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Et tes soleils rayonne sur le public

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Et tes soleilsæ Rayonnent par de bons acteurs. En présence d'une trentaine de spectateurs, le Café librairie la Boucherie a accueilli, vendredi soir, une pièce de théâtre Et tes soleils interprétée par la C ie le Rouge et le vert.

Dans un style innovateur, cette pièce raconte l'histoire d'une rencontre entre un peintre et une famille modeste d'ouvriers. Dans cette œuvre, écrite et interprétée par Thierry Paillard et Valérie Barral, il est question de valeurs fondamentales de la vie, celle sans artifices, totalement dénuée d'effets matérialistes. Celle où le peintre n'est pas encore un artiste mais se classe déjà parmi les illustres et virtuoses, celle où la famille modeste ne tient qu'à une seule richesse, la beauté de l'âme.

L'écriture poétique de Thierry Paillard nous invite à voyager à travers la vie de ces deux familles, une vie où l'art semble n'être qu'un mot et n'avoir d'intérêt que dans l'intériorité et le cœur des personnages. « C'est vraiment très bien fait. Les acteurs sont bons, l'histoire est bien racontée et la façon de l'interpréter est très originale, commente Lucy Kepp, déjà fan de la comédie. Finalement, on découvre la vie de Van Gogh sans que les acteurs durant toute la pièce ne prononcent son non, c'est vraiment génial. »


Les défaillances d'entreprises en repli de 12,8 % en 2016 dans le Cher

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L’augmentation du nombre de créateurs en France métropolitaine (+ 5,6 %) ne se répercute pas sur la région. En 2016, 14. 412 entreprises marchandes non agricoles ont été créées sur le territoire régional : 9.844 entreprises individuelles y compris micro-entrepreneurs, et 4.568 sociétés.

 

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Les créateurs n’ont jamais été aussi peu nombreux depuis que le régime d’auto-entrepreneur a été instauré en 2009, selon l’Insee. La création reste la plus dynamique dans le Loiret (+ 2 %). En revanche, elle baisse nettement dans le Cher (-7,5 %, 1.366 créations) et l’Indre (- 5,8 %) alors que les nouvelles immatriculations d’entreprises sont stables dans les trois autres départements de la région.

 

En Centre-Val de Loire, en 2016, un porteur de projet sur trois a fondé une société.Les créations régionales augmentent seulement dans le secteur du service aux entreprises ou aux particuliers.

Dans le Cher, le nombre de défaillances d’entreprises est en revanche en net repli de 12,8 % (-16,8 % dans la Région). 

 

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Construction

 

Redémarrage à confirmer. Selon l’Insee, dans le secteur de la construction neuve, la tendance amorcée en 2015 se poursuit en 2016, avec une progression de 5,4 % du nombre de logements autorisés en Centre-Val de Loire, portant le total à près de 11.600 logements. Une hausse inférieure à celle enregistrée nationalement (14,8 %). Le nombre de logements commencés augmente dans le Cher (+ 16,4 %). Par ailleurs, le nombre de logements autorisés (900 en 2016) est en hausse de 25,8% par rapport à 2015 dans le Cher.

 

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Douze brebis solognotes sont à l’œuvre sur le site du réservoir géré par Veolia

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Douze brebis solognotes broutent l’herbe autour du réservoir des Grands-Villages, depuis un mois et demi et pour trois semaines encore. Ce troupeau appartient à l’entreprise Palin espaces verts qui, d’habitude, assure l’entretien mécanique du site pour le compte de Veolia.

« Quand le responsable nous a proposé l’écopâturage, on a été plutôt séduits, raconte Jean-Philippe Labruna, responsable de l’agence Veolia de Saint-Amand. Notre premier réflexe a été de nous interroger sur le risque sanitaire lié à la présence de moutons autour du réservoir, mais l’Agence régionale de santé (ARS) a validé le dossier, qui a aussi eu l’accord du syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu). »

Il fallait également que les brebis puissent se mettre à l’ombre, ce qui est le cas sur le site des Grands-Villages. Les agents de Veolia ne sont jamais en contact avec les animaux. Tous les deux jours, c’est Lucie Réty, responsable de l’écopâturage chez Palin espaces verts, qui passe voir le troupeau : « Je vérifie leur nombre, leur état sanitaire et je m’assure qu’elles ont assez d’eau. Je leur donne aussi des céréales concassées. C’est leur friandise?; ça permet de les apprivoiser pour les déplacer de champ en champ sans clôture et les monter dans le van. »

« Un intérêt écologique mais aussi social »

En plus de pouvoir entretenir des espaces parfois difficiles d’accès pour les machines, les brebis assurent le maintien de la biodiversité avec un impact environnemental nul. « L’écopâturage ne coûte pas plus cher et permet l’installation de nouvelles espèces floristiques et faunistiques, entre autres grâce au régime sélectif de l’herbivore, à la fertilisation naturelle des sols, à la diminution du bilan carbone et la non-utilisation de produits phytosanitaires, à la réduction des déchets verts. L’intérêt écologique est évident, mais il y a aussi l’aspect social dans le sens où l’animal est un lien fort entre les gens. On n’a eu aucun retour négatif depuis que les brebis sont arrivées, » constate Jean-Philippe Labruna.

À l’entrée du site, un panneau rappelle aux marcheurs du chemin voisin les avantages de l’écopâturage. Il met aussi l’accent sur la brebis solognote, réputée pour sa longévité, son endurance et son adaptabilité. L’entreprise Palin espaces verts participe au plan de conservation pour la sauvegarde et la protection de cette race rustique française menacée d’extinction.

Une race régionale rustique et menacée d’extinction, idéale pour l’entretien et le défrichage

Le troupeau devrait passer quatre fois par an par le réservoir des Grands-Villages. « Les brebis vont aussi aller entretenir le site du réservoir de la Coterelle à Saint-Amand », annonce Emmanuel Riotte, président du Sivu. Entre-temps, elles seront repassées par Arçay, où Veolia a déjà été convaincu par la méthode qui, malheureusement, ne peut pas être mise en place n’importe où : « Ce serait tentant d’avoir de l’écopâturage au puits des Laisses ou encore au forage de Pissy, où il y a bien plus de terrain, mais ça n’est pas possible sur les sites de production. Là, ça ne peut qu’être un entretien mécanique. » 

Marlène Lestang marlene.lestang@centrefrance.com

Expérimentation. La ville de Saint-Amand avait mené une expérimentation avec huit moutons, en juin 2016, dans le quartier du Vernet, dans le cadre de l’opération Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) et de la nouvelle gestion des espaces verts.

