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Quatre films soutenus par Ciclic et la région Centre-Val de Loire sélectionnés pour le César du court-métrage d'animation

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Parmi les douze œuvres retenues, quatre ont été soutenues par la Région Centre-Val de Loire et Ciclic (agence régionale du Centre pour le livre, l'image et la culture numérique) :

Je sors acheter des cigarettes, d'Osman Cerfon (Miyu productions)

Je sors acheter des cigarettes (Osman Cerfon, 2018) - Trailer from Miyu Distribution on Vimeo.

La nuit des sacs-plastiques, de Gabriel Harel (Kazak productions) Mon juke box, de Florentine Grelier (Girelle productions et Multimédia Novanima productions)

Mon Juke-Box de Florentine Grelier / Bande annonce from novanima on Vimeo.

Riviera, de Jonas Schlesing (Novanima productions)

Bande annonce de RIVIERA un film de Jonas Schloesing from novanima on Vimeo.

Les autres films sélectionnés :

Bavure réalisé par Donato SansoneCe magnifique gâteau ! réalisé par Emma De Swaef et Marc James RoelsEgg réalisé par Martina ScarpelliFlow réalisé par Adriaan LokmanGuaxuma réalisé par Nara NormandeMake it soul réalisé par Jean-Charles Mbotti MaloloMémorable réalisé par Bruno ColletRoughouse réalisé par Jonathan Hodgson

Ces douze films seront présents dans le "Coffret DVD César 2020" que l’ensemble des membres votants de l’Académie recevra mi-décembre. Ces films feront également l’objet d’une diffusion en salle le samedi 7 décembre 2019. Le premier tour de vote, qui aura lieu du 2 au 28 janvier, 2020, désignera les quatre films nommés pour le César du meilleur film d'animation (court métrage).


Un groupe de paroles pour les aidants familiaux

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Deux profils d’aidants familiaux sont invités à se rencontrer une fois par mois, à la maison de retraite Korian la Vallée bleue, à Saint-Amand : des enfants ou conjoints de résidents, et d’autres qui sont en difficulté à domicile mais n’ont pas décidé d’institutionnaliser leur proche.

« L’initiative est nouvelle dans le sud du département, souligne Maryline Louis, directrice de la Vallée bleue. Il existe déjà des groupes de parole, des cafés des aidants, mais seulement pour ceux de l’extérieur. »

« Dispositif expérimental »

« Il s’agit d’un projet commun de soutien psychologique de l’aidant, présente Séverine Touraton, responsable de l’Amasad (Association mutuelle agricole de services à domicile) de Lignières. Dans le cadre de notre réponse à l’appel à projets de l’Agence régionale de santé (ARS), pour obtenir la plateforme de répit (PFR) ouverte en octobre 2018, nous avions proposé différents ateliers et activités, dont ce dispositif expérimental. Nous le menons avec l’équipe de la Vallée bleue après avoir déjà travaillé, avec eux, au niveau de l’accueil de jour. »

Le nouveau groupe de parole a pour but le partage des expériences et témoignages de chacun. Jusqu’en juin 2020, il est ouvert aux familles confrontées aux maladies neuro-dégénératives au sens large, Alzheimer et apparentées, Parkinson, maladie de Charcot, etc., ainsi qu’aux aidants dont l’état physique du proche rend de plus en plus difficile son maintien à domicile.

Les psychologues des deux structures, Pascal Fargeas, qui intervient à la PFR de Lignières, et Lucille Brau, à la Vallée bleue, animent ce rendez-vous organisé sous forme de café-goûter.

Un café-goûter avec deux psychologues

« Nous sommes vraiment dans le non-jugement, la bienveillance et la neutralité, avec des échanges nourrissants de points de vue, soutient Pascal Fargeas. Nous sommes là pour faire résonner et coordonner les mots de chacun?; la personne dont la mère est institutionnalisée depuis deux ans et qui parle de sa culpabilité, et celle qui estime qu’elle n’en est pas là, avec son conjoint, mais sait qu’il lui faudra le placer un jour. »

« L’écoute reste le fond de notre travail, mais on essaie d’en faire quelque chose, pour la personne, en fonction de ce qu’elle dit, complète Lucille Brau. Quand on est aidant, on ne vit qu’à travers l’aidé et c’est compliqué de penser à soi. On travaille sur ce point. »

« Pas un tremplin pour faire entrer les aidés en institution »

Le groupe n’est « pas un tremplin pour faire entrer les aidés en institution », préviennent les partenaires. Plutôt le lieu où les aidants peuvent venir confier leurs problématiques et, pourquoi pas, élaborer un projet personnel. « Le simple fait de pouvoir se libérer, le temps du groupe de parole, est un début », encouragent-ils.

L’Amasad peut compter sur les associations d’aide à domicile ou les accueils de jour de son réseau pour prendre en charge les aidés et offrir aux aidants la possibilité de se joindre au groupe. « La plateforme de répit peut aussi proposer des actions qui répondent aux besoins exprimés : sophrologie, tai-chi, expression créative, etc. », indique Séverine Touraton.

Maryline Louis précise pour sa part que la Vallée bleue « accueille parfois des personnes en séjour temporaire, par exemple quand un aidant a besoin de répit ou si cela est nécessaire pour sa santé, dans tous les cas pour qu’il se sente mieux. » 

Marlène Lestang marlene.lestang@centrefrance.com

Pratique. Les groupes de paroles se tiennent un mardi par mois, de 14?h?30 à 16 heures, dans les locaux de la maison de retraite Korian la Vallée bleue, à Saint-Amand. Prochain rendez-vous le mardi 8 octobre. Renseignements et inscriptions auprès de l’Amasad de Lignières, au 02.48.60.23.00.

La place Daumy inaugurée : elle « symbolise le cœur de notre commune »

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Elle « symbolise le cœur de notre commune »

«Plus qu'un projet d'une municipalité, beaucoup plus que des travaux courants de voirie sur l'espace urbain, Plus qu'un nouvel investissement public, ce lieu symbolise le cœur de notre commune, quelque chose de collectif qui témoigne de son passé, de ses valeurs et qui nous projette dans l'avenir ».

Accessibilité

C'est par ces mots que Serge Laurent, maire, a débuté, samedi, son discours d'inauguration de la place Daumy. Une place dessinée sous Charles Daumy, lorsque Jouet-sur-l'Aubois devint commune nouvelle en 1878, et qui fut réalisée en 1884.

Le défi de cet aménagement résidait dans la mise en place d'un espace harmonieux au service des habitants tout en tenant compte de l'équilibre entre identité de la place et ses fonctions : marchés hebdomadaires, manifestations festives. Un cheminement doux avec accessibilité aux commerces répond ainsi au Plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics avec la création de zones végétalisées et celle d'une zone trente 30 km et l'instauration de priorité à droite dans toute la traversée de l'agglomération.

C'est en novembre 2015 que l'étude a été confiée à l'atelier passages conduit par Rémy Chassagne, puis suivront les tout premiers travaux d'enfouissement en novembre 2017, l'aménagement des espaces et la mise en accessibilité en juillet 2018 pour un an et qui se termineront par les plantations en novembre.

