de démarcation, je n'ai pas pu suivre une formation."

François Lesbre

Un camion-citerne contre les feux en zone rurale

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D’un coût de 230.000 euros, ce nouvel engin polyvalent est spécialisé dans les interventions en milieu rural et semi-rural.

« Il s’agit d’une évolution du fourgon-pompe tonne hors route », explique le colonel Didier Marcaillou, directeur du Service départemental d’incendie et de secours du Cher (Sdis 18).

Ce camion-citerne passe du mode route en mode tout terrain en seulement quelques secondes et peut traiter les feux de bâtiments comme les feux de végétation.

Une capacité de 3.000 litres d’eau

D’une durée de vie « d’une vingtaine d’années », détaille le colonel Marcaillou, le camion-citerne rural moyen a une capacité de 3.000 litres d’eau et de 120 litres de produit mouillant.

Selon Didier Marcaillou, « une quinzaine » d’engins de ce type sont déjà en service dans le Cher. Chaque année, « deux à trois centres » sont ainsi équipés. 

Prison avec sursis pour un Albinien qui a abusé d'une adolescente de 14 ans

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C'est parce qu'une camarade de classe a donné l'alerte en voyant son amie monter dans une voiture conduite par un homme plus âgé, que la relation entre une jeune fille de 14 ans et le prévenu, un homme de 21 ans au moment des faits, début 2017, a pris fin.

Une victime rencontrée sur les réseaux sociaux

Après l'avoir contactée sur les réseaux sociaux et démarré une relation épistolaire par voies électroniques, le prévenu propose à sa victime de se rencontrer. L'Albinien vient jusqu'à Bourges chercher l'adolescence devant son collège. La première fois, ils discutent. Avant de la revoir, il lui demande si elle veut « le voir nu et toucher son sexe avec ses pieds ». Elle le fait au deuxième rendez-vous. Au troisième, les choses vont encore un plus loin avec des attouchements. Aux enquêteurs, plus tard, elle dira qu'elle a accepté car « il était gentil, je ne voulais pas le vexer ». 

La présidente du tribunal correctionnel de Bourges essaie de comprendre, ce mercredi 11 septembre, pourquoi il a été attiré par la jeune fille, ce qu'il lui trouve d'attrayant du haut de ses 14 ans et s'il sait pourquoi il est interdit d'avoir des relations sexuelles avec des mineurs de moins de 15 ans. 

Une « immaturité psycho-sexuelle »

Les réponses, quand elles viennent, ne sont pas celles qu'elle attend. « Elle était trop jeune, finit-il par lâcher en tortillant ses doigts dans son dos. C'était la première et la dernière fois. » L'expert psychiatre parle d'une « immaturité psycho-sexuelle ». « Le prévenu a des appréhensions à avoir des relations sexuelles avec des personnes de son âge », ajoute la présidente en lisant le rapport. 

« Je vais arrêter de poser des questions car à chaque fois, je n'ai pas de réponses mais des inquiétudes. »

La cour s'inquiète de le savoir dans la nature, prêt à recontacter des jeunes filles mineures. Elle continue à tenter de savoir s'il a conscience de la gravité de ses actes. « Je vais arrêter de poser des questions car à chaque fois, je n'ai pas de réponses mais des inquiétudes, ajoute Joël Garrigue, le procureur. On a besoin de plus que sa parole pour croire qu'il ne recommencera pas. »

Il requiert un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve avec, entre autres, une obligation de soins, l'interdiction de rentrer en contact avec la victime et de pratiquer toute activité sociale ou professionnelle au contact de mineurs. 

Le tribunal le condamne finalement à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, avec toutes les conditions requises par le ministère public.

Jugé dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour des faits de violences conjugales sur sa compagne enceinte, un Vierzonnais de 29 ans a demandé un délai pour préparer sa défense comme la loi l'y autorise. En attendant son jugement, le 21 octobre prochain, il a été placé en détention provisoire.