Paris 2024 : la ministre des sports Laura Flessel à Bourges ce mardi après-midi

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La « guêpe » à l’assaut du terrain. Après des déplacements au festival de Cannes pour faire la promotion de Paris 2024 et à Biarritz pour assister aux mondiaux de surf, Laura Flessel sera à Bourges, aujourd’hui. La ministre des Sports visitera les installations du Creps de la région Centre Val-de-Loire et participera à une réunion publique de François Cormier-Bouligeon, candidat La République en Marche aux législatives dans le Cher (18h30, salle des fêtes de la Chancellerie).

Comment vivez-vous vos débuts de ministre au contact de pros de la politique, vous qui êtes issue de la société civile ?

C’est rythmé, mais j’adore ça. Je vais reprendre les propos du président lors du premier conseil des ministres. À notre arrivée à l’Elysée, il y avait des représentants de la société civile et de la société politique. Après, il y avait un gouvernement qui se mettait au travail.

Quelles sont vos priorités ?

Comme tout sportif de haut niveau, on a souvent des doubles, voire des triples projets. En l’occurrence, nous voulons travailler sur un double axe fort. Paris 2024 est notre premier objectif avec cette échéance du 13 septembre, date à laquelle les JO seront attribués. L’autre objectif est de travailler sur le sport pour tous et partout. Ça passe par l’éducation, par le système handi, par une pratique d’inclusion dans les quartiers difficiles. Ça passe aussi par un rayonnement international, en travaillant sur la diplomatie sportive.

Avec une volonté en tant qu’ancienne championne olympique d’escrime d’être une vraie plus-value pour la candidature française ?

Avant d’être ministre, j’ai fait partie du comité d’étude de faisabilité et par la suite de la commission des athlètes. Et il y a quelques jours, je suis partie aussi à Bruxelles pour le conseil des ministres européens. J’ai présenté la candidature de la France pour montrer qu’elle est aussi européenne. Cela a été perçu de manière très positive. On a un très beau projet. On doit jouer solidaire et serré pour avoir les Jeux.

Quel impact cela peut-il avoir pour des villes de province ?

Les JO seront pour toute la France. On va forcément utiliser nos dix-sept Creps pour répondre aux demandes des délégations étrangères ou de nos fédérations. Je pense qu’il faut comprendre que l’héritage des JO sera pour la France. Cela nous permettra de développer encore plus le sport partout et de lutter contre les discriminations.

« Les Jeux seront pour toute la France »

Vous participerez à une réunion publique d’un candidat aux législatives. Après de nombreuses campagnes sportives, comment vivez-vous votre première campagne politique ?

Il y a les législatives, mais je ne m’y présente pas. Mon objectif, c’est de travailler sur les dossiers dont certains sont épineux. Je fais d’abord des déplacements de terrain. On sait que les Creps sont très utiles, il est important pour moi de sortir de Paris pour voir comment les choses se passent sur le terrain. Il est aussi important de le faire sur des événements comme l’inauguration de la salle de boxe du Creps de Bourges à la mémoire d’Alexis Vastine (médaillé olympique mort tragiquement en 2015, ndlr) qui en avait fait l’un de ses lieux d’entraînement. 

Michaël Nicolasmichael.nicolas@centrefrance.com

Pluie de notes pour Un été à Bourges [programme complet]

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La vingt et unième édition d’Un été à Bourges va se dérouler du 21 juin au 26 août, avec toujours comme principe de base l’accès gratuit aux concerts et spectacles. Cette année, la ville programme un concert à la cathédrale, vendredi 4 août, avec l’octuor de violoncelles Ô-Celli. Tous les autres concerts ont lieu au théâtre de verdure des Prés-Fichaux, au palais Jacques-Cœur et au square du Cardinal-Lefebvre, avec le soin apporté à une adéquation entre le lieu et la musique qui est jouée.

Aurélia Ceccaldi, responsable du festival, s’est occupée de la programmation qui met en scène 19 concerts professionnels et 13 spectacles de la scène locale. Frédéric Charpagne, adjoint à la culture, souligne les résultats du premier partenariat avec le Printemps de Bourges et la programmation d’un groupe qui faisait partie des Inouïs du festival. Témé Tan, un Belge d’origine congolaise, fera apprécier sa musique nourrie de l’Afrique et du Brésil, entre groove minimaliste, beats entêtants et harmonies suaves, samedi 15 juillet, au square du Cardinal-Lefebvre.

Natacha Atlas clôturera le festival Un Été à Bourges ce soir

Mais Un été à Bourges commencera bien avant. Le festival estival débute traditionnellement par la fête de la Musique, mercredi 21 juin. Il se passera plein de choses dans la ville, à commencer par la fanfare tout-terrain des Grooms, qui effectuera la montée de la place Planchat à la place Étienne-Dolet à partir de 19?h?30. Ces huit musiciens manient les cuivres avec maestria avec un répertoire qui va de la musique médiévale aux musiques de films, en passant par Stravinsky. Ce même jour, deux créations se tiendront au palais Jacques-Cœur.

Témé Tan, un Inouï du Printemps sur la scène du Cardinal-Lefebvre

Des performances chorégraphiques hip-hop, sous la houlette de Marie Philiponneau, et Palais d’ondes, des créations musicales par le département de musique électronique avec les classes de cornemuses et de percussions du conservatoire de Bourges, sont également au programme.

La Nuit des chorales se déroulera au couvent des Augustins, à partir de 18?h?30. Pour le concert au square du Cardinal-Lefebvre ce sera The Rhum Runners, un groupe de six musiciens emmené par Toni Mojito (Jean-Gatien Pasquier de son état civil) qui fait dans le rock exotique. 

François Lesbre francois.lesbre@centrefrance.com

La Fête de la musique

Les animations. De la musique dans les rues de 17?h?30 à 23 heures. La Nuit des chorales au couvent des Augustins de 18?h?30 à 22 heures. Performances chorégraphiques hip-hop et créations musicales octophoniques au palais Jacques-Cœur de 19 heures à 22?h?30. Parade avec les Grooms à partir de la place Planchat à 19?h?30. Concert de The Rhum Runners au square du Cardinal-Lefebvre à 21 heures.