1,3 km de canalisations d'eau potable a été remplacé. Les raccordements plombs ont été supprimés et tout le centre bourg a été équipé de compteur à télérelève. La sécurité incendie a été renforcée.

Pour ce qui est des réseaux secs, avec l'appui technique et financier du Syndicat départemental d'énergie du Cher, plus de 1,2 km de réseaux a été enfoui. L'éclairage a été renouvelé et les économies d'énergies générées par ces nouvelles installations seront de l'ordre de 60 % avec un éclairage de meilleure qualité.

Emploi

La communauté de communes des Portes du Berry a permis à la commune de s'engager dans la mise en place de fourreaux pour recevoir la fibre et déterminer les emplacements des caméras de vidéo protection.

Concernant la route départementale, une rénovation complète a été engagée, le département a pris à sa charge la mise à neuf de l'ensemble de la voie (structure et enrobé).

« Dans ce marché, la commune dans un souci de promotion de l'emploi et de lutte contre l'exclusion, a souhaité introduire une clause sociale d'insertion dans son cahier des charges de marché public, pouvant ainsi permettre l'accès ou le retour à l'emploi. Prométhée Cher a été le fil conducteur pour la mise en place et le suivi de ces clauses. La mise en place de ces clauses d'insertion a permis la signature d'un contrat à durée indéterminée chez Marcel TP », a déclaré le maire.

A Vierzon, le bateau Cher vise le label intérêt patrimonial

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Un an après son retour à Vierzon, le bateau Cher a repris des couleurs. Gratter la rouille, décaper et repeindre les éléments emblématiques de cette ancienne péniche berrichonne, en noir et vert, c’est le premier travail des bénévoles de l’Arecabe (*), qui se démènent pour réussir ce projet.

Samedi, ils marqueront le premier anniversaire de cette aventure en musique, l’occasion pour le public de découvrir cette belle histoire et d’échanger sur le devenir du bateau.

Un bon état de conservation

Durant cette première année, outre le nettoyage et l’embellissement du bateau amarré quai du Bassin, et déjà ouvert à la visite les dimanches après-midi, un dossier de demande de label Bateau d’intérêt patrimonial (BIP) a été adressée le 26 mars, à l’association Patrimoine maritime et fluvial, ce qui ouvrira droit à une exonération fiscale. Les caractéristiques de ce dernier bateau-citerne construit en 1944, ayant navigué pendant douze ans sur le canal de Berry (jusqu’en 1952), avant de rejoindre la Seine (jusqu’en 2006), ont été soigneusement détaillées. Il a, déjà, changé de statut, devenu bateau de plaisance, conforme pour emmener douze passagers.

Le bateau Cher de retour à Vierzon

Le bon état de conservation d’éléments de sa structure, comme la coque acier et les différents compartiments qui permettaient de stocker les carburants et l’eau vendus à près de 400 péniches et bateaux parisiens, la présence du système d’avitaillement (pompes et compteur), sont des atouts pour une reconnaissance BIP, attendue courant 2020. Le bateau possède encore sa pompe à eau Japy. Le moteur et la timonerie (cabine de pilotage) avaient quant à eux déjà été remis en service pour le retour à Vierzon.

Le bateau Cher, un an après  

En attendant, d’autres travaux sont programmés afin de faire découvrir aux futurs visiteurs comment fonctionnait le Cher. Pour dégager un espace de circulation suffisant sous le pont, un des deux compartiments devra être retiré, ainsi qu’une partie des pompes en surface. Un rehaussement du pont sera nécessaire. En dessous, des tôles ont commencé à être découpées pour faire communiquer tous les espaces.

« Il y aura une machine à café… »

Un puits de lumière sera créé sur ce qui était la partie habitable où vivaient le marinier et sa famille, dans 9 mètres carrés. Il faudra, aussi, apporter du lest pour améliorer l’enfoncement du bateau, réaliser une protection intérieure par phosphatage et peinture, sans oublier la pose d’un escalier. Ces travaux représentent un budget de 30.000 euros.

Un Comité du bateau a été constitué, avec des membres ou non de l’Arecabe, et des sponsors. Des démarches sont effectuées pour trouver des financements. « Voilà nos occupations pour 2020 », explique André Barre, président de l’Arecabe qui s’impatiente un peu : « Nous attendons des devis. »

Quant à l’envie de transformer le Cher en restaurant ou en bar, évoquée notamment par des élus, ce qui semble difficile vu l’étroitesse du bateau, André Barre répond avec malice : « Il y aura une machine à café… »

Véronique Pétreau

(*) Association pour la réouverture du canal de Berry.

Comment occuper vos enfants ce mercredi et ce week-end dans le Cher ?

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Mercredi 18 septembreBourges

Ciné-goûter. Mercredi 18 septembre à 15 heures, samedi 21 et dimanche 22 à 15 h 30, au  cinéma de la Maison de la culture : Merlin l'enchanteur, film d'animation de Wolfgang Reitherman, États-Unis, 1964. A partir de 3 ans.

À l’issue des projections, un goûter est offert aux enfants. La séance de ce  mercredi 18 sera suivie d’une animation autour de la magie avec Marie, médiatrice jeune public.

Nançay

Spectacle. À 15 heures, au Pôle des étoiles. Polaris, le sous-marin spatial et le mystère de la nuit polaire, un spectacle de planétarium qui parle des nuits polaires et du système solaire à travers un conte avec James le Manchot et l’ours Vladimir. Pour les plus de 8 ans.  Tous les mercredis, hors vacances scolaires. Sur réservation au 02.48.51.18.16.

Samedi 21 septembreBourges

Bébé pirouette. Sophrologie et relaxation non verbale. Un petit moment de pause dans les habitudes familiales, avec un atelier parent-enfant de 4 à 6 ans de 16 à 17 heures et parent-enfant de  à 7 à  9 ans de 17 h 30 à 18 h 30,  à la salle Jacques-Cœur, Maison des associations, 28, rue Gambon. Tarif binôme : 30 € (dhérents) ; 35 € (non adhérents). Sur inscriptions au 06 51 65 84 59 calmeducation18@gmail.com https://www.facebook.com/CALMEducation/ http://calmeducation.fr/

Vierzon

Conte. À 10 h 30, à la médiathèque. Conte sur le thème de la Lune, pour enfants à partir de 3 ans. Gratuit. À partir de 3 ans.

Dimanche 22 septembreBourges

Miniparc le monde des enfants. De 14h30 à 19h30 au moulin du Porche, lac du Val-d'Auron. Huit manèges, ainsi que des trampolines, sulkies et karts à pédales, espace dédié aux enfants de 2 à 12 ans (jeux et équipements gonflables), terrasse buvette sur un espace herboré et ombragé. Renseignements au  02.48.50.29.62 ou au 06.42.43.07.40.

