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Un motocycliste alcoolisé sur l'autoroute, incendie d'un camping-car et cambriolages... les derniers faits divers

Un motard alcoolisé sur l'A20 :

Un jeune homme de 26 ans qui roulait sur l'A20 au niveau de Massay, jeudi 12 septembre vers 20 heures, au guidon de sa Suzuki, a été contrôlé par la brigade motorisée de Vierzon, après s'être arrêté sur la voie d'arrêt d'urgence pour une panne. Il a déclaré n'avoir bu qu'un verre de rhum chez un ami alors qu'il affichait un taux positif à l'alcool de 1,2 g par litre de sang. Son permis a été retenu et un tiers a dû venir le chercher et remorquer sa moto.

Un camping-car incendié : 

Un camping-car a été détruit par un incendie, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 septembre, à Saint-Germain-des-Bois. La thèse accidentelle est privilégiée, le feu serait dû à une surchauffe du réfrigérateur. L'occupant est sorti indemne, personne n'a été blessé.

Plusieurs maisons visitées : 

Une résidence principale située à Brinay a été visitée, le 12 septembre, en l'absence des propriétaires, qui auraient oublié de fermer la porte. Les voleurs, qui ont dérobé 250 euros en liquide et quelques bijoux, n'ont pas eu besoin de rentrer par effraction. 

À Fussy, c'est aussi de l'argent liquide, 400 euros cette fois, et de vieilles pièces de monnaie, qui ont été volés lors du cambriolage d'une maison qui s'est déroulé entre le lundi 9 et le jeudi 12 septembre. Le ou les malfrats ont fracturé la porte d'entrée.

À Cuffy, une maison a également été cambriolée dans l'après-midi du 12 septembre. C'est une porte-fenêtre qui a été fracturée. 250 euros et des bijoux ont été volés.


Fraude fiscale : Patrick Balkany condamné à 4 ans de prison avec incarcération immédiate

Patrick Balkany condamné à 4 ans de prison avec incarcération immédiate. Son épouse Isabelle Balkany a été condamnée à 3 ans de prison, pas d'incarcération immédiate.

A l'énoncé du jugement, les policiers se sont avancés vers le baron des Hauts-de-Seine, 71 ans, sous les yeux de son épouse Isabelle, venue assister au délibéré. Le tribunal correctionnel de Paris a également condamné les deux élus LR de cette commune cossue de l'ouest parisien à 10 années d'inéligibilité.

Son avocat va faire appel

Son avocat Me Dupond-Moretti a immédiatement annoncé son intention de faire appel. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du parquet national financier, qui avait demandé cette peine contre "un grand fraudeur fiscal" baignant dans "un océan d'argent liquide".

Son épouse et première adjointe Isabelle a été condamnée à trois ans de prison ferme mais sans mandat de dépôt, le tribunal tenant compte de son état de santé au moment du procès. Elle n'y avait pas assisté, convalescente après une tentative de suicide début mai.

Dix années d'inéligibilité

Le couple a également été condamné à 10 années d'inéligibilité et dix ans d'interdiction de gérer une société.

A l'énoncé du jugement, les policiers se sont avancés vers le baron des Hauts-de-Seine. Celui-ci a embrassé son épouse, amaigrie, venue assister au délibéré.

Il s'agit du premier des deux jugements attendus après le procès ultra-médiatique du printemps: pour le second volet, consacré aux délits de blanchiment et de corruption, le délibéré a été fixé au 18 octobre.

Entre colères noires, ton hâbleur et longues digressions sur commune huppée de l'ouest parisien qu'il dirige presque sans interruption depuis 1983, l'ancien député avait reconnu quelques erreurs mais vanté une "vie à servir les autres".

Il avait toutefois semblé accuser le choc face aux quatre ans ferme requis contre lui par le Parquet national financier (PNF).

Le tribunal les a jugés coupables de tous les faits de fraude fiscale qui leur étaient reprochés. 

Le PNF et le fisc, qui avait porté plainte en 2015, reprochent aux Balkany de n'avoir pas payé d'ISF entre 2010 et 2015, malgré des actifs estimés à 16 millions d'euros annuels minimum. Mais également d'avoir déclaré des revenus amplement sous-évalués entre 2009 et 2014.

Au total, les sommes éludées sont estimées à plus de 4 millions d'euros d'impôts sur le revenu et la fortune, un montant contesté par la défense.

Des "fautes" fiscales

Les élus de Levallois-Perret ont admis des "fautes", reconnaissant certaines des accusations de fraude fiscale.

Parmi la liste des avoirs qui auraient dû entrer dans le calcul de l'impôt, l'accusation et le fisc avaient notamment pointé la luxueuse villa Pamplemousse de Saint-Martin, qu'Isabelle Balkany a tardivement reconnu posséder, et un somptueux riad à Marrakech, que le couple nie avoir acheté.

Les Balkany ont également été condamnés pour avoir sous-évalué la valeur du moulin qu'ils possèdent à Giverny (Normandie), ce dont ils se défendent, et d'avoir dépensé des sommes sans commune mesure avec leurs revenus connus, notamment sous forme d'espèces non déclarées.

L'accusation ne s'était pas attardée sur les origines de leur fortune, prescription oblige.

L'avocat d'Isabelle Balkany avait plaidé "coupable pour emploi de fonds successoraux non déclarés" en référence aux héritages familiaux dissimulés en Suisse et jamais déclarés. Patrick Balkany avait affirmé que le couple avait "mangé" son capital issu notamment d'héritages dissimulés en Suisse et jamais déclarés et évoqué l'écoulement de lingots d'or légués par son père.

L'incarcération immédiate demandée par le PNF avait suscité l'ire de la défense. "Il faudrait l'envoyer en prison pour que tout le monde se régale ?", s'était insurgé son avocat, Eric Dupond-Moretti, appelant à ne pas ajouter une "humiliation" à la condamnation de son client.