Chloé Gherardi 

Une vingtaine de voitures destinées à la casse ont pris feu à Myennes

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Les sapeurs-pompiers ont été appelés vers 14 h 30 ce mercredi 11 septembre pour un incendie à Myennes, aux Poules-chiens. Une vingtaine de voitures ont pris feu. 

Les flammes ont commencé à se propager au garage situé à proximité. Mais cette propagation a été contenue grâce à l'intervention de la quarantaine de pompiers présents sur place. Ces voitures devaient aller à la casse, ou servir pour des pièces détachées.

L'incendie a été maîtrisé vers 16 h, et les soldats du feu des centres de secours de Cosne-sur-Loire, Nevers, La Charité-sur-Loire, Donzy, et Saint-Benin-d'Azy ont assuré la surveillance. 

Les gendarmes de la communauté de brigade (COB) de Cosne-sur-Loire sont venus sur les lieux.  L'origine du feu est encore inconnue. Selon les premières informations, elle serait accidentelle. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes exactes. Elle a été confiée à la COB de Cosne-sur-Loire. 

 

Anne-Charlotte Eveillé

Un camion-citerne contre les feux en zone rurale à Nérondes

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D’un coût de 230.000 euros, ce nouvel engin polyvalent est spécialisé dans les interventions en milieu rural et semi-rural.

« Il s’agit d’une évolution du fourgon-pompe tonne hors route », explique le colonel Didier Marcaillou, directeur du Service départemental d’incendie et de secours du Cher (Sdis 18).

Ce camion-citerne passe du mode route en mode tout terrain en seulement quelques secondes et peut traiter les feux de bâtiments comme les feux de végétation.

Une capacité de 3.000 litres d’eau

D’une durée de vie « d’une vingtaine d’années », détaille le colonel Marcaillou, le camion-citerne rural moyen a une capacité de 3.000 litres d’eau et de 120 litres de produit mouillant.

Selon Didier Marcaillou, « une quinzaine » d’engins de ce type sont déjà en service dans le Cher. Chaque année, « deux à trois centres » sont ainsi équipés. 

Un Albinien condamné pour avoir abusé d'une adolescente de 14 ans

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C'est parce qu'une camarade de classe a donné l'alerte en voyant son amie monter dans une voiture conduite par un homme plus âgé, que la relation entre une jeune fille de 14 ans et le prévenu, un homme de 21 ans au moment des faits, début 2017, a pris fin.

Une victime rencontrée sur les réseaux sociaux

Après l'avoir contactée sur les réseaux sociaux et démarré une relation épistolaire par voies électroniques, le prévenu propose à sa victime de se rencontrer. L'Albinien vient jusqu'à Bourges chercher l'adolescence devant son collège. La première fois, ils discutent. Avant de la revoir, il lui demande si elle veut « le voir nu et toucher son sexe avec ses pieds ». Elle le fait au deuxième rendez-vous. Au troisième, les choses vont encore un plus loin avec des attouchements. Aux enquêteurs, plus tard, elle dira qu'elle a accepté car « il était gentil, je ne voulais pas le vexer ». 

La présidente du tribunal correctionnel de Bourges essaie de comprendre, ce mercredi 11 septembre, pourquoi il a été attiré par la jeune fille, ce qu'il lui trouve d'attrayant du haut de ses 14 ans et s'il sait pourquoi il est interdit d'avoir des relations sexuelles avec des mineurs de moins de 15 ans. 

Une « immaturité psycho-sexuelle »

Les réponses, quand elles viennent, ne sont pas celles qu'elle attend. « Elle était trop jeune, finit-il par lâcher en tortillant ses doigts dans son dos. C'était la première et la dernière fois. » L'expert psychiatre parle d'une « immaturité psycho-sexuelle ». « Le prévenu a des appréhensions à avoir des relations sexuelles avec des personnes de son âge », ajoute la présidente en lisant le rapport. 