Belleville-sur-Loire

Fête du cheval de trait. A l'occasion de la Journée nationale du Cheval, l’association Les Traits du Val de Loire organisent leur Fête du cheval de trait, à l'Étang des Genièvres. Parmi les animations, rallye réservé aux attelages, forge, chiens sauveteurs, animations pour les enfants et sellerie .

www.lestraitsduvaldeloire.fr

Samedi 21 et dimanche 22 septembreNançay

Pôle des étoiles. Plusieurs spectacles sont proposés ce week-end :

10 heures : L’Aveugle aux yeux d’étoiles (5-8 ans). Un film qui parle des étoiles filantes, du jour et de la nuit et du mouvement des planètes à travers un conte.  14 heures : Maya, l’autre ciel (à partir de 12 ans) . Astronomie et calendrier Maya.  15 heures : Lucia, le secret des étoiles filantes (à partir de 8 ans). La suite  des aventures de James et Vladimir, les héros du film d’animation Polaris, le sous marin spatial, et le mystère de la nuit polaire.  Réservations obligatoires au 02.48.51.18.16.

Et aussiMenetou-Salon 

Les p'tits mardis ! De 17heures à 18h30, pour les enfants à partir de 6 ans, des initiations artistiques variées (arts plastiques, théâtre, danse...) et des rencontres avec les artistes accueillis en répétition par Le Carroi, chaque mardi. Des séances isolées ou des séquences de 2 à 5 séances. 6€ la séance ou 50€ la période de 12 séances (ex : de septembre à décembre) + adhésion Le Carroi 10€.

Neuvy-sur-Barangeon

Le site de la Maison de l’Eau proposera différentes animations, samedi 21 et dimanche 22 septembre :

Visite commentée du moulin de la biodiversité. Samedi et dimanche, de 10 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Tarifs : 6 € adulte et 3,50 € enfant.  Rallye photo nature. Samedi et dimanche, de 14 h 30 à 17 h 30, au moulin de la biodiversité. Tarifs : 6 € adulte et 3,50 € enfant.  Visite de la tourbière de la Guette. Dimanche 22 septembre, à 10 heures. Gratuit.

"Après la fête", de Lola Nicolle, les illusions perdues à la mode contemporaine

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Raphaëlle et Antoine avait toute la vie devant, tout le bonheur du monde à portée de main ; un avenir lumineux à inventer, à construire, des désirs à partager, du plaisir à s'offrir.

Conte urbain à l'écriture poétique, Après la fête, le premier roman de Lola Nicolle (Les Escales) dresse les portraits d'une jeunesse à qui tout est promis. Raphaëlle et Antoine en tête, étudiants, amoureux, gourmands des jours, avides des nuits. Doués pour l'amitié, la vie en bande et les joyeuses débandades.

Mozart et sa femme

L'âge de raison

Tout âge d'or a-t-il une fin ? L'enthousiasme infatigable, le bonheur émerveillé de Raphaëlle et Antoine peu à peu s'essouflent. Passée l'insouciance des études, obtenus les diplômes, glanés les premiers jobs, oubliées les premières querelles, le couple se heurte à la frilosité d'un quotidien qui ne tient pas toujours toutes ses promesses.

Face au principe de réalité, les rêves s'effritent, la colère gagne, la bande d'amis desserrent les coudes. L'incompréhension gagne du terrain, le défaitisme aussi : leur aurait-on menti quand on leur promettait, enfants sages d'une société qui réclament des gages, une belle vie devant eux ? Se seraient-ils fourvoyés en croyant suivre leurs désirs ? Se seraient-ils trompés en imaginant que la volonté pouvait tout ?

Tu aimais observer les autres : comment vivaient-ils, comment s'en sortaient-ils, eux, avec l'existence ? Tu rêvassais en imaginant ce que serait ta vie, si c'était nous, ce couple, allongé sur ces bains de soleil, en contrebas. Tu projetais des idées conçues de cette matière dont sont faits les rêves - des idées qui m'apparaissaient pourtant comme le seul avenir possible. Tout ceci serait un jour à nous. Evidemment. Comment pourrait-il en être autrement ?

Plus dure sera la chute...

Roman d'une génération en contruction, roman d'apprentissage en clair-obscur, Après la fête raconte par petites touches d'une belle sensibilité les années qui fondent une vie ; il dresse des perspectives aux contours encore flous, tisse des liens doux-amers, dessine des portraits qui peu à peu s'estompent ou se durcissent. 

Le roman, lui, continue à les suivre d'un regard tendre, gamins désorientés, adultes un peu perdus, moins fringants, moins lumineux, moins innocents aussi. Et si c'était une chance à saisir, repartir d'un autre pied, un autre à reconstruire ? Les lendemains de fête, après tout, n'ont pas toujours la gueule de bois...  

 

Blandine Hutin-Mercier

Après la fête, de Lola Nicolle (Les Escales) ; 160 pages, 17,90 euros.

Deux Berruyers ont tout plaqué pour marcher 6.800 kilomètres à travers l'Europe

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À 24 et 27 ans, Alicia et Jérôme ont lâché leur appartement et leurs emplois pour se lancer dans une aventure longue de 6.800 kilomètres, qu’ils font à pied, et qui devrait les conduire à un rêve (*) : vivre en Norvège pour élever des chiens de traîneau.

Après avoir vendu leurs meubles, déposé le préavis de leur appartement situé place des Marronniers, à Bourges, ils ont préparé leurs sacs à dos, se sont équipés de bonnes chaussures de marche et sont partis. C’était le 18 août. Depuis, ils ont déjà foulé plus de 400 kilomètres de bitume et chemins de terre et se sont arrêtés deux jours à Rosière, en Ardèche, pour fêter ça.

Entre 20 et 30 kilomètres de marche par jour

« Nous nous accordons une nuit tout confort par semaine mais sinon, nous dormons sur des bivouacs, déclare Jérôme. Des abris bus, des préaux d’école ou alors nous installons nos hamacs en forêt. » À travers cette aventure qui les conduit à marcher entre 20 et 30 kilomètres par jour, ce n’est pas le confort qu’ils recherchent mais des rencontres, et surtout arriver à Bergen, une ville située à l’ouest de la Norvège.