Les avocats du couple avaient soutenu que "la richesse considérable des familles" expliquait aisément la différence entre revenus déclarés et dépenses somptuaires, et tenté de décrédibiliser les estimations du patrimoine avancées par l'accusation.

Le second jugement, le 18 octobre, s'annonce plus risqué encore pour le baron des Hauts-de-Seine, contre qui sept ans de prison, l'incarcération immédiate et la confiscation de tous ses biens ont été requis.

Trois cents coureurs attendus samedi au Trail de Quincy

On ne change pas une formule qui gagne. Tel pourrait être le leitmotiv des organisateurs du trail de Quincy. Car après deux premières éditions où un trail long de 45 km était au programme, la plus longue distance ne comportera, comme l’an dernier, « que » 28 km. « On a reconduit les trois mêmes courses que celles que nous avions proposées sur l’édition précédente, confirme Christian Noir, le secrétaire du Vierzon Vignoux Foëcy Athlé. Les parcours seront identiques. »

300 coureurs attendus

Les plus courageux, inscrits sur la grande Sauvignonne et ses 28 km, s’élanceront ainsi dès 14?h?30 du centre de Quincy. Puis les départs s’échelonneront tous les quarts d’heure, jusqu’à 15?h?45 et au lancement de la Quincyte (8 km). À deux jours de cette quatrième édition, le VVF Athlé comptabilisait déjà 231 inscriptions. « C’est bien, ça montre que notre rendez-vous a pris sa place dans le calendrier, souligne Christian Noir. Je pense qu’avec les inscriptions sur place, on devrait, comme l’an passé, accueillir environ 300 coureurs. »

Ils étaient même 335 au départ des trois principales courses (8, 13 et 28 km) sur une édition 2018 qui avait atteint des records de participation. Cyrille Loiseau (8 km), Benoît Thévenin (13 km) et Patrice Ediar (28 km) avaient franchi les premiers la ligne d’arrivée. Aucun des trois n’était encore inscrit hier soir, tout comme les trois dernières lauréates (Floriane Hautin sur 8 km, Anne Gourdet sur 13 km et Mélanie Bisme sur 28 km).

De nouvelles têtes pourraient bien s’installer sur la plus haute marche du podium. Vincent Minvielle, vainqueur dimanche sur le 12 km de la Ronde des marais, aura certainement une carte à jouer sur la grande Sauvignonne (28 km). 

Arnaud Hervé

Pratique

4e édition du trail de Quincy, épreuve organisée par le VVF Athlé, samedi après-midi.

Départs. 14?h?30 pour la Grande Sauvignonne (28 km), 15 heures pour la course enfant, 15?h?15 pour la marche nordique (8 km), 15?h?30 pour la petite Sauvignonne (13 km), 15?h?45 pour la Quincyte (8 km).

Inscriptions. 17 € pour le 28 km, 12 € pour le 13 km, 10 € pour le 8 km et 5 € pour la marche nordique (-2 € pour les licenciés FFA, supplément de 5 € le jour de l’épreuve).

Pôle emploi, justice, Poste... les établissements France services présentés aux maires du Cher

Les maisons de services au public (MSAP) devraient bientôt laisser la place à des établissements labellisés France services, selon le souhait du président de la République et sa ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault. C’est en tout cas le message relayé par la préfète du Cher, Catherine Ferrier, devant plusieurs maires ou représentants, qui a présenté, en début de semaine, les différents dispositifs et obligations inhérentes à la création de ces maisons France services.

Accessibilité, qualité et simplicité

« Même s’il y a, dans le Cher, plusieurs MSAP (seize) certaines fonctionnent bien tandis que d’autres montrent un fonctionnement hétérogène, souligne Catherine Ferrier. La volonté du gouvernement est de créer un seul emblème avec une qualité de services identiques dans chaque maison. » Ces nouveaux établissements doivent ainsi regrouper l’accessibilité, la qualité et la simplicité.

Pour ce faire, une charte sera signée avec les porteurs de projets (communes ou communautés de communes). Elle implique obligatoirement la présence de neuf opérateurs à minima (MSA, Pôle emploi, assurance retraite via la CNAM et CNAF, finances, justice, Poste…) comme socle de services et la permanence de deux animateurs « 24 heures sur cinq jours minimum ». Ces animateurs seront formés par l’État, via un financement de 30.000 par an. « La formation est essentielle car cette expertise de premier niveau permet de débloquer 80 % des dossiers », assure Catherine Ferier.

Une maison France services par bassin de vie

L’objectif est de déployer une maison France services par bassin de vie avec un début des labellisations à partir du 1er janvier prochain et une labellisation progressive jusqu’au 31 décembre 2021 avec « un accompagnement renforcé » pour chaque projet. Le numérique y sera bien entendu privilégié et la mairie ne sera pas oubliée. « Nous devons trouver un point d’équilibre entre la mairie et la maison France servives et la première écoute de l’usager reste bien la mairie justement. »

La préfecture a pour l’heure la charge d’auditionner les différentes MSAP existantes et de les noter. Avec toujours affirmée « la priorité au service rendu aux usagers ».

Frank Simon

Avant les Balkany, quelles personnalités avaient été condamnées à de la prison ferme ?

Ce vendredi, le maire LR de Levallois-Perret a été condamné à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale. Il est arrivé vers 14h45 à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré dans un quartier pour personnes vulnérables, qui n'est toutefois pas un quartier spécifique pour « VIP ».

Son épouse et première adjointe, Isabelle, quant à elle, a été condamnée à trois ans ferme sans mandat de dépôt.

Voici quelques précédents :

Dieudonné

Le polémiste Dieudonné M'Bala M'Bala, soupçonné notamment d'avoir détourné plus d'un million d'euros de recettes non comptabilisées de ses spectacles, a été condamné le 5 juillet 2019 pour fraude fiscale, blanchiment ou encore abus de biens sociaux à trois ans de prison, dont un avec sursis, et 200.000 euros d'amende. Son avocat a annoncé qu'il allait faire appel.