Les concerts

Tous les concerts à 21 heures.

Samedi 15 juillet. Témé Tan (groove), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 20 juillet. African Variations (afro jazz), au Palais Jacques-Cœur.

Vendredi 21 juillet. Lucy Dixon (swing), au théâtre de verdure des Près-Fichaux.

Samedi 22 juillet. The James Hunter Six (soul), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 27 juillet. Guo Gan Duo (musique traditionnelle chinoise et turque), au palais Jacques-Cœur.

Vendredi 28 juillet. Yaron Herman Trio (jazz), au théâtre de verdure des Prés-Fichaux.

Samedi 29 juillet. Zibeline (fanfare festive et musiques du monde), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 3 août. Zerrad Trio (musiques méditerranéennes), au palais Jacques Cœur.

Vendredi 4 août. Ô-Celli (classique avec octuor de violoncelles), à la cathédrale Saint-Étienne.

Samedi 5 août. The Headbangers (jazz, électro, pop), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 10 août. Justin Taylor (clavecin, classique), au palais Jacques-Cœur.

Vendredi 11 août. Arnaud Fradin and his Roots Combo (blues), au théâtre de verdure des Près-Fichaux.

Samedi 12 août. Doolin’ (pop irlandaise), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 17 août. French Tobacco (pop, folk), au palais Jacques-Cœur.

Vendredi 18 août. Revivor (modern soul), au théâtre de verdure des Prés-Fichaux.

Samedi 19 août. Orlando Julius and The Heliocentrics (afro beat), au square du Cardinal-Lefebvre.

Jeudi 24 août. Georges Pludermacher (piano classique), au palais Jacques-Cœur.

Jeudi 25 août. Paris combo (chanson), au théâtre de verdure des Prés-Fichaux.

Samedi 26 août. Naïve New Beaters (électro pop chaloupé), au square du Cardinal-Lefebvre.

La scène Locale

Les groupes locaux jouent à 19 heures au théâtre de verdure des Prés-Fichaux.

Jeudi 22 juin, Trop d’bals (musique traditionnelle). Jeudi 29 juin, Hôtel Campari (bluegrass, folk, country). Vendredi 30 juin, A Movement of Return (électro rock). Mercredi 5 juillet, Am Ketenes Swing (jazz manouche). Jeudi 6 juillet, Tim?! (chanson, pop). Vendredi 7 juillet, les M’Bondals (percussions). Mercredi 12 juillet, Fredobert (chanson). Mercredi 19 juillet, Manston (british pop-rock). Mercredi 26 juillet, Shatel (électro groove). Mercredi 2 août, Julien Girard (chanson). Mercredi 9 août, Maudits Français (chanson festive). Mercredi 16 août, Caje (prose-pop), mercredi 23 août, Swams on the Groove (rock, pop, funk).

Emploi : plus de soixante offres d’apprentissage ce mercredi

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Le rendez-vous, qui s’installe dans ce lieu prestigieux du palais des sports du Prado, à Bourges, a pour ligne de mire la rentrée de septembre. Il s’adresse à ceux qui préparent une formation en apprentissage, du CAP au master.

La manifestation, baptisée Journée apprentissage mod’emploi, est portée par l’ensemble des centres de formation d’apprentis (CFA) de la Région Centre et la mission locale, avec le CIO, Pôle emploi et Cap emploi, en partenariat avec l’Éducation nationale, et une belle implication des entreprises. « Une trentaine sont partenaires, et nous avons recensé environ soixante offres d’apprentissage (*) », indique Christelle Landon, responsable du développement commercial du CFA.

« Cela va permettre de montrer tous les secteurs qui recrutent, l’industrie, l’alimentaire, la propreté, et notamment en encadrement. Savoir, aussi, qu’on peut faire un BTS par l’apprentissage », insiste Christelle Landon. « Nous avons près de 1.000 apprentis au CFA de Bourges, dont 200 en post-bac », précise Magali Tardif, responsable de la formation supérieure au CFA.

Demain matin, à partir de 9 h 30, grâce à un accueil personnalisé par un conseiller de l’équipe de la mission locale, chaque visiteur sera orienté vers les trois espaces : le showroom des formations, animé par les CFA ; les ateliers (coaching, préparer un entretien, comment rechercher une offre sur internet ou rédiger un loyer) ; et les tables rondes (les apprentis parlent aux jeunes, les maîtres d’apprentissage expliquant quels sont leurs critères).

Job datings l’après-midi

L’après-midi, le showroom et les ateliers se poursuivront. Et les job datings se mettront en place. C’est une mise en relation entre les entreprises et les candidats à une formation par apprentissage. « Il n’est pas nécessaire de s’inscrire préalablement. Mais nous conseillons aux candidats de venir avec un CV et une lettre de motivation et d’avoir préparé et ciblé les entreprises et le secteur qui les intéressent », conseille Jean-François Bertho, sous-directeur de la mission locale. 

Laurence Javallaurence.javal@centrefrance.com

(*) Les offres sont consultables sur apprentissage-modemploi.fr. Une façon de préparer et de cibler ses entretiens de l’après-midi.

Pratique. Demain, de 9 h 30 à 19 heures, au palais des sports du Prado, à Bourges.

Mobilis, de la bagagerie informatique sur mesure

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Solides et pratiques à utiliser. Les coques de protection informatique développées par la société Mobilis Engineering ne sont pas destinées au grand public. L’entreprise de Méreau ne fait que du sur-mesure à destination des entreprises. Sa cible?? Les professionnels en mobilité. Mobilis a fait le choix depuis vingt ans de s’adresser à un marché où protection permanente doit rimer avec ergonomie.Un choix de robustesse, pour mieux se démarquer des acteurs asiatiques, qui permet à Mobilis d’être le seul acteur sur ce marché de niche exigeant.

Des matières spécifiques

La société Mobilis a été créée en 1993, en région parisienne, sur une idée innovante : protéger un ordinateur portable utilisé sur le terrain soumis au risque de casse. Le lien avec Vierzon s’opère en 1996. Mobilis prend alors des parts chez un sous-traitant, Dhez création (sept salariés), qui fait de la petite maroquinerie. En redressement judiciaire, Dhez création passe dans le giron de Mobilis qui se diversifie vite dans le matériel informatique.