Les bivouacs.En attendant, ils comptent traverser l’Italie, la Croatie, la Slovénie, l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark et la Suède. Ils prévoient également de faire un peu de woofing, des petits travaux dans des fermes biologiques en échange du gîte et du couvert, pour économiser un peu d’argent. « Nous sommes partis avec 2.500 euros en liquide et quelques tickets restaurants et chèques vacances, ajoute Jérôme. À la demande de nos familles, nous avons aussi créé une cagnotte en ligne si des personnes veulent nous aider. »

« On en avait marre de travailler pour ne pas avoir grand chose à la fin du mois, de n’avoir qu’un mois de vacances par an pour profiter… »

S’ils se fixent des objectifs chaque jour, ils n’hésitent pas à faire un petit détour pour admirer la tour d’un château ou une jolie source d’eau. « Nous venons de recevoir une super nouvelle, lance Jérôme. Entre décembre et mars, nous allons pouvoir être saisonnier dans un hôtel-restaurant à la frontière italienne. C’est super, parce qu’ils font aussi du mushing (chiens de traîneau NDLR). Ça veut dire qu’on va mettre un peu entre parenthèses le trekking mais ça va dans la continuité de notre projet. »

Ça veut dire, aussi, qu’ils ont deux mois et demi pour faire les 600 kilomètres qui les séparent du restaurant. « On estime le parcours à environ un mois et demi de marche, donc ça nous laisse un mois pour profiter des endroits où l’on va passer et des gens que l’on va rencontrer, car c’est un défi personnel mais aussi une aventure humaine. »

Jérôme et Alicia

Et si les programmes quotidiens sont loin d’être immuables, le projet, lui, a été mûrement réfléchi. « On a rendu notre appartement au bout de trois mois de longue réflexion, se remémore Jérôme. On en avait marre de travailler pour ne pas avoir grand-chose à la fin du mois, de n’avoir qu’un mois de vacances par an pour profiter… Je travaillais en tant que technicien dans l’installation de la fibre optique et Alicia était en reconversion professionnelle, de la vente à l’animation. Dans ma société, on m’a proposé une année sabbatique mais je savais que ça durerait plus longtemps… » Et pour cause, le couple espère pouvoir s’établir définitivement en Norvège « d’ici la fin 2020 », pour réaliser son rêve de monter un élevage de chiens de traîneaux.

(*) Leur projet s’appelle « live your dreams » qui signifie « vis tes rêves » en anglais.

Réseaux sociaux : l’aventure de Jérôme et Alicia peut se suivre sur les réseaux sociaux, via leurs comptes Facebook  et Instagram.

Chloé Gherardi

Incendie d'un immeuble des Clairs-Bassins à la Charité : 6.000 euros pour les sinistrés et des mesures contre les vols

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Le président du conseil départemental de la Nièvre Alain Lassus est allé à la rencontre des sinistrés de l’incendie de l’immeuble des Clairs-Bassins, ce mardi 17 septembre.

Tous nos articles sur l'incendie des Clairs-Bassins à La Charité-sur-Loire

Il leur a annoncé qu’un enveloppe de 5.000 € serait versée à l’association À l’écoute, à leur disposition, en attendant que les assurances interviennent. Cette enveloppe pourra notamment les aider à équiper leurs nouveaux logements, car la suie dégagée lors de l’incendie a endommagé tout l’électroménager. « Si ce n’est pas suffisant, on saura prendre les décisions qui s’imposent », a promis le président.

De son côté, le Lion’s club a également apporté une aide de 1.000€ pour les sinistrés.

Ce que j’aimerais savoir, c’est si je pourrais récupérer mes souvenirs un jour. Je ne veux pas les voir partir à la poubelle.

Mais si ces aides financières sont importantes, elles ne remplacent pas tout. « Ce que j’aimerais savoir, c’est si je pourrais récupérer mes souvenirs un jour. Je ne veux pas les voir partir à la poubelle », s’est inquiétée une dame. « Oui, mais on ne peut pas vous dire quand, car une expertise est menée sur les mesures d’empoussièrement et un diagnostic doit être fait sur la structure du bâtiment pour voir s'il est sûr », ont répondu les autorités.

En attendant, des mesures ont été prises contre les vols avec l’installation d’une porte anti-vandalisme, d’une alarme volumétrique qui permet de signaler d’éventuelles intrusions et de six caméras de surveillance « Vous serez les premiers à rentrer chez vous», ont certifié les autorités. 

Marlène Martin


Décryptage du trafic de stupéfiants dans le Cher après la présentation du plan national antidrogue

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Avec une cellule du renseignement opérationnel contre les stupéfiants (Cross) créée dès juillet 2019, le Cher, par la voix de Joël Garrigue, procureur de la République de Bourges, entend bien s’inscrire dans la politique nationale de lutte contre le trafic de drogue présentée ce mardi 17 septembre par le Gouvernement.

En France, plusieurs milliers de personnes sont mises en cause, chaque année, dans des affaires de drogue. Qu’en est-il au niveau du Cher ?

En 2018, en terme d’infractions à la législation sur les stupéfiants, 942 faits ont été enregistrés contre 846 en 2017 dans le département. Sur cette masse, 76 concernaient des procédures de trafic de stupéfiants (55 en 2017), 81 personnes ont été mises en cause dans des ventes (48 en 2017) et 787 dans des usages de stupéfiants (756 en 2017).

Peut-on alors parler d’une progression du trafic de drogue dans le Cher ?

Le trafic est bien présent dans le Cher, c’est une certitude. Ce qui m’interpelle surtout dans ce département, c’est qu’outre un trafic de stupéfiants dans Bourges et son agglomération, ainsi que dans l’agglomération de Vierzon, on s’aperçoit qu’il y a aussi du trafic dans des zones rurales. Il y a des petites “Berry connection” un peu partout.

Quels sont les produits stupéfiants les plus consommés dans le Cher ?

Il n’y a pas que de la résine ou de l’herbe de cannabis. Cela reste le produit le plus vendu mais l’héroïne et la cocaïne, dont les tarifs ont tendance à baisser, représentent une part du marché. Pour exemple, en 2018, les saisies réalisées sur la zone gendarmerie (le Cher, sans Bourges, une partie de sa banlieue et Vierzon, NDLR) sont constituées de 5 kilos de cocaïne, 1 kilo d’héroïne et environ 26 kilos de cannabis. L'argent liquide saisi dans ces différentes procédures s’élève à 95.000 euros en 2018. Sachant que la police a, elle aussi, fait des saisies intéressantes.

Ce qui m’interpelle surtout dans ce département, c’est qu’il y a aussi du trafic dans des zones rurales

Comment le département lutte-t-il contre ce trafic ?

La première des réalités, c’est qu’un travail de démantèlement de réseaux demande beaucoup de temps. Nous manquons parfois d’effectifs pour le faire. D’autre part, nous sommes également confrontés à une difficulté technique, particulièrement vraie dans le trafic de stupéfiants, qui est celle de la mobilité. Les trafiquants sont souvent organisés sur plusieurs départements, ce qui demande beaucoup d’investissement, de travail pour identifier les réseaux.

La création de l’Ofast, mesure phare du plan national anti-drogue, qui est une structure associant police, gendarmerie, douanes et magistrats, prend donc ici tout son sens. 

Cela permettra d’organiser, d’optimiser les moyens dont on dispose pour comprendre les réseaux de drogue. Dans le Cher, nous avons d’ailleurs anticipé le plan antidrogue avec la création, dès juillet, d’une cellule du renseignement opérationnel contre les stupéfiants (Cross), sous l’égide de Direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans.

L’objectif est de mettre en commun les informations de chaque service, de se partager le travail, de faire circuler les informations et d’utiliser nos ressources au mieux pour lutter contre le trafic de stupéfiants. L’idée est de ne pas frapper seulement au niveau des petits revendeurs de rue, mais de couper les branches supérieures, ce qui pour nous est le plus compliqué. Ce travail de lutte sera long, et il faut bien garder en tête que si nous parvenons à mettre à mal un réseau de drogue, il faudra toujours rester présent, aux aguets. La nature a horreur du vide.