Jérôme Cahuzac

L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a été condamné en appel en 2018 pour fraude fiscale à quatre ans d'emprisonnement dont deux ans avec sursis, 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

Il échappe cependant à l'incarcération, en bénéficiant d'un aménagement de sa peine sous forme placement sous bracelet électronique. Il lui était reproché de cacher d'importantes sommes d'argent à l'étranger et d'avoir menti à ce sujet devant l'Assemblée nationale.

Franck Dumas

L'ex-entraîneur du Stade Malherbe de Caen (SMC), Franck Dumas, a été condamné en 2017 à trois ans de prison dont dix mois avec sursis pour fraude fiscale par le tribunal de Caen, l'Etat lui réclamant 557.496 euros. Son procès en appel est prévu en mars 2020.

Willy Bernard

L'ancien président du club de football Angers SCO, Willy Bernard, a été condamné en 2017 à deux ans de prison ferme par la cour d'appel d'Angers dans le cadre d'une affaire de fraude fiscale remontant aux années 2009 et 2010.

Il lui est reproché d'avoir dissimulé volontairement à l'administration fiscale plusieurs centaines de milliers d'euros de revenus et de plus-values réalisées sur des ventes de parts, alors qu'il dirigeait encore la société AB Fenêtres, liquidée depuis.

Pierre Falcone

Fin 2010, la cour d'appel de Paris condamne l'homme d'affaires Pierre Falcone à deux ans et demi de prison pour fraude fiscale. Il se serait soustrait à l'impôt sur le revenu en 1996, 1999 et 2000. Incarcéré depuis octobre 2009 suite à sa condamnation en première instance dans l'affaire de l'Angolagate, il est libéré en avril 2011.

Bernard Tapie

Bernard Tapie a été condamné en appel en 1997, après avoir bénéficié de sous-facturations de la société exploitant le yacht « Le Phocea » ou de dispenses de factures. Le navire appartenait à une filiale de la Financière immobilière Bernard Tapie (FIBT) et son usage exclusivement personnel était un avantage en nature à déclarer. Il écope de dix-huit mois de prison, dont six mois ferme, pour « fraude fiscale » et de trente mois avec sursis pour « abus de biens sociaux ».

L'homme d'affaires obtient en mars 1999 la confusion de cette deuxième peine de prison ferme avec celle de l'affaire VA-OM. Dans cette affaire de match truqué, il avait été condamné en 1995 pour « complicité de corruption et subornation de témoins » à deux ans d'emprisonnement dont huit mois ferme et avait passé 165 jours en prison.

Le 8 décembre 2005, Bernard Tapie est condamné à une troisième peine de prison ferme, pour « fraude fiscale », toujours en lien avec le Phocea mais sur une autre période. Le tribunal correctionnel de Paris lui inflige trois ans d'emprisonnement dont huit mois ferme mais compte tenu de la confusion des peines, il ne retourne pas derrière les barreaux.

Emile Mocchi

L'ancien maire de Propriano (Corse du Sud) Emile Mocchi est condamné en appel en 2005 pour fraude fiscale à deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis. Il était poursuivi pour une fraude fiscale évaluée à 189.407 euros.

D'autres élus ont été condamnés à l'inéligibilité : Maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany avait déjà été condamné en 1997 à deux ans d'inéligibilité pour l'emploi d'agents de la mairie dans ses résidences privées. Quelques exemples d'autres élus condamnés avant lui : - Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget, condamné en appel en 2018 à cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. - Thomas Thévenoud, ancien secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, condamné en appel en 2017 à trois ans d'inéligibilité pour avoir déclaré en retard ou pas du tout ses revenus entre 2009 et 2013. - Léon Bertrand, ex-ministre délégué au Tourisme, condamné en 2018 en cassation à trois ans d'inéligibilité pour corruption passive et favoritisme. - Serge Dassault, milliardaire, doyen du Sénat et patron du Figaro, condamné en 2017 à cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. - Yamina Benguigui, ex-ministre de la Francophonie, condamnée en appel en 2016 à un an d'inéligibilité pour des omissions dans ses déclarations de patrimoine et d'intérêts. - Jean Tiberi, ex-maire de Paris, condamné en appel en 2013 à trois ans d'inéligibilité, pour l'inscription de faux électeurs sur les listes de sa mairie parisienne (Ve). - Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, condamné en appel à un an d'inéligibilité en 2004 pour "prise illégale d'intérêt" dans l'affaire des emplois fictifs du RPR. - Ou bien encore Jean-Marie Le Pen, condamné en 1998 à 1 an d'inéligibilité pour avoir bousculé une conseillère régionale d'Ile-de-France.

Le dépôt de pain assuré par le Club de l'amitié de Bessais-le-Fromental

Depuis le début du mois de septembre, le Club de l’amitié de Bessais-le-Fromental a mis en place un dépôt de pain à la suite de la fermeture inopinée du café qui assurait ce service.

« On veut rendre service aux gens »

C’est ainsi qu’un roulement a été mis en place, afin de tenir le dépôt du mardi au dimanche, de 10 heures à midi, dans la salle communale de la mairie.« Bien sûr, il faut commander à l’avance son pain, précise Philippe Desponts, président de l’association bessaisienne. Le système se met bien en place. Au début, nous avions huit familles qui commandaient?; aujourd’hui, nous en avons une vingtaine. »

Pour satisfaire des clients toujours plus nombreux, c’est à Patrick Mahieu, le boulanger de Bannegon, commune située à quelques kilomètres de Bessais-le-Fromental, que la confection du pain a été confiée. « Il nous livre ce qu’on lui commande chaque matin », explique Philippe Desponts.

« Des initiatives comme la nôtre existent dans des villages environnants, c’est cela qui nous a donné l’idée », poursuit le bénévole qui veut « assurer ce service en attendant qu’un commerce reprenne cette prestation. On peut même acheter le Berry républicain, une personne nous l’a demandé ».