« On a arrêté le cuir pour des raisons économiques, mais c’est une aussi une matière lourde, décrypte Benoît Jeanneau. L’univers informatique s’allège, il faut suivre cette tendance. On utilise donc une matière plus légère. » Des matières peu connues comme la mousse thermoformée, le nylon, le polycarbonate ou encore une mousse spécifique que Mobilis est le seul à utiliser, le TFP 3.0, capable d’absorber 99 % de l’énergie.

« On n’a pas  de stock, on ne fait que du sur-mesure »

« Les clients recherchent un retour sur investissement, quitte à mettre plus cher », analyse Benoît Jeanneau.

Si Méreau est devenu le site français de production du groupe Mobilis (*), l’entreprise s’appuie aussi sur un sous-traitant en Chine, où sont conçus en plus gros volumes sacs à dos, petites sacoches pour ordinateurs et bagagerie classique. Mobilis travaille pour des grands comptes comme la SNCF, Danone, Coca-Cola, La Poste, Peugeot – un des plus gros clients – ou encore Ferrero.

« On n’a pas de stock, on ne fait que du sur-mesure, en partant de prototypes pour chaque client, explique la directrice du site de Méreau, Sandrine Demenois. On s’adapte à n’importe quel type d’ordinateur. » Mobilis travaille des petites séries.

Artisanal et industriel

La société réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’export, au Royaume-Uni, en Espagne, au Benelux ou encore en Allemagne. L’objectif est de monter à 40 %, même si la France reste un marché en croissance.

Comme dans la confection traditionnelle, la société de Méreau propose à ses nouvelles recrues des formations maison sur des matières très spécifiques. « Je viens de l’usinage où il y a une pénurie de main-d’œuvre, confie Sandrine Demenois. Ici aussi, c’est dur de trouver des mécaniciens. » Avec trente-quatre salariés dont vingt-huit en production, pallier les départs à la  retraite se prépare des mois en avance. « On veut garder le côté artisanal tout en étant industriel », résume Sandrine Demenois. 

Thomas Migaultthomas.migault@centrefrance.com

(*) Le groupe Mobilis, dont le siège se situe à Annecy (Haute-Savoie) emploie 80 personnes et a développé un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros.

Contact. www.mobiliscase.com.

"Je vais te crever" : six mois de prison ferme pour menaces de mort

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Jean-Luc Warzee, un Belge de cinquante-neuf ans, avait menacé le gérant d’une supérette de Jouet-sur-l’Aubois en avril dernier. Également reconnu coupable de violences (il l’avait bousculé) et de conduite sans permis (notre édition du 24 avril), il a écopé de six mois de prison ferme hier devant le tribunal correctionnel de Bourges. Pile ce qu’avait demandé le substitut du procureur.

En choisissant soigneusement ses mots, et avec un accent belge à couper au couteau, le prévenu, très nerveux, a tenté de plaider sa cause. Oui, il avait bu, comme souvent. Plus de 2 grammes par litre de sang quand les gendarmes l’ont arrêté.

Ses errements, ses explications vite confuses, ses accès de fureur, tous dirigés contre l’uniforme (police et gendarmerie), tout ça n’arrange guère ses affaires.Son avocate, Me Sandra Leblanc, s’est efforcée de brosser le portrait d’un homme brillant, cultivé, autrefois ingénieur compétent et respecté, mais déchu depuis une séparation douloureuse, un accident avec des séquelles psychologiques, une fuite en avant dans l’alcool. « Les anxiolytiques et la bouteille n’ont jamais fait bon ménage », résume le parquet.

E.L.


Cazeneuve prêt à retirer sa plainte si Mélenchon s'excuse, cyclone au Bangladesh... Les 5 infos du Midi pile

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Grèves des transporteurs de matières dangereuses : barrages filtrants devant des dépôts pétroliers

La grève des transporteurs de matières dangereuses (carburants, gaz, produits chimiques...) se poursuivait mardi et des barrages filtrants devant des dépôts pétroliers avaient repris en Ile-de-France et à La Rochelle notamment, selon la CGT, seul syndicat, non majoritaire, à l'origine du mouvement.

Les barrages filtrants, installés par les grévistes à l'entrée des neuf gros dépôts franciliens ont repris mardi notamment au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), a ajouté la CGT. Toutefois, selon la gendarmerie, aucun blocage ni filtrage n'étaient constatés à Grandpuits, mais seulement la présence d'une demi-douzaine de militants CGT.

Cazeneuve prêt à retirer sa plainte, si Mélenchon présente ses "excuses"

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve s'est déclaré prêt mardi à retirer sa plainte pour diffamation contre Jean-Luc Mélenchon, si le leader de La France insoumise présentait ses "excuses".

"Moi je ne suis pas du tout demandeur d'aller devant les tribunaux pour porter devant les tribunaux le règlement de conflits politiques, mais là je suis obligé de le faire", a expliqué sur France Inter M. Cazeneuve, accusé par Jean-Luc Mélenchon, non seulement d'être responsable de la mort de Rémi Fraisse, mais de s'être "occupé de son assassinat". "Si bien entendu il dit dans les jours qui viennent +je regrette ce que j'ai dit, je me suis laissé emporter, je présente mes excuses+, je retirerai ma plainte", a-t-il poursuivi.

Assistants d'eurodéputés : outre Sarnez, Hortefeux et Lavrilleux concernés par l'enquête

Les députés européens de droite Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux font partie des parlementaires concernés par l'enquête ouverte après des accusations du Front national sur d'éventuels emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, a affirmé mercredi une source proche du dossier confirmant une information du Parisien.

Une vingtaine d'élus de tous bords, dont la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez, sont visés par cette enquête ouverte par le parquet de Paris le 22 mars à la suite du signalement d'une eurodéputée FN, dénonçant des emplois fictifs parmi des collaborateurs de députés européens d'autres partis. Le FN est lui-même visé par une enquête des juges d'instruction pour des faits similaires.

450.000 évacuations face au cyclone Mora au Bangladesh

Le cyclone Mora frappait mardi le Bangladesh, avec des vents jusqu'à 135km/h, endommageant des milliers d'habitations et forçant l'évacuation de 450.000 personnes de villages côtiers.