Marion Lapeyre

Vol d'alcool dans un supermarché de La Guerche, véhicule dérobé à Mehun... Les faits divers en bref

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30 litres de gasoil dérobés à Colombiers

30 litres de gasoil ont été dérobés, dans la nuit du lundi 16 septembre à ce mardi 17 septembre, dans un tracteur d’une exploitation forestière, à Colombiers. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Saint-Amand.

Un véhicule volé à Mehun-sur-Yèvre

Une Citroën C3 a été dérobée, entre le vendredi 13 septembre et ce mardi 17 septembre, dans une résidence principale de Mehun-sur-Yèvre, en l’absence des propriétaires. Le ou les voleurs sont entrés par effraction et ont dérobé la clé du véhicule stationné dans le garage. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Mehun-sur-Yèvre.

Tentative de vol de carburant à Saint-Amand-Montrond

Une tentative de vol de carburant sur un véhicule du service technique de Saint-Amand, stationné dans les locaux des services techniques, a eu lieu dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre. La protection du bouchon du réservoir a été cassée. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Saint-Amand.

Vol d'alcool dans un supermarché de La Guerche-sur-l'Aubois

Un Géorgien de 30 ans, domicilié à Lyon (Rhône-Alpes), a été placé en garde à vue, hier matin, par les gendarmes de la communauté de brigades de Sancoins, après avoir volé deux bouteilles de whisky dans un supermarché de La Guerche-sur-l’Aubois, vers 10 heures.

L'immatriculation d'un fourgon volée à Saint-Bouize

La plaque d'immatriculation d'un fourgon stationné dans chez son propriétaire a été dérobée, à Saint-Bouize, entre le vendredi 13 et ce mardi 17 septembre. Des pièces du véhicule ont également été dérobées. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Sancerre.

Opération de filtrage des « gilets jaunes » à Saint-Amand

Huit « gilets jaunes » ont organisé une opération de filtrage, ce mardi 17 septembre, au cours de l’après-midi au rond-point de Lidl, à Saint-Amand-Montrond. Cette action était destinée à échanger avec les automobilistes et à « remobiliser les gens ».

Michelin dément la fermeture de sites industriels en France mais repense une activité poids lourd en difficulté

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Cinq ans après la fermeture de l’usine de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), Michelin va-t-il faire de même avec La Roche-sur-Yon (Vendée) et ainsi complètement abandonner le secteur des poids lourds sur le sol français ?

Des conclusions d'un groupe de travail actuellement présentées

La question se pose, alors que commencent à être présentées aux salariés les conclusions d’un groupe de travail inédit sur l’avenir des douze usines françaises du groupe. En échange d’un accord de confidentialité, les syndicats qui ont accepté d’être associés ont obtenu des informations sur l’évolution stratégique des marchés et sur les performances de chaque site industriel.

Si aujourd’hui les inquiétudes se concentrent essentiellement sur le site vendéen, qui emploie 650 salariés, c’est parce qu’ « au cours de l’été, on a senti que le discours de la direction changeait et qu’une fermeture de La Roche-sur-Yon à court terme était possible », précise Jérôme Lorton, le délégué syndical SUD.

« Le marché du poids lourd en Europe est extrêmement concurrentiel. Au cours des dix dernières années, le segment haut de gamme a perdu dix points au profit de pneus à bas coûts et Michelin a subi de plein fouet cette tendance. De ce fait, nous faisons face à des surcapacités de production en Europe. L’inquiétude pèse sur tous nos sites de pneus poids lourds en Europe de l’ouest à La Roche en France comme en Italie, Allemagne, Espagne. Florent Menegaux, avec son équipe de direction, prend le temps d’étudier tous les scénarios »

La menace de mesures protectionnistes brandies par Donald Trump pourraient encore fragiliser le site vendéen, puisque 40 % des pneus produits à La Roche-sur-Yon sont exportés aux États-Unis.

Florent Menegaux, président groupe Michelin.Face aux menaces pesant sur le site, les syndicats demandent à la direction de prendre son temps. « Des solutions ont été trouvées pour le site de Roanne, par exemple. Et les résultats du groupe montrent qu’il n’est pas en danger », estime Jean-Christophe Laourde (CFE-CGC). 

La formule des pactes d’avenir, expérimentée avec succès à Roanne en 2015, peut-elle sauver le vendéen ? Il s’agit de mettre en place une nouvelle organisation de travail contre la promesse d’investissements. Mais cette carte a déjà été abattue, sans succès, à La Roche-sur-Yon.

« L’entreprise est un organisme vivant qui s’adapte en permanence à son environnement »

Même s’ils ne sont pas menacés de fermeture, selon la direction (voir ci-dessous), d’autres sites devraient tout de même avoir à gagner en performances dans les prochaines années.

« Est-ce que Michelin conservera une présence industrielle en France dans le futur ? La réponse est oui. Est-ce que sa présence sera la même qu’aujourd’hui ? La réponse est non. L’entreprise est un organisme vivant qui s’adapte en permanence à son environnement », déclarait Florent Menegaux dans un entretien à La Montagne  le jour même de son investiture, en mai 2019.

Laurent Bernard

Un succès et trois retours de joueuses pour le Bourges Basket à La Roche-sur-Yon

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Le Bourges Basket s'est logiquement et facilement imposé pour son troisième match de préparation (43-68), ce mardi soir à La Roche-sur-Yon face à Roche/Vendée.

Sarah Michel, qui n'avait pas participé aux deux premières sorties de son équipe, a inscrit 9 points en première mi-temps.

Si les deux premières rencontres des Tango s'étaient soldées par de courtes défaites (66-72 contre Lattes/Montpellier à Neuville-aux-Bois, puis 68-71 contre ces mêmes Vendéennes mardi dernier au Prado), la profondeur de banc des Berruyères, qui n'avaient pourtant que sept joueuses du groupe pro, a fait la différence, notamment en deuxième période.

Elodie Godin a aussi connu ses premières minutes de jeu de la saison.

Avec le retour des joueuses professionnelles Alexia Dubié, Elodie Godin et Sarah Michel, les Tango ont pu confirmer les bonnes impressions dégagées lors des deux premières rencontres, en y ajoutant encore plus de qualité.

Si les jeunes Touré et surtout Astier ont confirmé, les Berruyères ont pu compter également sur les prestations de Chartereau (12 points), Rupert (12 points) et Eldebrink (10 points).

A La Roche-sur-Yon, Ludovic Aurégan

 

— Ludovic Aurégan (@Ludoregan) September 17, 2019

 

Les Écoles militaires de Bourges ouvrent leur cycle d'enseignement par deux anniversaires

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La traditonnelle cérémonie de début de cycle d’enseignement aux Écoles militaires de Bourges, a, cette année, une dimension particulière.