« On rend service, conclut-il. Les gens sont satisfaits, c’est agréable de les rencontrer et de discuter avec eux. » 

Pratique. 02.48.56.75.37 ou philippe.desponts@yahoo.fr

Florence Parly à l'université d'été de la Défense, à Avord : « l'homme aura besoin de l'intelligence artificielle »

L'université d'été de la Défense, qui avait débuté ce jeudi matin sur la base aérienne d'Avord (BA702), dont les tables rondes et ateliers étaient organisés au Centre de formation de la Défense (CFD) de Bourges, s'est terminée ce vendredi à la mi-journée.

Les cinq cents participants -- on dit "universitaires" en pareil cas -- se sont tout d'abord réunis dans le hangar d'un Awacs pour une table ronde autour d’intervenants, dont le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Lecointre. Une fois cette dernière matinée de réflexion terminée,  quatre allocutions étaient prévues pour marquer la fin de l'université.Alors qu'un Awacs est sur le tarmac, un Rafale avait été installé dans la salle de réunion.

Le patron de Dassault plaide pour « une souveraineté européenne »

Premier à intervenir, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a plaidé pour « l’autonomie stratégique du Vieux Continent. Le renforcement d’une souveraineté européenne est une nécessité ». Il a également évoqué le projet d'avion de combat franco-allemand NGF (pour New Genetion Fighter), et a rappelé que l'industrie de Défense représente 160.000 emplois.Après l’intervention de Christian Cambon et Jean-Jacques Bridey, présidents des commissions de la Défense du Sénat et de l’Assemblée nationale, Florence Parly a pris longuement le micro.

La ministre n’y est pas allée par quatre chemins en indiquant d’entrée que « la dissuasion a montré son efficacité mais n’a pas arrêté la guerre. Et l’une est omniprésente, c’est la guerre cyber.»

« La dissuasion a montré son efficacité mais n’a pas arrêté la guerre. Et l’une est omniprésente, c’est la guerre cyber.»

C’est ce thème et celui de l’espace qui ont constitué l’essentiel de son propos. Florence Parly a en effet évoqué « l’affrontement technologique », la nécessité de recourir à l’intelligence artificielle « dont l'homme aura besoin », avant d’ajouter : « Nous aurons mille cyber combattants de plus d'ici l'hiver prochain. (...) La nouveauté, c’est que nous sommes prêts à employer l’arme cyber en opération de façon offensive ».La ministre a également plaidé pour « une souveraineté à développer en matière d’industrie de Défense française et européenne », faisant remarquer que quand « l’Europe affiche 240 milliards d’euro en dépenses de défense, les USA en dépensent 700 ».Et pour montrer que le secteur de la Défense est un levier, Florence Parly a souligné que « quand on investit 1 € dans la Défense, c’est en dix ans 2 € d’augmentation du produit intérieur brut (PIB) ».

« Vous l’avez compris, le kaki vire au vert?! »

Florence Parly : « La guerre de demain sera d’une complexité croissante, aggravées par les facteurs démographiques, migratoires et climatiques ». photos Pierrick DelobellePour conclure, et consciente que son propos prêterait à faire sourire, la ministre plaide pour une démarche écologique de la Défense. « Vous l’avez compris, a-t-elle lancé, le kaki vire au vert?! »

Qualité et intensité des débats

A la fin des allocutions, le colonel Geraud Laborie, commandant de la BA 702, soulignait : « nous avons eu de la chance avec la météo. Elle a permis des démonstrations qui ont montré ce que les armées sont capables de faire, ce qu'elles feront demain. Quant aux interventions, elles ont décliné tous les aspects du thème, comme l'intelligence artificielle dont a parlé la ministre, ou encore l'espace. C'est donc une réussite quant à la qualité et l'intensité des débats.» 

«Je retiens que la ministre Florence Parly met en avant les trois piliers que sont l'espace, la cyber sécurité et l'intelligence artificielle. Ce sont les innovations sur lesquelles doivent s'appuyer les industriels, la collaboration entre les militaires et les industriels.»

Le maire de Bourges évoquait à la mi-journée l'intérêt de cette université « pour l'attractivité du territoire, et la possibilité d'avoir pu en parler avec plusieurs particiants lors du dîner de jeudi soir (au château de la Verrerie, à Oizon, NDLR). Au niveau général, c'est une très belle organisation. Mais je retiens que la ministre Florence Parly met en avant les trois piliers que sont l'espace, la cyber sécurité et l'intelligence artificielle. Ce sont les innovations sur lesquelles doivent s'appuyer les industriels, la collaboration entre les militaires et les industriels. Et d'une manière plus générale, j'ai l'impression que nous sommes plus près d'une collaboration européenne.»

Bertrand Philippe

Ils sont hébergés au nouvel internat départemental du collège Édouard-Vaillant de Vierzon

Il s’agit d’une structure de collège unique dans le Cher. L’internat départemental du collège Édouard-Vaillant, d'une capacité de trente élèves, vient d’ouvrir en cette rentrée 2019. Il accueille actuellement quinze internes, dont trois filles, du lundi matin au vendredi soir.

Tous sont scolarisés à Édouard-Vaillant. L’internat du collège, aux couleurs blanches et bleues, comprend des chambres à deux ou quatre lits. Les internes disposent d’un foyer avec baby-foot, d’une salle d’études et d’une autre salle pour prendre leur petit-déjeuner. Voici quatre témoignages que nous avons recueillis après la sortie des cours :  

Enzo, 12 ans (5e A), Pierrefitte-ès-bois (Loiret)

 « J'ai choisi l'internat un peu avec mes parents. À la base, je n'étais pas pour. Mais j' y suis allé pour prendre de l'autonomie. Cela se passe bien, c'est impeccable. Si on n'a pas de devoirs, on peut faire tout ce qu'on veut. Si on en a, on doit les faire deux heures avant le repas et une heure après. »Internat collège Edouard-Vaillant. Ici, la salle d'études.  