Le cyclone a touché terre dans le sud-est du pays entre les villes de Chittagong et Cox's Bazar à 06H00 locales (00H00 GMT), a annoncé le département météorologique dans un bulletin.

Aucune victime n'était signalée dans l'immédiat mais les autorités ont fait état de dégâts sur des logements. Le gouvernement a mis à l'abri 450.000 habitants de la région après avoir émis une alerte météorologique de niveau maximum.

Tour de France : le grand départ 2019 à Bruxelles

Le Tour de France 2019 s'élancera de Bruxelles, ont annoncé mardi les autorités de la capitale belge et l'organisateur de la Grande Boucle (ASO), lors d'une conférence de presse. ASO souhaite de la sorte célébrer la première victoire du Belge Eddy Merckx dans le Tour, il y a 50 ans.

La salle de boxe Alexis-Vastine inaugurée ce mardi au Creps

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Le Creps de la région Centre Val-de-Loire honorera la mémoire d'Alexis Vastine, ce mardi en présence de la ministre des Sports Laura Flessel, en donnant à sa salle de boxe le nom du jeune champion décédé tragiquement à l'âge de 28 ans, le 9 mars 2015 lors de l'enregistrement d'une émission de télévision en Argentine. Un hommage qui rappelle que le médaillé olympique de Pékin avait ses habitudes à Bourges.

Le 9 mars 2015, le sport français était frappé de stupeur avec l'annonce du décès tragique de plusieurs champions français lors du tournage de l'émission Dropped, en Argentine. Parmi eux, la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine. La France perdait ce jour-là, l'un des boxeurs les plus doués et attachants de sa génération, privé tragiquement de son rêve olympique et de finir en beauté sur le ring des JO de Rio.

Le Creps, un refuge pour le boxeur à l'hiver 2014

Le champion avait ses habitudes à Bourges, où il était venu préparer des échéances internationales à plusieurs reprises avec l'équipe de France ou seul. Durant l'hiver 2014, il avait même fait du Creps de la région Centre Val-de-Loire un refuge. « Il relevait de plusieurs blessures, nous expliquait Thierry Gautier, responsable du haut niveau au Creps et entraîneur du boxeur dans ses jeunes années. Il venait d'être opéré à un coude. Il sortait surtout de plusieurs mois de profonde dépression, d'excès. Il était... paumé, fragile et venait vers nous en quête de repères, pour se reconstruire. »

Le Creps de la Région Centre avait servi de refuge au boxeur durant l'hiver 2014.

En surpoids (82 kg contre 69 kg lorsqu'il boxait), Alexis Vastine avait alors retrouvé le goût de l'effort dans la salle berruyère. « Il me disait qu'il se sentait revenu aux sources de la boxe, expliquait Thierry Gautier. Quelques mois plus tôt, il avait tenu à parrainer les dix ans du Creps, un endroit où il se sentait chez lui. »

Le bronze olympique et des larmes

Alexis Vastine s'était fait une place dans le coeur des Français en 2008, lors des JO de Pékin. Le super-léger de 21 ans avait terminé la compétition, en demi-finale mais en larmes. Avec une médaille de bronze autour du cou, donc, mais un immense sentiment d'injustice suite à la décision des juges de donner la victoire au Dominicain Félix Diaz, futur champion olympique.

Le Normand avait fini par digérer la déception, en repartant de l'avant. En 2009, lors d'un stage en Corrèze, il nous confiait : « Je ne veux pas décevoir et que les gens pensent que j'ai gagné cette médaille sur un coup de chance. Je veux tout faire pour aller plus loin. Je vise la lune en me disant que comme ça, j'ai la tête dans les étoiles. »

Alexis Vastine était venu plusieurs fois à Bourges pour préparer des échéances importantes avec l'équipe de France, comme ici en 2010.

Quatre ans plus tard, le jeune homme avait pourtant encore quitté Londres avec ce même sentiment d'amertume et d'incompréhension après avoir été éliminé en quart de finale du tournoi olympique, une nouvelle fois sur une décision controversée des juges. Les réclamations du boxeur et de la fédération n'avaient cependant pas été suivies d'effets.

Palmarès : médaillé de bronze aux JO de Pékin (2008) ; quadruple champion du monde militaire (2008, 2010, 2011, 2014) ; triple champion de France seniors (2006, 2007 et 2009).

Gibjoncs : l'avenue Stendhal rénovée pour 1,4 million d'euros

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L'avenue Stendhal relookée

Les Gibjoncs n'en finissent pas de changer de visage. L'avenue Stendhal sera le prochain axe du nord de la ville à bénéficier de ce relooking urbain en profondeur.

Financé pour moitié par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) – une enveloppe totale de 1,4 million d'euros a été débloquée –, le chantier va considérablement redessiner le paysage d'un secteur en pleine mutation. Face à l'école élémentaire des Pressavois, l'aménagement de l'avenue Stendhal va accompagner la sortie de terre du futur quartier de la Bergerie où trente-sept pavillons sont attendus.

Le gros du chantier dès cet été

L'avenue Stendhal nouvelle version – sur laquelle la circulation des véhicules s'effectuera à double sens –, intégrera « une promenade pour les piétons et les vélos, a expliqué hier soir, lors d'une réunion publique à la salle pour tous des Gibjoncs, Garance Ponsot, chef de projet à la ville de Bourges. Des plateaux surélevés seront également installés pour sécuriser la traversée. »

La tour orange des Gibjoncs a été démolie

Alors qu'une réflexion est toujours en cours concernant l'implantation d'une aire de jeux pour enfants devant l'entrée de l'école, le début des travaux est annoncé pour les prochains jours, avec le démarrage d'une première tranche concernant la partie située à l'arrière de la maison des dentistes et du PRJ des Pressavois. Pas de perturbations majeures dans un premier temps, puisqu'une voirie provisoire sera créée.

« Afin de réduire la gêne et pour des raisons de sécurité », le gros des travaux se concentrera sur la période des vacances scolaires. En juillet et août, l'avenue Stendhal sera barrée pour la réalisation de la voirie et des réseaux. Stendhal n'en aura pas pour autant fini avec son relooking. Entre les finitions sur la voirie et les espaces verts, le chantier devrait s'étirer jusqu'au printemps 2018.