Bien sûr, elle a été marquée par le passage des troupes en revue, l'échange des drapeaux entre les deux générations de lieutenants des armes du Train et du Matériel, des remises de décorations, un ordre du jour. Mais cette dimension particulière était due, comme l’a souligné le général Baldi, commandant des EMB, au retour du drapeau des EMB à Bourges, cent ans après « son retour victorieux en 1919 », et aux dix ans de la fondation des EMB.

Lors de la revue des troupes. Photo Bertrand PHILIPPE  

« Ces dix années, a souligné le général Baldi, ont vu la mise en place d’un modèle de fonctionnement, basé sur l’alternance de l’exercice des responsabilités et la mise en commun de tout ce qui est partagé au profit de la formation. » Et d'ajouter que ces dix ans ont surtout été, sur le plan de la formation, synonymes de 200.000 diplômes de toutes sortes, du permis de conduire aux formations les plus pointues. Cela fait de Bourges, a ajouté le général Baldi, « la première école de l'armée de Terre en France ».

Cette cérémonie, qui se déroulait sur la place Étienne-Dolet, a donc été avant tout l’occasion de montrer à ceux qui y assistaient « le lien qu’a la ville de Bourges avec ses militaires ». Et de rappeler, a insisté le commandant des EMB, que « le rouge du drapeau du 95e RI est aussi la marque  du sang versé par les 2.623 jeunes Berruyers morts au front pendant la Première Guerre mondiale ».

« Ensemble, dans la paix comme au combat »

Lors du vin d'honneur qui réunissait les participants dans la salle de réception de la mairie de Bourges, le mot d'accueil a été prononcé par Pascal Blanc, maire. Celui-ci a insisté sur des liens entre la ville et l'armée reposant tant sur un héritage architectural et historique que sur une réalité économique et « un esprit » qui « marquent la ville ».

Le général Baldi, lors de son allocution à la mairie. Photo Bertrand PHILIPPE  

Le général Baldi a également pris la parole. Lors d'une allocution qui reprenait en partie son ordre du jour, il s'est adressé directement aux jeunes lieutenants en leur demandant de saisir « l'opportunité de mieux connaître "l'autre" au travers des périodes d'enseignement, des activités de tradition partagée entre nos deux armes, ou tout simplement à l'occasion de la vie quotidienne, car dès demain vous serez amené à travailler ensemble et surtout à combattre côte à côte, sur les mêmes terrains. Faites réellement votre devise, que nous souhaitons innerver dans l'ADN des EMB : "Ensemble, en paix comme au combat" ».

Bertrand PHILIPPE

Géraldine Denis victorieuse chez les dames

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Mabillat a fait craquer Glon

Si la qualité était au rendez-vous du côté de l'allée cavalières, la quantité a, elle, fait défaut. Avec 75 engagés, contre plus d'une centaine l'an passé, l'édition 2020 laisse les organisateurs sur leur faim. Le décalage d'une semaine de la compétition, opéré pour tenter de redynamiser une manifestation qui montrait des signes d'essoufflement, n'a pas suffi à redonner le sourire au nouveau bureau. « On subit de plein fouet le changement de dates de début de saison initié par la fédération l'an dernier, explique Dominique Chauvet, le juge arbitre du tournoi. Comme notre tournoi se trouvait à cheval sur la saison 2019 et 2020, on pensait qu'en le reculant d'une semaine, cela permettrait aux joueurs de lancer leur saison. Cela n'a pas été le cas. Il faut qu'on réfléchisse sur l'opportunité de ce créneau. »

Sur les courts, on n'a pas ménagé sa peine malgré la canicule. Si la hiérarchie a été respectée, la fin des tableaux a tenu ses promesses avec des phases finales de haute volée.

Des phases finales disputées

Après avoir passé deux tours en n'abandonnant que sept petits jeux à ses adversaires, Philippe Ouvrard, tête de série n°1 du tableau masculin, ne s'attendait pas à l'opposition que lui a livrée en finale le jeune Arthur Mabillat (ASPTT, 15\1) qui, le matin même, avait dû batailler trois sets pour gagner sa demi-finale face à Patrick Raymond (15\2). Après avoir perdu le premier set 6-2, Ouvrard finissait par remporter le deuxième au tie-break. Mais dans le troisième set, le jeune postier, bien campé sur sa ligne de fond de court, parvenait à prendre le meilleur.

Chez les dames, finaliste malheureuse l'an passé, Agnès Glon (ASPTT, 15\3) n'a pas failli cette fois-ci dans sa quête de victoire. Opposée à Géraldine Denis (TC Plaimpied, 15\3), la joueuse de l'ASPTT a fait preuve de patience pour pousser son adversaire à la faute et prendre l'ascendant (6-2, 6-2).

En marge de l'Open, le tableau +35 ans qui a réuni plus d'une trentaine de compétiteurs a vu Hughes Delachaise (Aseab, 15\4) et Huguette Chauvet (Saint-Martin d'Auxigny, 30\1) s'imposer.

les finales

Dames. A. Glon (ASPTT Bourges, 15\3) bat G. Denis (TC Plaimpied), 6-2, 6-2. Hommes. A. Mabillat (ASPTT Bourges, 15\1) bat P. Ouvrard (TC St-Doulchard, 15), 6-2, 6-7, 6-4.

Dames + 35 ans. H. Chauvet (TC Saint-Martin, 30\1) bat M. Delenne (ASEA Bourges, 30\1), 6-4, 6-1. Hommes + 35 ans. H. Delachaise (ASEAB, 15\4) bat E. Mallet (TC Aubigny, 15\4) 6-7, 6-2, 6-2.

Voici quelques gestes simples pour économiser l'eau chez vous

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À l’espace Info énergie du réseau Faire, à Bourges, le conseil est donné de, d’abord, essayer d’estimer ses besoins en eau.

Pas forcément facile mais, pour ceux qui ont un compteur d’eau accessible, faire un point mensuel de sa consommation permet d’avoir un bon repère, voire de déceler des fuites.

Mais « les gestes simples sont importants, explique Aziza Khouda, conseillère. Par exemple, fermer le robinet quand on se savonne les mains ou quand on se shampouine sous la douche est difficile à quantifier, mais ce sont des litres d’eau économisés ».

Un mousseur, c’est 50 % d’économie

Il est également facile d’adapter des « mousseurs », ou économiseurs d’eau aux robinets d’évier et de lavabo. « Quand l’eau est au maximum de pression et de débit, à Bourges, le débit est de 16 litres d’eau par minute (l/mn), ajoute Aziza Khouda. Or, un mousseur permet 50 % d’économie. »

Les douches modernes sont équipées d’économiseurs d’office et même parfois de « stop douche intégré ». Là encore, c’est important : ce dispositif a permis de passer d’un débit de 20 à 7 l/mn.