« Je vais arrêter de poser des questions car à chaque fois, je n'ai pas de réponses mais des inquiétudes. »

Le tribunal s'inquiète de le savoir dans la nature, prêt à recontacter des jeunes filles mineures. La présidente continue à tenter de savoir s'il a conscience de la gravité de ses actes. « Je vais arrêter de poser des questions car à chaque fois, je n'ai pas de réponses mais des inquiétudes, ajoute Joël Garrigue, le procureur. On a besoin de plus que sa parole pour croire qu'il ne recommencera pas. »

Il requiert un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve avec, entre autres, une obligation de soins, l'interdiction de rentrer en contact avec la victime et de pratiquer toute activité sociale ou professionnelle au contact de mineurs. 

Le tribunal le condamne finalement à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, avec toutes les conditions requises par le ministère public.

 

Chloé Gherardi 

Jugé lors de cette audience dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour des faits de violences conjugales sur sa compagne enceinte, un Vierzonnais de 29 ans a demandé un délai pour préparer sa défense comme la loi l'y autorise. En attendant son jugement, le 21 octobre prochain, il a été placé en détention provisoire.

La visite du président du Sénat Gérard Larcher à Bourges en trois temps forts

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Un conseil de questure décentralisé

 

Premier questeur du Sénat, le sénateur Les Républicains du Cher, Rémy Pointereau, est à l'origine du choix du Cher comme département d'accueil d'un conseil de questure délocalisé. Ces réunions, qui se tiennent une fois par semaine, rassemblent le secrétaire général du Sénat, le secrétaire général de la questure, les questeurs ainsi que d'autres dirigeants du corps administratif, selon les dossiers à l'ordre du jour.

« Les questeurs gèrent tous les aspects matériels et administratifs de la vie du Sénat et disposent à cet effet d'un pouvoir financier, réglementaire et de nomination qu'ils exercent, le cas échéant conjointement avec le président du Sénat, à travers des arrêtés et des décisions », explique Rémy Pointereau. Celui-ci insistant sur le fait que la fonction de questeur «  découle directement du principe d'autonomie administrative et financière des assemblées parlementaires consacré par la tradition républicaine française, et qui constitue une des garanties de leur indépendance vis-à-vis de l'exécutif ». 

Le Sénat coûte moins de cinq euros par Français et par an. Cela ne veut pas dire que cela ne nécessite pas beaucoup de transparence. Nous devons des comptes aux Français. Le chemin de confiance passe aussi par cela.

 

« Si je suis à Bourges aujourd'hui, c'est parce que trois questeurs prennent le temps, chaque année, d'aller sur le territoire pour des conseils de questure décentralisé. Cela permet de nous éveiller à la pensée qu'il faut parfois des gestions différenciées en fonction des territoires. Cela permet aussi de faire comprendre comment est gérée une assemblée. On est dans une gestion transpolitique, partagée, collégiale. C'est une forme d'autonomie du fonctionnement du Sénat. Le Sénat coûte moins de cinq euros par Français et par an. Cela ne veut pas dire que cela ne nécessite pas beaucoup de transparence. Nous devons des comptes aux Français. Le chemin de confiance passe aussi par cela », a pour sa part souligné le président du Sénat, Gérard Larcher.

 

Un échange avec les représentants du monde agricole 

Dans sa journée à Bourges, Gérard Larcher a par ailleurs eu un temps d'échanges avec des représentants du monde agricole (jeune agriculteur, viticultrice, fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles, union des syndicat d'irrigants, Chambre d'agriculture). 

« Ces représentants du monde agricole ont partagé ce sentiment d'être en permanence en accusation, par la société, par les médias, dans des débats qui parfois sont loin d'un fondement. Nous sommes le pays le plus exigeant en matière de qualité de production, de contrôle. Les agriculteurs ont du mal à comprendre pourquoi on laisserait entrer des produits qui ne répondent pas aux mêmes conditions que celles qu'on leur impose. Dans notre pays, pour la production de viande, l'individualisation de chaque animal existe, pour la traçabilité. Dans un certain nompbre de pays, la traçabilité se fait par lot », a indiqué Gérard Larcher, confiant par ailleurs avoir trouvé les agriculteurs du Cher « extrêmement volontaires pour réféchir globalement à la question de l'eau ».