Après la défaite du Bourges XV contre Tours : « On ne pouvait pas lutter »

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En infériorité numérique pendant près de soixante-dix minutes après l'expulsion rapide de Munteanu, les Berruyers n'ont pas pu résister longtemps à l'US Tours en 8 e de finale de Fédérale 3, dimanche à Orléans (Loiret).

« C'était le match de trop », estime Kévin Thuillier, demi de mêlée du BXV et ancien de la maison tourangelle.

C'est dur de terminer la saison là-dessus ? Oui, c'est dur et un peu immérité au regard des efforts fournis par chacun depuis le début de l'année. Après, c'était un peu prévisible, surtout à 14 contre 15. On ne pouvait pas lutter, surtout avec cette chaleur et face à une équipe bien organisée qui, elle, s'est entraînée contrairement à nous ces derniers temps, et qui a travaillé pour gagner et aller le plus loin possible. Alors que nous, on a lâché tout notre influx, tout ce qu'on avait à donner pour la montée. On était à poil.

« On a lâché tout ce qu'on avait à donner pour la montée »

Derrière, on n'a pas beaucoup de solutions. Devant, on a une équipe type mais, sur le banc, on n'a que des petits jeunes comme Alex Dauzat qui n'a pas joué de l'année en saison régulière et qui a fait 40 minutes là. Contre des équipes comme Tours, c'est trop compliqué. On ne pouvait pas exister.

On a fait avec nos armes, on est arrivé à 10-3 à la 25 e, et au moment où on aurait dû marquer, on a tenté un drop et on a pris un essai de 100 m. Là, c'était fini. Dans les têtes, tout le monde a lâché.

Photo Olivier Martin  

Même à quinze contre quinze, ça aurait été compliqué… On n'aurait sûrement pas pris cinquante points, peut-être trente. Mais c'était le match de trop pour nous. Moi-même, à un moment donné, je n'en pouvais plus, j'étais oxy.

La saison, avec la montée en Fédérale 2, est malgré tout réussie… Oui, mais il n'y a pas eu la sortie espérée. On aurait préféré sortir en perdant 30-15. Le seul truc qui fait ch…, c'est qu'on finit sur une sale note. Je pense que la valeur des deux équipes ne correspond pas à l'écart au score. Au complet, et en s'entraînant de la même manière que Tours, je pense qu'on est largement au niveau.

Ce match peut-il vous servir pour la saison prochaine ? Ça nous a fait voir ce qu'est la Fédérale 2 parce que Tours a le niveau d'une équipe de milieu de tableau de F2. Tout le monde a pu voir ce qu'il nous attend la saison prochaine : il faut s'entraîner, faire les efforts jusqu'au bout. Dans le rythme, il va y avoir beaucoup d'équipes capables de déplacer le ballon et de transformer de façon intelligente.

Nouvelle expertise psychiatrique pour l'homme qui a séquestré ses ex-beaux-parents à Tracy-sur-Loire

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"On ne met pas tous les fous en prison. Sa place est dans une unité spécialisée. Sa prison doit être une prison capitonnée". Pour Me Delphine Morin-Meneghel, l'avocate du quadragénaire qui avait séquestré et violenté ses anciens beaux-parents, le 14 avril, à Tracy-sur-Loire, celui-ci, souffrant de schizophrénie aiguë, n'est pas curable ni réadaptable. L'homme était présenté, ce mardi après-midi, devant le tribunal correctionnel de Nevers sous le régime de la comparution immédiate, quelques jours seulement après avoir quitté le centre hospitalier spécialisé où il était interné depuis la levée, après examen médical, de sa garde à vue, au soir-même des faits.

Une personnalité qui a longuement interrogé le tribunal. Dans ses premières conclusions, le psychiatre mentionne que l'état de santé du patient n'a pas permis de réaliser l'expertise. Mais conclut tout de même à une schizophrénie paranoïde et une abolition du discernement au moment des faits. Première interrogation du président. Deuxième examen deux semaines plus tard alors que le prévenu a recommencé à prendre son traitement. Les conclusions diffèrent : tout au plus une psychose paranoïaque et une altération du discernement au moment des faits. Deuxième interrogation.

"On ne met pas tous les fous en prison. Sa place est dans une unité spécialisée. Sa prison doit être une prison capitonnée."

Le procureur, Paul-Édouard Lallois précise qu'il ne s'opposera pas à l'ordonnance d'une contre-expertise et requiert déjà un placement en détention provisoire du quadragénaire qui ne quitte pas des yeux son ex-compagne aux côtés de son ex-belle-famille. "Compte tenu du contexte de tensions soutenu dans lequel les faits sont intervenus et de l'agressivité du prévenu, il faut empêcher les pressions et la réitération. Il n'y a qu'à la [l'ex-belle-mère] regarder pour voir qu'elle est pétrifiée."

Me Lucie Leclerc, l'avocate des parties civiles - l'ex belle-mère et l'ex-beau-père - a d'emblée soulevé le caractère criminel des faits. Sans entrer dans les détails, elle a rappelé les humiliations subies notamment par la femme contrainte par son agresseur de se mettre nue et à quatre pattes. La requalification des faits en séquestration, actes de torture et de barbarie est demandée. Une demande non fondée pour le procureur, ancien juge au pôle de l'instruction de Bourges. "Les faits sont violents et la volonté d'humilier bien là. Mais les actes de torture et de barbarie ne sont juridiquement pas caractérisés. Il rejette la requalification criminelle.

" Les faits sont violents et la volonté d'humilier bien là. Mais les actes de torture et de barbarie ne sont juridiquement pas caractérisés."

Enfin, l'avocate du prévenu, Me Delphine Morin-Meneghel déplore à son tour qu'aucune instruction judiciaire n'ait été ouverte. "Du temps, on en a parfois besoin. Seul un collège d'experts pourra se prononcer sur l'accessibilité à une sanction pénale ou non." Si le dossier est renvoyé, un délai de six semaines sera accordé à la défense. "Insuffisant pour avoir une véritable expertise", anticipe-t-elle. L'avocate plaide la requalification criminelle. D'abord pour les faits d'humiliation relevant, à ses yeux, d'actes de torture et de barbarie. Et aussi pour que son client, qu'elle sait ni curable ni réadaptable, puisse bénéficier d'une expertise approfondie.