La surveillance va aux robinets et aux chasses d’eau. « La fuite d’une chasse d’eau peut atteindre 350 m3/an, soit 1.200 € sur la facture, poursuit Aziza Khouda. Et un robinet qui goutte peut représenter 20 l/jour, soit 70 €. »

La réhabilitation de la bassine

Bien sûr, pour ceux qui ont un jardin, recueillir l’eau de pluie dès l’automne pour l’été suivant est une précaution. Quant à la réutilisation de l’eau, c’est une nouvelle discipline à adopter. L’eau de douche qui coule froide avant d’être chaude peut être récupérée et rajoutée au récupérateur.

Et cette réutilisation entraîne la réhabilitation de la bassine. Le propos est sérieux : laver sa salade ou ses légumes dans une bassine permet ensuite de jeter l’eau sur ses fleurs ou de la rajouter au récupérateur.

Quant à l’eau de vaisselle, conclut Aziza Khouda, « elle est parfaite pour laver sa voiture ».

Bertrand Philippe

Pratique. Info énergie Cher du réseau Faire, hôtel d’entreprises, îlot 6, 8 rue Émile-Hilaire-Amagat à Bourges. Contact : 02.46.08.11.02.


Éline Roumet vainqueure chez les dames

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Une finale messieurs 100 % dunoise

Le tournoi d'Orval a réuni 83 participants, soit à deux unités près le même nombre que l'an dernier, 49 hommes et 34 femmes répartis dans les différents tableaux.

Il y avait à peu près autant d'engagés en seconde série (44) qu'en 3 e série (39). Avec une augmentation de la proportion des féminines. Malgré la chaleur, les débats ont été serrés. La demi-finale du tableau masculin + 35 ans opposant René Van Loon (15\4, Ste-Sévère) à Sébastien Gireau (30, Orval) a duré trois heures avec au bout une victoire de l'Orvalien (6-1, 4-6, 6-4).

Catteloin : « Je suis resté dans l'attaque »

Ce dernier avait d'ailleurs déjà perfé à 15\5 au tour précédent, et à 15\5 et 15\3 en Open. Dans la même veine, le Dunois Jean Lyaunet, non classé, a traversé le tableau 4 e série avec sept victoires et a nettement remporté sa finale face à Jean-Yves Mercier (30\1, Orval) 6-3, 6-0. Après un arrêt prolongé, cet ancien joueur classé revient à son meilleur niveau.

Chez les dames, la Ligniéroise Éline Roumet n'a pas eu de mal à reconquérir son titre face à la Berruyère Florie Jacquemin, déjà finaliste malheureuse en 2017. Quant à la finale hommes, ce fut une affaire 100 % dunoise entre Sacha Danys et Pascal Catteloin (15\4 tous les deux), partenaires d'entraînement. La jeunesse du premier n'a pas suffi face à l'expérience du second. « J'étais bien dans le match et Sacha n'a pas réussi à lâcher ses coups dans le premier set. Au début du deuxième, il a retrouvé son jeu et pris l'ascendant mais je suis resté dans l'attaque alors que Sacha est resté plus attentiste en fond de court », raconte le vainqueur. « Je suis un peu émoussé, j'en suis à ma troisième finale de suite en trois semaines », dit de son côté Danys.

les finales

Hommes, 3 e série : P. Catteloin (15\2, Dun\Auron) bat S. Danys (15\2, Dun\Auron) 6-2, 6-4. 4 e série : J. Lyaunet (NC, Dun\Auron) bat J.-Y. Mercier (30\1, Orval) 6-3, 6-0. +35 ans : C. Mathioux (15\4, Châteauneuf\Cher) bat S. Gireau (30, Orval) 6-4, 6-3.

Dames, 3 e série : É. Roumet (15\2, Lignières) bat F. Jacquemin (15\2, ASPTT Bourges) 6-1, 3-0 abandon. 4 e série : A. Ansermino (30\1, St-Amand) bat N. Tiffeneau (30\1, St-Amand) 6-4, 6-3. +35 ans. F. Catteloin (15\4, Dun\Auron) bat A.-M. Bonnet (15\4, Rosières) 6-4, 6-4.

Il valide les initiatives de commerçants et d’artisans

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Un label éco-responsable

C'est une reconnaissance des initiatives éco-responsables qu'ils mènent au quotidien. Quatorze commerçants et artisans de la communauté de communes Sauldre et Sologne viennent de recevoir le label Éco-défis.

Initiée dans le cadre d'une convention de partenariat avec la chambre des métiers et de l'artisanat du Cher, cette démarche de la collectivité est pionnière à l'échelle du département. Elle permet aux professionnels engagés de réduire efficacement leur impact environnemental et de valoriser leur démarche exemplaire auprès de leur clientèle.

Recyclage, LED, livraisons groupées…

Dix mois après son lancement, quatorze commerces se sont déjà engagés dans cette voie vertueuse. Sylvain Gageat, développeur économique auprès de la communauté de communes, s'est chargé de ce dossier.

Les lauréats de ce label ont choisi pour les actions concrètes qu'ils ont mises en place : le recyclage des déchets, l'installation d'éclairage à LED, des constructions à ossature bois, la mutualisation des livraisons, des achats effectués avec ses propres boîtes, etc.

D'ailleurs, même les trophées remis aux lauréats ont été fabriqués au Fablab installé à l'espace coworking albinien par Christophe Thuillier, à base d'amidon de maïs.

Preuve que, selon Laurence Renier, maire de la cité, « il fait bon vivre à Aubigny ».

Interventions indues, moyens insuffisants, agressions : le malaise grandissant des pompiers

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Ras le casque. Voilà le cri qui monte un peu partout en France, dans les rangs des 248.000 soldats du feu.

Chaîne de secours inadaptée, moyens insuffisants, « sursollicitation » liée à l’accumulation d’interventions non urgentes, comme les ivresses sur la voie publique?: les griefs s’agglomèrent et fondent le socle de la grève lancée en juin par sept syndicats de la profession. Un mouvement peu visible – ambulances et camions sortent toujours des casernes – mais qui dure. Faute d’avancées, sa prolongation a été votée jusqu’à fin octobre.

2.813 agressions en 2017, en hausse de 23% sur un an

Le malaise est également lié à la multiplication des violences. D’après le dernier rapport de l’Observatoire national de la délinquance, 2.813 incidents de tous ordres ciblant les pompiers ont été répertoriés en 2017. C’est 23 % de plus qu’en 2016 et ... 213 % de plus qu’en 2008. 

À l’exception de l’Ile-de-France et des grandes métropoles, où « menaces et caillassages constituent un bruit de fond quotidien », comme le déplore Jérôme François, de l’Unsa, le phénomène reste marginal. Mais il progresse bel et bien. Dans le Loiret, 24 agressions physiques ou verbales ont été répertoriées en 2017, contre 12 un an plus tôt. Dans le Cher, on est passé de 0 à 8. En Haute-Vienne, de 0 à 15.

Les pompiers se mobilisent un peu partout en France, comme ici, en août, à Montluçon. Photo Cécile Champagnat

« Les violences sont de plus en plus signalées, ce qui a un effet mécanique sur les statistiques. Malgré cette nuance, la dégradation du climat est nette », relève Sébastien Delavoux, en poste dans le Maine-et-Loire et responsable CGT. 