Sur la question du financement des chambres d'agriculture, le président du Sénat a estimé, tout en reconnaissant plaider pour une baisse de la dépense publique, qu'il « convenait de donner aux chambres les moyens d'aider à l'évolution du modèle économique  ».

 

 

Acte III de la décentralisation, les exigences des élus 

À l'occasion du conseil de questure décentralisé à Bourges, le sénateur Rémy Pointereau a souhaité organiser deux temps d'échanges avec les élus : sur la place de la ruralité et le statut des élus locaux, et sur la décentralisation. « A l'aube d'un nouvel acte de décentralisation annoncé par le Premier ministre dans le cadre d'un discours de politique générale, il m'apparaissait opportun de traiter de l'organisation décentralisée de notre République comme le précise l'article premier de la Constitution  », a indiqué le parlementaire.

Celui-ci précisant que « depuis plusieurs années, élus locaux et parlementaires observent un phénomène, certes malin et subtil, de recentralisation dont on peut considérer l'échelon départemental comme la première victime ».

Une « nouvelle génération de décentralisation » doit advenir, « seule perspective permettant d’éviter qu’une partie du pays se sente à côté, se paupérise ». 

À l'occasion de cette rencontre avec les élus départementaux du Cher, Gérard Larcher a appelé à une « nouvelle génération de décentralisation », « seule perspective permettant d’éviter qu’une partie du pays se sente à côté, se paupérise ». 

Parmi les points qui devront trouver leur place dans le futur texte, le président du Sénat met en avant une « nouvelle approche de la subsidiarité » : « Il ne suffira pas d’amender la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République). Un certain nombre d’approches normatives devront être établies à partir des territoires. Pour cela, il y a deux maîtres mots : confiance et proximité ».

 

Dans cette exigence de proximité, un échelon est mis en exergue : le département, « lieu de solidarité sociale et territoriale ». Devant les conseillers départementaux, le président du Sénat, chambre des collectivités, le martèle : « Je ne crois pas aux départements par nostalgie mais par utilité pour la République ». Posant, au-delà de la question des compétences, celle du maintien de la capacité à agir après la refonte de la fiscalité locale imposée par la suppression de la taxe d’habitation. « Si le bloc communal récupère l’ensemble du foncier et que le bloc départemental ne reçoit que de la TVA, les départements n’auront plus de levier fiscal... ».

 

 

Un point sur lequel le sénateur LR Rémy Pointereau a manifesté son inquiétude, évoquant une « menace » pour l’échelon départemental, et qui a par ailleurs fait réagir le chef de file du groupe communiste au sein de l’assemblée, Jean-Pierre Charles. Celui-ci dénonçant régulièrement dans l’hémicycle les faibles marges de manœuvre de la collectivité. Le vice-président DVD du conseil départemental et de l'agglomération de Bourges, Patrick Barnier, a pour sa part plaidé pour que soient « rendues aux départements, en capacité de proposer des politiques d’aménagement liant urbain et rural, un certain nombre de compétences. Si ce n’est pas le cas, on peut être inquiet pour leur avenir ».

« Départementaliste convaincue », la vice-présidente du conseil départemental, Véronique Fenoll, a plaidé pour des plans nationaux en matière d'équipement numérique ou de  ressource en eau. « Si les départements s'engagent seuls, avec leurs moyens, sur ces sujets, on risque d'aller vers des inégalités renforcées. Les départements ont un rôle de proximité par rapport aux citoyens, mais si on laisse chacun faire, certains iront plus vite, plus loin que d'autres. Certains grands sujets doivent être traités au national ».