Le tribunal n'a pas retenu la requalification des faits mais a ordonné une nouvelle expertise psychiatrique et renvoyé l'affaire au 11 juillet.  Le placement en détention provisoire avec mandat de dépôt a été prononcé.

Fanny Delaire

Le détail des ambitions territoriales de Wladimir d'Ormesson

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En compagnie de sa suppléante, Carine Véron, le candidat sent bien sur le terrain que sa candidature porte. Dans les réunions publiques également, à l’image de celle organisée hier soir en plein centre de Bourges, avec une assistance nombreuse venue témoigner son soutien.

L’occasion pour les deux candidats de présenter dans le détail leurs ambitions pour le Cher : le respect des collectivités territoriales, une ambition autour des industries de défense, une agriculture « avec moins de normes et plus de marges », un territoire connecté et accessible, un tourisme fort avec une dimension culturelle, sans oublier une ruralité vivante.

Critiques et espoirs

Bien entendu, ces projets de territoire s’accompagnent d’une dimension plus nationale autour de la lutte contre le terrorisme avec « une impunité zéro », du retour « de l’autorité de la justice », d’une « régulation efficace de l’immigration », d’une réhabilitation du travail et du pouvoir d’achat ou encore un travail important sur la dépendance, dans la lutte contre les déserts médicaux ou sur l’éducation.

Parti très tôt en campagne électorale (en février 2016), Wladimir d’Ormesson regrette bien entendu l’écroulement du candidat Fillon et ne porte que peu d’espoirs dans le renouvellement promis par le président Macron. Il reste très critique face à son concurrent de la République en marche, François Cormier-Bouligeon, qu’il décrit comme « un homme de gauche parachuté sur un territoire qu’il ne connaît pas ».

Il espère bien sûr voir une majorité de députés LR élus en juin et ne semble pas craindre plus que cela son concurrent frontiste, Jean-René Coueille. « Marine Le Pen s’est tellement écroulée entre les deux tours qu’elle s’est totalement discréditée ! » 

Frank Simon

Les premiers compteurs électriques Linky installés à Bourges

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Le compteur Linky s'installe

Dans la rue Antoine-de-Condorcet, hier matin, un technicien de l'entreprise 5com intervenait sur le compteur électrique d'une habitation afin d'installer le premier compteur communicant Linky de la ville.

Lancée en décembre dernier dans le département, l'opération vise à remplacer la totalité des compteurs électriques gérés par Enedis (ex-ERDF) par ces nouveaux boîtiers jaunes, qui transmettent automatiquement les données de consommation d'électricité aux fournisseurs, par le biais de postes de contrôle.

La consommation en temps réel

« Les clients sont avertis environ quarante-cinq jours avant le changement de compteur par courrier, explique Laurent Koessler, directeur départemental Cher d'Enedis. Il faut compter environ trente minutes d'intervention. » Une opération gratuite pour les clients.

Grâce à ces nouveaux compteurs « intelligents », les habitants peuvent vérifier leur consommation habituelle d'électricité pour l'adapter. « Un espace client sur Internet leur permet de découvrir leur consommation en temps réel avec une mise à jour quotidienne », précise Laurent Koessler.

L'opération devrait prendre fin en 2021. À terme, environ deux cent mille compteurs Linky devraient être installés dans le département.

Pratique. Enedis tient un stand d'information place Étienne-Dolet aujourd'hui.


Ils construisent une roulotte pour aller rencontrer les villageois

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Cette roulotte, « une aventure humaine »

Au rythme d'un cheval au pas, les membres de l'association Envie vagabonde construisent leur roulotte. Un chantier basé à Sainte-Gemme-en-Sancerrois pour lequel ils ne s'imposent aucune contrainte, si ce n'est l'envie de passer du bon temps ensemble et de créer du lien.

« On a monté l'association en 2013, explique Johanna. On s'est dit : "Et si on faisait une roulotte ?" Un membre de ma famille en avait déjà construit une. On s'est lancé, avec comme philosophie de chantier "on rate, on recommence, on réussit, c'est super !" »

« Aujourd'hui, je sais construire une fenêtre »

Depuis, une trentaine de personnes ont donné de leur temps pour cette construction originale, « sans clou ni vis, avec seulement de l'assemblage de bois », avec surtout des amateurs en bricolage comme ouvriers. « C'était une histoire de famille, maintenant c'est une histoire de famille d'amis ! », lance-t-elle. « C'est avant tout une aventure humaine, ajoute Adrien. On fait avec les compétences de tout le monde et le but est vraiment d'apprendre. Aujourd'hui, je sais construire une fenêtre. Je mettrai peut-être du temps à la faire, mais j'y arriverai ! »

Car si la plupart des ouvriers sont des amateurs, il y a aussi quelques professionnels pour guider les opérations. « On ne cherche pas spécialement à recruter, mais au gré des rencontres et de l'intérêt que portent les gens à notre idée, ils peuvent nous rejoindre. »

« On veut faire partager nos valeurs. Le retour à la simplicité, à la nature, au rythme des chevaux. »

À travers ce chantier, les membres d'Envie vagabonde cherchent avant tout à se faire plaisir. « On veut faire partager nos valeurs, complète Johanna. Le retour à la simplicité, à la nature, au rythme des chevaux. »

Se former à l'attelage sera d'ailleurs une des prochaines étapes du projet. « Le mois dernier, nous avons mis la roulotte sur châssis, précise Johanna. Il nous reste à mettre la bâche et à faire l'aménagement intérieur. Ensuite, il faudra gérer la partie attelage. »

Car, évidemment, le but de la roulotte est de rouler. « Nous voulons monter un lieu d'accueil itinérant pour les parents et les enfants. Nous voulons créer du lien entre les gens dans les villages », poursuit celle qui est éducatrice de jeunes enfants de formation. « Le but est de s'installer sur une place, d'organiser des jeux pour les enfants et des animations dans la journée, et de finir par des petits spectacles », complète Julien.

Une « histoire de famille » devenue « histoire de famille d'amis »

Mais les membres de l'association ne s'interdisent rien et se voient bien aussi organiser une balade de plusieurs jours, toujours basée sur la rencontre, le lien, le partage. « Le champ des possibles est immense quand à l'utilisation de la roulotte », avance Adrien.