« On a signé pour sauver des vies... »

« Heureusement qu’on ne tombe pas tous les jours sur des gens qui nous tendent des traquenards, poursuit Jérôme François, de l’Unsa. En revanche, les problèmes avec M. et Mme Tout le monde sont de plus en plus fréquents. On se fait insulter ou frapper parce que le délai d’intervention est jugé trop long, parce que la personne prise en charge exige d’être transportée dans tel hôpital plutôt qu’un autre, etc. À force, le moral trinque. On a signé pour sauver des vies et éteindre des incendies, pas pour ça… »

Quelles solutions ?

Pour juguler le phénomène, plusieurs pistes sont sur la table. Les caméras piétons, l’anonymisation des plaintes et le partage des données sur les patients souffrant de troubles psychiatriques en font partie. « Sur ce dernier point, on nous oppose le secret médical, mais il faudrait vraiment que l’on soit informés en amont d’un danger potentiel, estime Sébastien Delavoux, de la CGT. Ce manque nous a quand même coûté une vie il y a un an (*). »

Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, est justement attendu à Vannes, samedi, en clôture du congrès de la fédération nationale. L’occasion, enfin, de renouer le fil du dialogue ?

Stéphane Barnoin

(*) Un pompier a été poignardé à mort dans le Val-de-Marne alors qu’il venait secourir un déséquilibré. 

Procès de "gilets jaunes" à Bourges, trafic de drogue dans le Cher... ce qu'il faut savoir ce matin

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Cher / Berry

Le trafic de drogue présent dans les villes et campagnes du Cher

Alors que le gouvernement a annoncé, ce mardi, la création de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) dans le cadre du plan antidrogue, Joël Garrigue, procureur de la République de Bourges, a évoqué pour Le Berry le trafic de stupéfiants « bien présent dans le Cher », dans les zones urbaines comme rurales.

Sept "gilets jaunes" jugés ce mercredi à Bourges

Sept personnes doivent comparaître ce mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Bourges. Elles avaient été arrêtées juste avant la manifestation nationale des "gilets jaunes" le 12 janvier à Bourges, en possession d'objets qui auraient pu être utilisés comme armes contre les forces de l'ordre.

Prise d'armes devant la cathédrale pour les Ecoles militaires de Bourges

La prise qui avait lieu ce mardi soir sur la place Etienne-Dolet, qui marque l'ouverture du cycle de formations aux Ecoles militaires de Bourges (EMB), est avant tout marqué par deux anniversaires : les dix ans de la fondation des EMB et le retour du drapeau des EMB à Bourges, cent ans après « son retour victorieux en 1919 ».

France/Monde

Les experts du climat aggravent leurs prévisions sur le réchauffement

Si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 °C d’ici à la fin du siècle, entraînant des conséquences désastreuses pour les espèces et les écosystèmes. Ces résultats, qui aggravent les précédentes projections, ont été publiés, ce mardi, par les plus grands laboratoires français de climatologie.

Les migrants toujours plus nombreux, selon un rapport de l'ONU

Le nombre de migrants dans le monde était en 2019 de 272 millions, soit 51 millions de plus qu'en 2010, dont une majorité accueillie en Europe (82 millions) et en Amérique du Nord (59 millions), selon un rapport de l'ONU publié mardi.

Second tour de la présidentielle en Tunisie

Le second tour de la présidentielle en Tunisie opposera l’universitaire indépendant Kaïs Saïed et l’homme d’affaires actuellement en prison Nabil Karoui, a annoncé, dans l’après-midi du mardi 17 septembre, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). 

Israël : Netanyahu et Gantz dans un mouchoir de poche pour leur match retour

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz attendaient mercredi les résultats officiels d'élections législatives qui s'annoncent serrées et pointent déjà vers de difficiles pourparlers pour accoucher d'un nouveau gouvernement. Les sondages à la sortie des urnes créditaient le Likoud (droite) de M. Netanyahu de 30 à 32 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, contre 32 à 34 sièges pour le parti Bleu-blanc de M. Gantz, ancien chef de l'armée qui s'est reconverti dans la politique.

L'Espagne va retourner aux urnes pour la quatrième fois en quatre ans

L'Espagne va retourner aux urnes le 10 novembre pour la quatrième fois en quatre ans, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez n'étant pas parvenu à obtenir les soutiens nécessaires à sa reconduction au pouvoir. "Le pays est voué à (organiser) de nouvelles élections le 10 novembre", a reconnu mardi M. Sanchez après avoir été reçu par le roi d'Espagne Felipe VI qui menait depuis lundi des discussions de la dernière chance.

Lancer de hache, karaoké, mur interactif d'escalade : un concept insolite arrive bientôt à Saint-Germain-du-Puy

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Dans la galaxie des loisirs proposés à travers l’agglomération berruyère, la Fun sport factory et son arsenal de jeux originaux vont faire figure d’Ovni. Les amateurs d’activités atypiques pourront graviter à compter du 21 septembre autour de ce nouvel espace ludique débarquant rue du Pressoir, en deuxième rideau de la route de La Charité, à Saint-Germain-du-Puy.

Pour ceux qui veulent pousser la chansonnette mais n’osent pas pousser la porte des bars par peur du regard des inconnus, deux salles de karaoké – une pouvant accueillir jusqu’à six personnes, l’autre jusqu’à seize – ont été aménagées en salon, comme à la maison. Les pantoufles en moins, mais 30.000 titres en plus. Très couru au Japon, le concept en côtoie un autre venu de l’autre côté de l’Atlantique.Un mur d'escalade en réalité augmentée.

Des haches à la place des fléchettes

En vogue au Canada, le lancer de hâches déboule dans le Cher. Pour faire simple, c’est un peu comme les fléchettes : il faut mettre dans le mille mais avec l’outil favori du bûcheron. Pour lâcher prise, il sera également possible de se mesurer à un mur d’escalade en réalité augmentée ainsi qu’à Lü, une aire de jeux interactive qui réinvente l’activité physique, à l’aide de jeux vidéo projetés sur un mur et de ballons remplaçant la traditionnelle manette.Une aire de jeux interactive où la manette traditionnelle des jeux vidéo est remplacée par des ballons.

 

« La force du concept, c’est évidemment de proposer des activités originales, explique Quentin Charroux, éducateur sportif, âgé de 29 ans, qui a créé il y a huit ans Fun sport, une société itinérante proposant aux écoles et centres de loisirs du Cher et des départements limitrophes des activités sportives originales. Ce mur d’escalade interactif est le huitième en France seulement, l’aire Lü la quatrième, quant aux pistes de lancer de hâches, il n’en existe qu’une dizaine. »

Le projet devient enfin concret pour Quentin Charroux qui, fin 2018, envisageait de l’installer sous un autre nom et sous une autre forme, à Saint-Doulchard, à l’arrière de la salle de sport basic Fit. Faute d'accord des banques, la Fun arena était mort-née. La Fun sport factory va prendre le relais.

 

Benjamin Gardel

benjamin.gardel@centrefrance.com

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