À l’aube d’un nouvel acte de décentralisation, sédimentée depuis les lois Defferre de 1982 et Raffarin de 2003, le président du Sénat a ainsi développé, à Bourges, sa vision d’un nouveau texte, socle de relations repensées entre exécutif et collectivités. Aux demandes de proximité et de confiance, partagées avec les élus, la préfète a associé des engagements. « Les mots clefs de la loi de décentralisation seront lisibilité, responsabilité, différenciation, concertation et liberté », a ainsi assuré Catherine Ferrier.

Dans cet échange avec élus, deux voix ont défendu des notes distinctes : celles des députés MoDem Nadia Essayan et La République en marche François Cormier-Bouligeon. Quand la première assurait que « la demande d'inverser la méthode verticale avait été comprise par le gouvernement », le second voyait dans l'intervention de Gérard Larcher un « réquisitoire, décalé dans le temps » : « Ces dernières années, beaucoup d'atteintes ont été portées aux collectivités. Ce temps est révolu. Le dialogue est renoué. Des efforts ont été faits par le gouvernement en ce sens ».

Valérie Mazerolle


Dites-nous où sont diffusés les matchs de la Coupe du monde de rugby, dans le Cher

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La Coupe du monde de rugby a lieu du 20 septembre au 2 novembre, au Japon, d'où aussi, un certain décalage horaire. Si vous organisez des diffusions de matchs, signalez-les nous en remplissant le formulaire ci-dessous.

Nous publierons prochainement une liste de lieux pour voir les rencontres, qui sera mise à jour régulièrement.

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Exhibitionniste dans un bus entre Saint-Amand et Bourges, odeur suspecte dans un lycée de berruyer... Les faits divers en bref

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Odeur suspecte au lycée Marguerite-de-Navarre de Bourges

Près de 300 élèves du lycée Marguerite-de-Navarre, à Bourges, ont été évacués dans le parc de l’établissement, ce mercredi 11 septembre, vers 10 h 15, en raison d’une odeur suspecte. « Un peu comme du gaz lacrymogène, sauf que cela ne piquait pas les yeux, explique Chantal Garraud, la proviseure. C’était un peu comme de la laine de verre volatile. » Les pompiers n’ont décelé aucune fuite suspecte, de gaz notamment. Les élèves ont regagné leurs salles de cours vers 11 h 30.

Un exhibitionniste dans le bus Saint-Amand/Bourges

Un habitant de Saint-Amand-Montrond est soupçonné d’avoir sorti son sexe et de s’être masturbé, mardi 10 septembre, vers 14 h 20, dans un bus faisant la liaison avec Bourges. Interpellé vers 18 h 30 et placé en garde à vue au commissariat de Bourges à la suite de la plainte d’une jeune fille de 19 ans, l’homme de 46 ans passera devant le tribunal correctionnel de Bourges le 12 décembre.

Il roule à 161 km/h au lieu de 80 km/h, à Osmoy

Un homme de 67 ans résidant en Allemagne a été contrôlé à 161 km/h, mardi 10 septembre, vers midi, sur la RD 976 limitée à 80 km/h, à Osmoy. Il devra se présenter devant le tribunal correctionnel de Bourges. Son permis lui a été retiré.

Deux accidents de la route, à Bourges et Saint-Doulchard

Un accident a eu lieu, ce mardi 11 septembre, vers 7 heures, au rond point des 4 vents, à Bourges. Alors qu'une voiture s'était arrêtée à l'entrée du rond-point, une seconde voiture est venue la percuter par l'arrière. Se plaignant de douleurs aux cervicales, un homme, situé dans la voiture percutée, a été emmené au centre hospitalier de Bourges pour des examens complémentaires.

Le second accident a eu lieu route d'Orléans, à Bourges, vers 11 h 45. Alors que l'employé d'une concession automobile testait un véhicule en réparation, la roue gauche du véhicule s'est bloquée dans un virage. Réussissant à éviter le poids lourd qui arrivait en face, le conducteur a terminé sa course sur le toit, dans un champ. Blessé à l'épaule, il a été emmené à l'hôpital de Bourges.

 

Mais aussi...

>> Quatre départs de feu ont été enregistrés lors d'un incendie qui a ravagé quinze hectares d'un champ ce mercredi après-midi à Ids-saint-Roch.