Pour tous, l'important est d'utiliser cette roulotte comme vecteur de rencontres. S'ils ne savent pas encore quand elle prendra la route – « peut-être l'été prochain, peut-être dans deux ans » –, les membres de l'association sont déjà partis à la rencontre des mairies des alentours, dont certaines ont montré de l'intérêt pour le projet. En attendant, ils poursuivent le chantier à leur rythme, et bientôt à celui des chevaux.

Pratique. Plus de renseignements sur la page Facebook de l'association : Envie vagabonde.

Autopsie après l'accident mortel de Blet : un "choc manifestement violent"

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L’autopsie du corps de l'automobiliste de 56 ans, décédée après avoir été percutée à l’arrière par une voiture conduite par l’ancien député du Cher, Louis Cosyns, vendredi dernier à Blet, a été pratiquée ce mardi à l’institut médico-légal de Tours (Indre-et-Loire).

Joël Garrigue, procureur de la République de Bourges, a livré les résultats de cet examen. « Deux types de lésions graves » ont été relevés sur le corps de la quinquagénaire, « une aux cervicales et l’autre au niveau des côtes, avec un pneumothorax ».

En attendant le rapport complet du médecin légiste, le parquet de Bourges a ordonné une expertise des véhicules impliqués dans l’accident, une Peugeot 508 (pour l’élu) et une Renault Clio (pour la victime). « Nous allons essayer de déterminer la vitesse du véhicule au moment de l’impact avec la voiture de la victime », précise le procureur.

À l’endroit de l’accident, sur la D2076, à la sortie de Blet en direction de Sancoins, la vitesse est limitée à 90 kilomètres par heure. La quinquagénaire, qui était seule dans sa voiture, était en train de freiner pour quitter la chaussée et rejoindre son domicile.

Un dépistage a révélé que Louis Cosyns, qui devrait être entendu par les gendarmes, n’avait consommé ni alcool, ni drogue.

À l’issue de cette enquête pour homicide involontaire, le parquet déterminera si l’ancien député sera renvoyé devant le tribunal correctionnel, comme le sont généralement les responsables présumés d’un accident mortel.

Indemne physiquement mais atteint psychologiquement, Louis Cosyns, 64 ans, maire de Dun-sur-Auron, a retiré sa candidature aux élections législatives des 11 et 18 juin, dans la troisième circonscription du Cher. L’ex-député Les Républicains (de 2002 à 2012) a indiqué qu’il « ne se sent [ait] pas la force de continuer le combat politique, alors qu’une personne est décédée et laisse une famille endeuillée ».

Le modélisme naval s’expatrie à Aubigny

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Les 30 ans du modélisme naval ne se feront pas à Mehun. Le club local de modélisme naval fêtera ses trente ans sur les eaux d'un petit étang d'Aubigny-sur-Nère samedi et dimanche avec des démonstrations interclubs (*).

Raisons de ce choix

Patrick Giraud, président du club, liste les raisons de ce choix de réaliser cette animation hors commune : « Manque de participation de la commune (du côté technique), le canal envasé et non nettoyé et des bordures en béton et en pierres non enlevées (en attente depuis douze ans), un parking trop réduit et un emplacement trop petit, dans les jardins du Duc Jean-de-Berry, la sécurité du plan d'eau dont le niveau n'est pas assuré à cause d'un barrage endommagé ».

Réponse du maire

Pour le maire de Mehun-sur-Yèvre, Jean Louis Salak, « l'envasement du canal, c'est à la charge du syndicat du canal de Berry auquel nous versons une cotisation. L'arrachage des plots en béton se fera en même temps que le dévasement. D'autre part, nous avons proposé au club de faire des démonstrations sur l'Yèvre qui ont été refusées. Le personnel technique a un coût, il transporte déjà les barrières et travaille sur la régulation du niveau d'eau, quand au barrage il a été réparé depuis quelque temps déjà ! ».

Le maire note au passage qu'une subvention de 500 euros est versée au club naval chaque année, « ce qui est déjà beaucoup par rapport à d'autres associations qui proposent plus de manifestations à Mehun et qui ont moins de subventions ».

(*) Samedi de 15 à 19 heures et reprise à 21 heures pour la nocturne et dimanche de 10 à 17 heures.

Une fleur pour les résidents

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Une fleur pour les résidents et le personnel. Dimanche midi, dans le cadre de la fête de la famille, Elodie Terrasson, la vice-présidente du Centre communal d'action sociale (CCAS) et ses membres se sont rendus à l'Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et ont offert à chaque résident un petit présent composé d'un petit seau orné d'une orchidée et au personnel, une rose.

Cette cérémonie familiale s'est déroulée en présence d'Alain Bosco, le directeur de l'Ehpad et du CCAS dunois et de la future directrice de l'établissement, Fabienne Pinczon-du-Sel, appelée à remplacer prochainement le directeur actuel qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Un conseil citoyen dans le quartier nord en septembre

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Dans le cadre du contrat de Ville, un conseil citoyen doit être créé dans chaque quartier prioritaire de Clermont-Ferrand. Une réunion d'information a eu lieu, hier, à la maison de quartier de Champratel.

Un espace de dialogue entre citoyens et pouvoirs publics pour impliquer au mieux les habitants des quartiers. Voilà l'objectif des conseils citoyens qui seront mis en place à partir de septembre dans les différents quartiers prioritaires de Clermont-Ferrand, et notamment, dans le quartier nord qui regroupe Croix de Neyrat, Champratel et Les Vergnes. « Concrètement, il s'agit de créer un conseil autonome composé, au maximum de 20 représentants des habitants et dix acteurs locaux (association, commerçants, etc.), explique Marie Sansano, chargée de mission au développement citoyen. Ce conseil prendra part aux actions organisées dans le cadre du contrat de ville comme n'importe quel autre partenaire. Nous voulons donner aux quartiers les moyens d'être indépendants. »

Rendez-vous. Les prochaines réunions d'information et d'inscription sur les conseils citoyens auront lieu mardi 6 juin, à 18 h 30, à la maison de quartier Saint-Jacques et le mercredi 7 juin, à 18 h 30 à la maison de quartier de la Fontaine-du-Bac.

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