Alexandre, 11 ans (6e F), Mehun-sur-Yèvre

« Je me suis dis que l'internat serait bon pour moi. J'étudie bien. Cela me fait du bien de me séparer de ma famille. Je respecte les surveillants et ils me respectent. J'aime tout à l'internat. Je n'ai aucun regret, mis à part que c'est trop neuf et trop blanc. On se sent envahi par le blanc. »

 

Mathéo, 13 ans (4e A), Massay  

« J'aime bien être avec du monde. Cela se passe bien, les horaires me conviennent.»

Internat collège Edouard-Vaillant. Lucas et Ali (de gauche à droite) partagent la même chambre.  

Lucas (3e), 14 ans, Vailly-sur-Sauldre

 

« L'internat est bien, il est neuf. On rigole bien, c'est cool. La première semaine s'est bien passée. Je suis en section foot car j'aime le foot. »

Benoît Morin


Deux nouveaux incendies à Thaumiers et Vesdun, ce vendredi

Sept hectares d'herbes sèches sont partis en fumée lors d'un incendie qui s'est déclaré ce vendredi après-midi à Thaumiers, au lieu-dit la Robinerie. Le feu a également ravagé 500 mètres carrés de haies et 300 mètres carrés de sous-bois. 

L'incendie s'est déclaré vers 14 h 30. L'intervention rapide des pompiers a permis d'éviter que le feu ne se propage à deux habitations. Aucune évacuation de personne n'a été nécessaire. Quatre engins et une quinzaine de sapeurs-pompiers sous la direction du lieutenant Frédéric Le Guyader sont intervenus sur les lieux. Les centres de secours de Saint-Amand-Montrond, Blet, Dun-sur-Auron et Charenton-du-Cher étaient représentés. L'origine de l'incendie est accidentelle.

La petite route qui menait au lieu-dit a été coupée le temps de l'intervention des pompiers. 

Quatorze hectares brûlés à Vesdun

Toujours dans le sud du département, à Vesdun, un autre incendie a détruit quatorze hectares de chaume, à peu près au même moment. Une vingtaine de pompiers sont intervenus pour venir à bout du feu dont l'origine n'est pas encore connue.Feu de friche à Vesdun.

Guillaume Faucheron et Guillaume Blanc

Handball, rugby, football, trail : notre sélection pour vivre un week-end sportif dans le Cher

Samedi (à partir de 14 h 30)

Course à pied : trail des vendanges à Quincy

Pour la quatrième édition, trois distances seront proposées : 28 km pour la Grande Sauvignonne (départ à 14 h 30), 13 km pour la Petite Sauvignonne (départ à 15 h 30) et 8 km pour la Quincyte (départ à 15 h 45). En tout, plus de 300 coureurs devraient être au départ sur des parcours identiques à ceux de l'année dernière. Il sera possible de s'inscrire sur place.

Quincy.

Samedi (20 heures)

Handball (N2F) : Églantine Vierzon - ASPTT Nantes

Sixième l'année dernière pour sa découverte du quatrième échelon français, l'Églantine Vierzon, qui a connu une cure de jouvence durant l'intersaison, entame sa saison de N2F ce samedi soir par la réception d'un promu, l'ASPTT Nantes. L'occasion pour les joueuses d'Olivier Plancoulaine, éliminées de la Coupe de France le week-end dernier, de se mettre sur de bons rails.

Vierzon, gymnase Edouard-Vaillant.

Dimanche (15 heures)

Rugby (Fédérale 3) : Rugby Sancerrois - Guéret

Après cinq années passées en Honneur, Sancerre retrouve la Fédérale 3 avec appétit. « On n'a pas l'intention d'être le Petit Poucet en tenant les derniers rôles », clame le co-président Guillaume Pinson. Cela passe par un début de saison réussi, et une victoire à la maison ce dimanche face aux Creusois de Guéret serait idéale pour lancer au mieux les hommes de Gregory Bidabe.

Saint-Satur, stade du Canal.

Dimanche (15 heures)

Football (Coupe de France) : Olympique Portugais de Mehun - Vierzon FC

Pour son entrée dans la compétition, le Vierzon FC (National 3) va effectuer le plus court déplacement de sa saison puisqu'il se rendra à Mehun-sur-Yèvre (D1) pour le compte du troisième tour. La magie de la coupe fera-t-elle oublier les quatre divisions d'écart entre les deux formations ?

Mehun-sur-Yèvre, stade des Acacias.

Hopper, Tati, Larcenet, Eels... les choix culturels de Denis Roumet

Une œuvre

Nighthawks, Edward Hopper. Ce tableau peint en 1942 montre quatre personnes assises dans un diner, typique des États-Unis, tard dans la nuit. On dirait la scène d’un film.

Un film

Jour de fête, Jacques Tati. Ce film est sorti en 1949 et a été tourné en 1947, à Sainte-Sévère-sur-Indre (Indre) où le réalisateur avait trouvé refuge en 1943. Dans ce film, il joue François le facteur en proie à la concurrence.

Un livre

Le retour à la terre, Ferri et Larcenet. Manu Larcenet et Jean-Yves Ferri ont inventé cette BD humoristique, dont le sixième tome est sorti cette année. Une mise en abyme de la réalité et de la fiction en succession d’histoires courtes.

Un disque

Beautiful freak, Eels. Ce premier album du groupe Eels, formé par l’auteur-compositeur et interprète Mark Oliver Everett, aux influences lo-fi, pop, grunge et hip-hop, livre douze plages à la quintessence séminale.

 

Un nouveau cuisiniste en centre-ville, un dépôt-vente avenue du Jonc... Quoi de neuf dans les commerces à Vierzon?

Rue Armand-Brunet

Après Beaugency, Orléans (Loiret) et Tours (Indre-et-Loire), l’enseigne Cyco Cuisine vient d’ouvrir un nouveau show-room à Vierzon, 12 rue Armand-Brunet. Virginie Masson y propose la conception sur mesure, avec visite à domicile pour le métré, de meubles de cuisine et d’électroménager de fabrication allemande aux normes européennes. Pratique. Cyco Cuisine 12 rue Armand-Brunet.  Contacts: 07.69.41.84.43 virginie@cycocuisine.com.