>> Un habitant d'Aubigny-sur-Nère a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et surtout une obligation de soins, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Bourges, pour une affaire d'atteintes sexuelles, sans menace, sur mineur de moins de quinze ans.

 Marion Lapeyre

Quelles conséquences de la fusion avec Vierzon Sologne Berry ? Les élus des Villages de la Forêt s'interrogent

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Le 1er janvier 2020 approche à grands pas. En coulisses, les élus de la CDC des Villages de la Forêt et de Vierzon Sologne Berry préparent activement leur fusion. Mardi soir, lors du conseil communautaire des Villages de la Forêt, à la salle des fêtes de Vouzeron, Ghislaine Jenneau, la présidente, a fait le point sur l’avancement du projet.

Le cas des agents

À ce jour, « les réunions se sont faites pour les agents. Avant que nous, élus, on puisse avancer, il faut déjà que les agents voient, au niveau des différents services, comment ça peut s’articuler. » Deux réunions ont déjà eu lieu, sur différentes thématiques (enfance jeunesse, tourisme, juridique…) et une troisième, sur l’urbanisme cette fois, est prévue pour fin octobre.

« Et quid des personnels administratifs ? », s’interroge Alain Urbain, le maire de Nançay. Pour le moment, les réunions ne concernent que les chefs de service. « Pour le personnel, il y aura certainement une réunion plus tard, avec peut-être, certainement, le personnel de Vierzon, qui se pose aussi des questions, et notre propre personnel », répond la présidente. « Vierzon ne va pas absorber le personnel administratif, il ne faut pas se faire d’illusion !, poursuit le maire de Nançay. Il va y avoir une antenne administrative à Neuvy ? »

Actuellement, « ils n’ont pas suffisamment de locaux, indique la présidente. Donc, de toute manière, il est bien question que nous, on garde nos locaux. Après, il y a peut-être des choix au niveau du personnel, du personnel qui va vouloir bouger. Mais pour le moment, c’est comme ça. »

Sabrina Vernade

Enfance, travaux, terrains à acquérir...

Centre de loisirs. Les élus ont renouvelé mardi soir la convention de mise à disposition d’un agent du service enfance-jeunesse de Vouzeron pour le centre de loisirs intercommunal. Ils ont également voté la création de vingt-deux postes d’animateurs qui ne seront évidemment pas tous là en même temps. Il s’agit en réalité d’une base juridique qui permettra à la CDC de recruter en fonction de ses besoins (plus il y a d’enfants et plus le nombre d’animateurs est important), sans avoir à délibérer à chaque fois.

Éclairage public. Les élus ont adopté le plan de financement proposé par le Syndicat départemental d’énergie (SDE18) pour la rénovation de l’éclairage public de la rue du Champ-de-Foire, à Neuvy-sur-Barangeon. Un chantier de 4.341,46 euros HT, qui sera financé à 50 % par le SDE18 et 50 % par la CDC (2.173,20 euros). Une part intercommunale qui inclut le fond de concours de la commune concernée, de 1.086,60 euros.

Achats de terrains. La CDC a pris une délibération pour pouvoir préempter sur des terrains susceptibles d’être mis en vente sur les différentes zones d’activités que compte son territoire.

 

Bourges Basket - Roche Vendée, le premier match des Tango au Prado en cinq questions

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Qui a joué ? 

Olivier Lafargue avait prévenu : il ne prendrait pas le moindre risque avec ses joueuses. Comme attendu, Isabelle Yacoubou, Elodie Godin, Sarah Michel et Alexia Dubié n'ont pas foulé le parquet du Prado ce mercredi soir. Parmi l'effectif pro 2019-2020 du TBB, seules Iliana Rupert, Alexia Chartereau, Jade Hamaoui et la meneuse Elin Eldebrink avaient leur nom couché sur la feuille de match.

Pour accompagner les pros, comme dimanche dernier à Neuville-aux-Bois (Loiret) face au BLMA, Olivier Lafargue avait convié des joueuses du centre de formation : Pauline Astier, Eva Faillot, Mayé Touré, Jess-Mine Zodia ainsi que Stella Mavuanga.

En face, dans l'équipe de Roche/Vendée, Emmanuel Body pouvait compter sur un effectif complet. Le coach vendéen a la chance de ne pas avoir de blessure dans son effectif au moment de la préparation et a pu compter sur tout son monde, dont les anciennes Tango Océane Monpierre et Marielle Amant.

Comment ça s'est passé ?

Logiquement, au vu des effectifs, Roche/Vendée a d'abord fait la course en tête dans ce match. Marielle Amant (7 points dans le premier quart) et ses partenaires menaient 21-18 après dix minutes de jeu. La jeune Pauline Astier (8 points) tirait son épingle du jeu.

Comme dimanche, toutes les jeunes Berruyères appelées à jouer ont profité de l'occasion pour se montrer à leur avantage, épaulées par Alexia Chartereau (8 points dans le deuxième quart, 17 points au final). A tel point que dans la dernière minute de la première période, les Tango ont pris l'avantage, pour virer en tête à la pause avec 4 points d'écart (36-32). 

— Nicolas Werquin (@NicolasWerquin) September 11, 2019

 

L'issue du match était le cadet des soucis des deux coaches, mais il fallait qu'une des équipes l'emporte. A égalité à la fin du troisième quart-temps (52-52), Berruyères et Vendéennes se sont rendues coup dans le dernier quart. Les visiteuses cont creusé un petit trou en fin de match (62-67, 38e) mais les Tango sont revenues dans la dernière minute de jeu. Elles ont eu la possession pour l'emporter mais, après une perte de balle d'Eldebrink, n'ont pas su l'exploiter. Victoire des Vendéennes 68-71.

La suite ? 

Les Tango ont deux jours d'entraînement devant elles avant leur prochain match. Pour leur troisième sortie amicale, les Berruyères seront opposées, samedi (20 heures à Clermont-Ferrand) aux championnes de France en titre de l'Asvel féminin. Mardi prochain, elles disputeront « le match retour » contre Roche/Vendée, cette fois sur le parquet de La Roche-sur-Yon avant de préparer, le week-end suivant, le Pré-Open LFB, à Tours. 

Qu'en a pensé Olivier Lafargue ?

« Il y a des pistes de travail sur des choses qui sont plus ou moins bien, notamment des choses qui sont un peu moins bien, comme la tenue de balle, jugeait à chaud l'entraîneur berruyer. Nos enchaînement de jeu sont à peu près cohérents, ce qu'il nous a manqué, par contre, c'est un peu de justesse sur la dernière passe. Mais je suis très indulgent envers les joueuses qui font ces erreurs techniques. Mais il y a des petites choses qu'on peut faire mieux, c'est la prépa, on avance. Je suis très content du combat qu'ont pu fournir Alex (Chartereau), Ili (Rupert) au rebond face à une équipe qui est très bonne sur la situation du rebond. Vu l'effectif que l'on a, il y a plein de choses positives. Maintenant, on a tous hâte de voir ce que ça peut donner quand on sera au complet. »

 

Quels enseignements tirer de ce match ? 

Aucun, ou presque. On retient que les jeunes ont saisi leur chance de s'illustrer, une nouvelle fois. On retient qu'Elin Eldebrink a foulé pour la première fois le parquet du Prado avec le maillot tango. Mais à 28 jours de leur premier match de championnat de la saison (le 9 octobre au Prado contre cette même équipe de Roche/Vendée), on a vu une équipe du TBB en préparation. Olivier Lafargue n'a pas pris le moindre risque avec ses joueuses. L'important, pour lui, est de préparer son groupe pour les échéances officielles.

 

Jade Hamaoui a inscrit 12 points. 

Si certaines n'ont pas joué, toutes les joueuses du Bourges Basket étaient présentes.