DEPOT-VENTE.?Dans un local entièrement rénové, Marie-Eve propose des articles de bonne qualité à des prix très bas dans une démarche d’écocitoyenneté et de recyclage.Avenue du Jonc

Marie-Eve Bouton a entièrement rénové un ancien atelier de menuiserie pour ouvrir Bric Brac Broc, un dépôt-vente, 47 avenue du Jonc. Elle propose des articles textile, des jouets, des objets de puériculture, de la vaisselle ou encore du petit électroménager à des prix très bas. Pratique. Le dépôt-vente est ouvert les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 à 16 heures, et le dimanche matin, de 10 à 13 heures. Page Facebook: bricbracbrocdepotventevierzon.

À la rencontre de ceux qui occupent la place « rouge » au Val-d'Auron à Bourges

Arlette, Jacqueline et Marie-Thérèse ne sont « pas du Val d’Auron ». Pourtant, elles y viennent toutes les semaines siroter une boisson sur la terrasse de la brasserie du lac. « Face à la mer », comme elles disent, avant d’aller chanter (ou discuter) ensemble au centre social de l’esplanade Mendès-France, à quelques mètres de là.

« Le cadre est agréable, c’est pratique pour stationner », argue Jacqueline. Elle invite les habitants de tous âges et cultures : « On chante du Calogero et du Claudio Capéo vous savez. »

Marie-Thérèse en pleine discussion sur la terrasse de la Brasserie du lac.Les « papoteuses » prêtes à se rendre à leur atelier de chant au centre social du Val d'Auron.  

Un quartier désormais en sécurité ?

Sur le chemin, celles qui s’appellent entre elles « les papoteuses » se promettent de déposer des ouvrages dans la nouvelle boîte à livres. « J’ai du mal à m’en séparer », avoue Marie-Thérèse.

 

Une boîte à livres a été installée sur l'esplanade Mendès-France.  

Le trio passe devant la bibliothèque qu’Arlette fréquente pour emprunter DVD et livres pour sa petite fille, et devant l'aire de jeux que Catherine, une autre habitante, fréquente pour son petit-fils Simon, un ancien habitué de la crèche. Mais elle précise : « après 18 heures, on ne reste pas, je ne suis pas tranquille. » 

Elle fait allusion à de petits trafics de drogue que plusieurs habitants et commerçants ont déjà remarqués dans les ruelles alentours. Mickaël Landaud, chef de cuisine à la brasserie du lac, tempère : « ça s’est vraiment calmé depuis avec les patrouilles de police et les caméras. Les gens viennent ici en sécurité. »

Jeux pour les enfants, face à la crèche au Val d'Auron.

La briocherie va rouvrir, la fleuriste part

De quoi rassurer l'éventuel repreneur de la boutique de fleurs ? Car Annie, qui tient son magasin sur l’esplanade Mendès-France depuis 2009, vient de mettre en vente. « Je pars à la retraite ! » Elle regrettera ses fidèles clients qui viennent parfois de la Chancellerie ou de La Chapelle Saint-Ursin pour ses conseils.

Elle lance un appel : « La briocherie d’à côté a été reprise, elle va rouvrir en septembre, c’est un plus pour le quartier. » Elle s’ajoutera aux nombreux petits commerces qui gravitent autour ou qui sont à l’intérieur du centre commercial du Val d’Auron (coiffeur, pharmacie, cordonnier, pâtissier…).

Annie vend son commerce.

Des livres à gogo

Garé juste devant, non loin de la ludothèque, de la mairie annexe, et la crèche, au bout de ce que tous les jeunes du quartier appellent « la place rouge », le camion du Tourne-livres invite à la flânerie. Marie et Anne-Marie aiment y proposer, les deuxièmes mercredis du mois, « des ouvrages d’occasion à petits prix » pour des amoureux de la lecture et des familles qui n’ont pas toujours les moyens.

Si Marie laisse volontier ses livres dans les lieux publics pour qu’ils passent dans d’autres mains, elle rêve en revanche que « chaque enfant se réalise avec sa propre bibliothèque ». Loin du siège de l’association, le duo récupère en plus ici de beaux albums des quartiers résidentiels qui ont vue sur le lac.

Les quartiers résidentiels qui ont vue sur le lac.

Marie et Anne-Marie forment le duo qui se rend quasi-systématiquement au Val d'Auron pour partager le plaisir de la lecture.  

L'association le Tourne-livres installe son camion le deuxième mercredi du mois au Val d'Auron sur l'esplanade.

Du monde le dimanche

« Un public diversifié », c’est ce qui fait aussi que la brasserie du lac tourne aussi bien en tant que bar, restaurant et glacier, du mardi au dimanche. « On a les consommateurs des commerces, les retraités, les employés du secteur qui s’évadent ici le midi, les commerçants du marché le mardi, et même des touristes à vélo depuis cette année, qui profitent des pistes cyclables qui ont été réalisées à Bourges », décrit Mickaël Landaud, chef de cuisine.

La brasserie du lac a vue sur mer.  

Le lac est propice à la flânerie, même si la baisse du niveau d'eau rend le site moins agréable actuellement.

Ils s'inquiètent du niveau de l'eau

Ne reste plus qu’à espérer que le niveau des nappes phréatiques remonte pour permettre à nouveau la baignade dans le lac, l’été prochain. Plus le Val-d’Auron aura des allures de Bourges-sur-Mer, et mieux les commerçants se porteront?! 

Au bout de l’esplanade Mendès-France, Benicio, Ornella et Lola, du lycée Jean-Mermoz, s’inquiètent en effet du niveau de l'eau : « D’habitude, le lac d’Auron lèche les marches, et là, on est à un mètre d’eau en dessous du niveau habituel. »

Ces trois jeunes, qui ont passé leur enfance de chaque côté du lac, n’ont pas toujours les moyens d’aller en centre-ville, et aiment se donner rendez-vous ici, pour refaire le monde devant le paysage.