Elin Eldebrink est la nouvelle meneuse du TBB. La Suédoise a vécu sa première au Prado en Tango.

Olivier Lafargue ne prend aucun risque dans cette phase de préparation, Elodie Godin et Isabelle Yacoubou n'ont logiquement pas joué, ce mercredi soir.

 

Alexia Chartereau, elle, est prête. L'internationale tricolore a été la meilleure marqueuse de la partie, avec 17 points. 

Le Théâtre Saint-Bonnet a composé sa saison 2019-2020

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Au théâtre Saint-Bonnet, des dates font la saison, avec les plus grands musiciens comme Vadym Kholodeno. « La salle est connue comme une salle à l'acoustique exceptionnelle. Les agents artistiques en parlent ; ils évoquent ce lieu, l'acoustique de ce lieu qui valorise leur artiste », déclare le directeur du théâtre, Franck Ciup. 

La notoriété de la salle berruyère s'est construite et s'est affirmée, attirant, les années précédentes, les plus grands comme Ivo Pogorelich ou Vladimir Ashkenazy. « Mais tous les musiciens de nos concerts de prestiges appartiennent à ceux qui comptent aujourd'hui », estime Franck Ciup.Vadym Kholodenko, pianiste, viendra apprécier l’acoustique du théâtre Saint-Bonnet le 4 avril 2020. (photo ira polyarnaya).

Sa saison est faite de dix concerts de prestige ; des Impromptus viendront enrichir la programmation, comme l'intégrale des 32 sonates de Beethoven par Pierre Reach, en cinq concerts.

 

Dimanche 24 novembre, 16 h 30. Eric Artz et Franck Ciup, récital de piano, entre solo et 4 mains, de Chopin à Cosma.

Vendredi 13 décembre, 21 heures. Liza Kerob, violon, et Caroline Sageman, piano. Kreisler, Brahms, Beethoven, Williams.

Dimanche 22 décembre, 16 h 30. Simon-Pierre Hamelin, écrivain, et Franck Ciup, piano. Soirée littérature  et pinao avec Pierre-Simon Hamelin, écrivain installé à Tanger, au Maroc, depuis une quinzaine d'années. Il dirige la célèbre librairie des Colonnes. Franck Ciup, pianiste, interpétera ses compositions.

Vendredi 17 janvier, 21 heures. Trio Pascal, violon, violoncelle et piano. Alexendre Pascal (violon), Aurélien Pascal (violoncelle) et Denis Pascal (piano), un trio d'exception : Brahms, Beethoven, Schubert...

Vendredi 28 février, 21 heures. Rémi Geniet, piano. Grand prix du concours international Reine Elisabeth de Belgique en 2013, ce grand du piano jeune génération interprétera les Variations Diabelli, de Beethoven.

Samedi 4 avril, 21 heures. Vadym Kholodenko, piano.

Vendredi 24 avril, 21 heures. Thierre Maillard, piano jazz, et Olivia Gay, violoncelle. Pour cette soirée, Bach et ses grands airs de "cordes sensibles" en alternance de ballade sentimentales au piano, entre Léo Ferré et Jacques Brel.

Vendredi 22 mai, 21 heures. Vassilis Varvaresos, piano. Premier prix de la compétition des jeunes musiciens à Belgrade en 1995, la virtuosité de ce musicien a ébloui Barack Obama lors d'un récital à la Maison Blanche en 2012! Au répertoire : Tchaïkovsky, Rachmaninof, Chopin.

Dimanche 28 juin,16 h 30. Etsuko Hirose, piano. Premier prix au concours Martha Argerich en 1999. C'est l'une des plus incroyable virtuose du piano. Elle  jouera Liszt, Chopin, et des oeuvres de son hôte, France Ciup.

Pratique : Tarifs des concerts de 10 à 50 euros (avec cocktail après le concert). Renseignements au 06.71.00.70.86 ou franck.ciup@wanadoo.fr. Théâtre Saint-Bonnet, 1 bd Clémenceau à Bourges.

Laurence Javal

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