Même Ornella, qui a déménagé, fait le déplacement régulièrement pour les voir. En revanche, tous trois avouent peu fréquenter les services du quartier. « Il y a une bibliothèque ? »

Benicio, 17 ans, Lola, 16 ans, et Ornella, 17 ans, sur les marches face au Val d'Auron, au bout de l'esplanade.

Voir en plein écran

Christelle Marilleau.

Les trois raisons d'aller à «Bourges se fait bio», ce samedi

Faire connaissance

Tous les exposants sont des producteurs du département. Les rencontrer, c'est s'inscrire dans une démarche du mieux manger. C'est pouvoir aller voir leur travail dans leur exploitation, pour comprendre, vraiment, ce qu'est le bio.

Laurence Javal

Vous pouvez encore voter jusqu'à ce dimanche pour votre photo préférée de Bourges et ses marchés

Depuis 2007, la ville de Bourges organise un concours photo, ouvert aux photographes amateurs berruyers, mettant en valeur les habitants dans leur ville. Après le sport, la nature, l’eau, la musique, les rues, l’insolite, les jeunes… la 13e édition du concours photo de la ville de Bourges porte sur le thème des marchés.  Une première sélection des clichés reçus a été effectuée, à l’issue de laquelle 86 photos ont été sélectionnées et sont exposées, depuis juin, sur les grilles du jardin de l’Archevêché.

Le public est invité, jusqu’à ce dimanche 15 septembre, à voter pour son cliché préféré, soit sur internet (www.ville-bourges.fr), soit en remplissant un bulletin disponible à la mairie et à l’office de tourisme.

Quatre prix seront attribués cette année

Un jury constitué d’élus et de photographes professionnels et amateurs se réunira pour attribuer quatre prix parmi les dix photos les plus citées. Il sélectionnera, également, la photo sur les 86 exposées qui recevra le prix spécial du jury.

Un prix spécifique sera attribué, cette année, à l’une des 86 œuvres exposées par le Syndicat des commerçants non sédentaires Indre et Cher en Berry.

1.000 euros de prix seront ainsi remis par la ville. La remise des prix aura lieu samedi 28 septembre, à 11 heures, à la halle au Blé (à l’intérieur, côté place de la Nation).  A savoir : Le thème 2020 sera Les Berruyers et l’écologie.


Voici les quatre candidates du Cher à l'élection de Miss Centre-Val de Loire

Oksana Brackenier (Bourges)

À 22 ans, la Berruyère va courir pour la deuxième après le titre de Miss Centre-Val de Loire. Déjà présente en 2018 sur le podium du concours régional de beauté, cette grande sportive est montée par le passé sur celui des championnats de France d’athlétisme, avec une troisième place sur 400 mètres dans la catégorie cadettes. Et si l’heure était venue pour Oksana Brackenier, fidèle téléspectatrice de l’élection Miss France, de passer de l’autre côté de l’écran ? « C’est évidemment le rêve de petite fille, lance la Berruyère, qui prépare, à Clermont-Ferrand, une deuxième licence Staps parcours entraînement sportif avec l’ambition de devenir préparatrice mentale. Mais participer à l’aventure Miss est déjà une victoire pour moi. Pendant longtemps, j’ai hésité à candidater. J’ai mis du temps à assumer mes 1,85 m, le regard des autres. Je suis passée au-dessus de tout ça ».

Oksana Brackenier, 22 ans. 

Margaux Mercier (Baugy)

Pour Margaux Mercier, Miss Centre-Val de Loire est une première. « Un rêve que j’avais au fond de moi, mais qui m’était jusque-là inaccessible à cause d’un grand manque de confiance en moi. » La découverte du monde du spectacle à travers le Nez dans les étoiles, l’école de cirque de Bourges, a fait « tomber cette barrière. Je me sens prête à défiler devant un public et à découvrir ce monde de la mode qui m’a toujours passionnée. » Originaire de Baugy, elle imagine, à 19 ans, son avenir ailleurs qu’au sein de la chocolaterie de Daniel, son père. « J’adore m’y investir, faire les marchés de Noël, goûter les nouveaux produits, donner mon avis, et j’espère pouvoir continuer à apporter ma modeste contribution, mais de là à en faire mon métier, non, glisse-t-elle. J’ai d’autres envies. » Commissaire de police ou avocate ? Le cœur de Margaux Mercier, en deuxième année de droit à l’université de Strasbourg, balance.

Margaux Mercier, 19 ans. 

Nathalie Clarté (Vignoux-sur-Barangeon)

Le milieu du luxe l’attire. À 19 ans, Nathalie Clarté, étudiante en BTS management commercial opérationnel à l’institut d’enseignement supérieur Sainte-Marie de Bourges, rêve d’une carrière en tant que cheffe de produit. En attendant, elle enchaîne les participations aux concours de beauté depuis 2016 : Miss Vierzon, Miss lentilles à Vatan et déjà Miss Centre-Val de Loire en 2018. « J’aime bien cet univers et cette sensation, un brin narcissique je l’avoue, de défiler dans de belles robes devant du monde, d’autant que je n’aurais jamais cru pouvoir vivre cela. » Car si Nathalie Clarté, originaire de Vignoux-sur-Barangeon, monte sur les podiums, c’est aussi pour porter un message : « Face à la maladie, il faut se battre. À 12 ans, on m’a diagnostiqué la maladie de Crone (maladie inflammatoire chronique du système digestif, NDLR). Cela m’a affaibli, amaigri. J’en ai bavé. Aujourd’hui, je vis avec cette maladie stabilisée et suis fière de mon corps. Je m’assume et c’est important de le dire en défilant. »Nathalie Clarté, 19 ans.

Nathanaëlle Laliam

Six ans après une première participation, Nathanaëlle Laliam revient sur la scène du MACH 36. Entretemps, la petite fille de Saint-Pierre-les-Bois, aujourd’hui âgée de 24 ans, a terminé ses études en biologie, en anglais, passé un diplôme pour devenir hôtesse de l’air, voyagé : « Je suis une touche à tout épanouie professionnellement, qui jongle entre mes activités de coach nutrition, dans l’événementiel ou de cours d’anglais ». Si Nathanaëlle Laliam brigue la couronne régionale, « c’est par attachement à mon département que je souhaite représenter », mais aussi parce qu’elle voit dans cette élection un tremplin pour la « création d’une association caritative à destination des enfants ».

Nathanaëlle Laliam, 24 ans.

Benjamin Gardel

benjamin.gardel@centrefrance.com

Transmission de passion pour l’équitation

Osmoy. Transmission de passion pour l'équitation. Cécile Guérin, propriétaire de la ferme équestre d'Osmoy et les cavaliers ont accueilli dimanche quarante-huit familles à qui ils ont présenté leur club et la structure équestre lors de portes ouvertes.

Riche de trois labels fédéraux, d'une 72 e place régionale en terme de licenciés, d'une 5 e place en CSO (saut d'obstacle) équipe club 3 en 2018 et 7e en équifun des derniers championnats de France minimes, Cécile Guérin a proposé des initiations qu'elle a elle-même encadrées.

Les enfants ont pu conduire les poneys lors de jeux collectifs en musique et sur un circuit d'embûches. Visites et baptêmes ont favorisé les échanges et les transmissions de passion. Il a été rappelé la création d'une prestation régulière de promenade à poney tous les dimanches de 10 h 30 à 11 h 30.

L’art de créer pendant ces temps libres

Allogny. L'art de créer pendant ces temps libres. L'association Les Souris récréatives qui a comme objectif de développer l'esprit créatif de chacun et de valoriser le travail manuel des plus petits et des plus grands, tout en partageant des moments conviviaux et ludiques sur des thèmes artistiques, fera sa rentrée samedi à 10 heures à la Maison des associations.

Les temps libres seront toujours les mercredis de 17 heures à 18 h 30 et le samedi de 10 heures à 12 heures. Ce mois-ci il y aura du recyclage et une touche de neuf !

Les premiers temps libres aborderont la réalisation d'une carte en 3 D (avec papier, carton…), le tissage simple et la réalisation d'un bracelet brésilien (laine et fil), la création d'une tortue avec une boite à œufs, d'une abeille en cœur qui sera le début de l'origami pour les petits (en papier) et la réalisation d'un chat ou d'un chien, structuré en laine.

Expo en octobre

Pour le mois d'octobre, pour illustrer le thème d'Halloween : création d'un personnage momie avec rouleau de papier, d'un fantôme avec des feuilles ramassées en forêt et une maisonnette en bâton de bois. Un peu plus tard, il sera possible de créer un porte-clés sur un thème douceur (comme une licorne cœur…).

Les souris ont déjà programmé une exposition de peinture le week-end du 12 et 13 octobre sur le thème de l'eau.

Pratique. Contact : Alexandra, tél. 06.20.34.01.89, lessourisrecreatives18@gmail.com

Salon artistique au château de Villemenard

Les quatre jours de Croq'Arts

Les élus et Robert et Régine Leloup, propriétaires du château de Villemenard accueillent les travaux de dix artistes.

Thierry Fromenteau, de La Chapelle-Saint-Ursin, sculpteur sur Plexiglass, est l'un d'eux. Il est venu à la peinture abstraite par hasard.

« Mes filles m'ont offert en cadeau de Noël un module de six heures de cours avec Isabelle Sarian », souligne le Chapellois. Il en est de même pour la sculpture de Plexiglass.

« J'ai un jour cassé un objet en plastique que j'ai réparé avec un sèche-cheveux ! Maintenant, j'ai pas mal d'astuces pour travailler le verre synthétique. Je travaille sur une planche à repasser (plus pratique car la hauteur est réglable) et la matière chauffée à 150° et produite par un décapeur thermique ou un chalumeau, se tord, se rétracte pour prendre la forme définitive que j'ai souhaité lui donner ».

Défilé de mode sur le thème du charleston

Samedi, à partir de 18 h 30, la coiffeuse, Rozenn Leloup, propriétaire du salon germinois Autant de style proposera, en collaboration avec son employée et Émilie Renaut, esthéticienne à domicile, un défilé de mode sur le thème charleston.

Accompagnés par le groupe Jujubees Swing Combo, les modèles défileront dans des tenues prêtées par la Buena Onda et avec des chapeaux d'Évelyne Ledet et des bijoux réalisés par madame Garcia.

(*) À ses côtés sont invités Anne-Marie Gagnière (peintre et créatrice de lampes), Jean-Paul Gagnière (photographe), Évelyne Leblet (modiste), Catherine Carbonel (peintre), Pascale Le Gouil (peintre sur meuble), Hélène Delabarre (céramiste raku), Léa Soulat (peintre), Marie-Laurence Lecomte (céramiste) et Alain Favier (sculpteur sur bois).

Pratique. Exposition ouverte de 14 heures à 19 heures avec nocturne samedi jusqu'à 22 heures. Buvette et restauration assurées par l'association Villemenard Cœur en Berry.

Dans le cadre du festival Septembre musical

Un Concert impromptu et atypique

Pour le troisième opus du festival Septembre musical, dimanche 15 septembre, le quintette à vent le Concert impromptu, la plus classique des formations de cette édition, investira l'église Saint-André.

Les musiciens rendront notamment hommage à Hector Berlioz pour le cent cinquantième anniversaire de sa disparition. Au programme : Roméo et Juliette ou les Nuits d'été. Ils interpréteront aussi Mendelssohn et Dvorak.

« Ce sont eux qui ont choisi ce festival avec une telle intelligence et un tel humour qu'il était impossible de refuser », précise Élisabeth Mauroy, présidente de l'association qui organise l'événement.

« Ils dégagent beaucoup d'harmonie »

« Il n'existe que deux formations comme ça, c'est très atypique. Ils dégagent beaucoup d'harmonie, d'homogénéité, d'osmose ». Rendez-vous donc à 16 heures, à l'église d'Argent.

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